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You scared the shit outta me !Effy Dorn & Sander KristiansenUne sortie en forêt, franchement, qu'il y a-t-il de mieux ? Par les temps qui passent... Probablement des tas de choses. En même temps, avec un tueur en liberté dans les rues de Riverdale... Mais bon. Chacun leurs goûts, nous ne sommes pas là pour juger le pourquoi du comment. Tout ce qu'on sait, c'est que vous êtes là, tous les deux. Et maintenant, alors que la jeune femme se trouvait dans les bois, elle ne tarde pas à tomber nez à nez avec le jeune homme. Et par tomber nez à nez, je veux dire qu'elle lui fonce dedans.
Comment allez vous réagir ? Allez vous vous s'enfuir par peur ou lui mettre un poing dans la tronche ? Qui sait, peut-être que vous allez même pas réagir parce que c'est une balade du dimanche !
Des crimes, des instants dramatiques, des articles de journaux par-ci par-là à propos de problèmes présents au sein de la ville. J’étais consciente que Riverdale était tout sauf une ville de tout repos mais alors à ce point-là, jamais je n’y avais songé lorsque j’étais en Allemagne, bien loin de ma ville natale. Cette ville dans laquelle j’avais passé la majorité d’mon enfance jusqu’à ce que je refuse de me laisser marcher dessus, commettant un rendu de ce que m’avait fait endurer cette saleté de Maads, désormais membre des Ghoulies. C’n’est d’ailleurs pas pour rien qu’j’suis membre des Serpents d’puis peu. Pas pour rien non plus qu’ça m’manquait cet endroit malgré les souvenirs auxquels j’ne tenais pas plus qu’ça. Souvenirs dont nombreux qui m’ont permis d’changer, d’arrêter d’être cette gamine qui n’adressait aucun mot, celle que les autres gosses n’appréciaient pas, n’approchaient jamais. Celle qui avait l’air différente.
Différente, c’sûrement la vérité quand on y réfléchit. J’n’ai rien d’ces idiots d’mon âge aimant être entourés d’hypocrites qui finiront par leur faire des coups bas. Du moins, c’est ce qu’j’ai pu observer régulièrement chez certains. Peu sont réellement amis, beaucoup traînent ensemble par simple profit. Je ne m’attache plus depuis quelques temps pour cette raison-ci. Et l’fait d’m’être faite quitter lâchement par texto m’a renforcée dans l’idée qu’il était inutile d’courir après les gens. S’ils veulent t’délaisser tels des lâches, ils le feront sans hésitation, sans s’préoccuper de la façon dont tu pourrais l’prendre. C’est comme ça. L’humain est dit comme l’plus intelligent sur Terre, j’ai l’impression que c’le contraire.
J’ai bu, j’ai merdé comme la énième fois d’la journée et j’suis pas prête d’me stopper. L’truc c’que j’me suis tellement mal foutue qu’j’ai du mal à comprendre c’que j’fais, à m’maîtriser. Alors j’suis arrivée jusqu’à-là, j’ai marché, pas à pas, m’rapprochant d’la forêt. Lieu qui est pourtant fortement déconseillé, lieu qui ne devrait pas être bien rempli étant la réputation à propos d’l’ambiance qui s’y créé petit à petit. Et c’au moment-même où ça tourne beaucoup trop, qu’j’suis en galère pour tenir d’bout, qu’je m’pose contre l’un des arbres qu’j’ai l’impression qu’quelqu’un s’rapproche. J’me dis que c’peut-être l’imagination, qu’c’peut-être qu’un animal. Peu importe, après tout. C’qui doit s’produire, s’produira quoi que j’fasse, où qu’je sois. J’suis tout sauf en état d’me relever. J’ai réellement merdé. Même plus en mesure de réagir que j'suis.
Aller paf, première semaine de cours et déjà Sander était parvenu à se faire coller. Deux longues heures assis sur une chaise à attendre que le temps passe en griffonnant le pseudo devoir que le prof lui avait apporté. Stupide homme qui n’a pas apprécié qu’un adolescent lui fasse remarquer son erreur considérable sur une date. Historien tourné au ridicule devant pas loin de vingt-cinq élèves, par l’unique faute de Sander. Pourquoi avait-il relevé lui aussi ? Ah oui, parce que le prof semblait l’avoir pris en grippe dès lors qu’il était entré dans la salle. Allez donc savoir pourquoi. Il n’a pas arrêté de l’interroger, de se moquer et d’être très fortement désagréable. Forcément, quand l’occasion se présenta de lui renvoyer la pareille, l’aîné des frères Kristiansen ne se fit pas prier pour la saisir. Le résultat fut sans appel. Deux heures qui lui sont lourdement tombées sur le coin de la figure. Deux heures durant lesquelles, il n’a pas cessé de s’ennuyer, observant cette foutue aiguille qui n’avançait vraiment pas assez vite à son goût. Et par la faute de cette idiot, il rentrerait en retard. Au moins, il avait prévenu son père d’un texto, c’était déjà ça. Mais maintenant, les bus vont se faire un peu plus rares, vue l’heure rien d’étonnant.
Sander quitta le lycée, très agacé par cette fin de journée dramatique pour lui. Ne pouvant prendre le bus pour rentrer chez lui, il allait donc choisir la carte du raccourci par la forêt. Oh si Jørgen l’apprenait, il lui ferait lui-même la peau pour avoir eu une idée aussi con. Et pourtant, Sander s’engouffra bien de cette forêt. C’est pas comme s’il y avait un serial killer en liberté. Selon lui, l’autre taré à la cagoule, n’a vraiment rien à voir avec un Jason Voorhies ou un Michael Myers. Autant ne pas se attraper par la peur. Quant au reste des dangers à Riverdale, il n’en a pas encore conscience. Disons que les journaux et la radios, c’est pas trop son truc et que ça fait un peu plus d’une semaine qu’il est là seulement, il ne peut pas tout savoir. C’est pas comme s’il avait la science infuse.
Combien de risque il y avait de croiser quelqu’un dans cette forêt ? Pas beaucoup. Peut-être même pas du tout et pourtant, il heurta une personne sur son passage. Sur le coup, il ne s’y attendait pas. Forcément en forêt, il y a plein de bruits, mais au final ça vient toujours des animaux ou du vent qui s’engouffre dans les arbres. Rien de bien dramatique. Reculant un peu sous le choc et l’effet de surprise, pendant un instant, son rythme cardiaque s’accéléra, sûrement dût à la poussée d’adrénaline que son corps venait de lui donner.
« Il faut vraiment que j’arrête de rencontrer les gens de cette façon. »
Visiblement, cette fille n’avait rien d’un criminel. D’autant qu’en prime, Sander la connaissait depuis quasiment toujours. C’est plutôt la surprise de la voir ici-même qui l’emmena à l’observer. Elle ne semblait vraiment pas dans son assiette.
« Bordel Effy, qu’est-ce que tu fous là ? En plus t’as picolé. »
J’vois tellement trouble qu’j’ai même pas besoin d’expliquer que j’galère à apercevoir qui s’situe devant moi. J’sais très bien qu’ça n’est pas un animal mais bel et bien quelqu’un, finalement. Suffit d’voir la silhouette qui, au lieu d’s’en aller, s’rapproche petit à petit d’moi. J’flippe même pas. À vrai dire, j’suis à fond dans l’alcool d’puis quelques minutes déjà, qu’j’ai d’quoi avoir l’esprit suffisamment ailleurs pour ne pas réagir.
Il n’y a que lorsque j’entends la voix d’cette personne que j’comprends qu’ça n’est ni un inconnu ni quelqu’un qui m’veut du mal. Loin de là, ouais. En réalité, c’est Sander, c’gars que j’connais depuis ma plus tendre enfance et ça ne perturbe pas tant que ça d’le voir ici. J’me dis qu’j’ai eu la grandiose idée d’me ramener dans la forêt, alors pourquoi pas quelqu’un autre que moi ?
On est beaucoup à ne pas se soucier de ce qui peut bien s’produire. Peut-être que Sander, c’le cas pour lui également. Peut-être même qu’il voulait tout simplement s’aventurer pour s’prouver qu’il n’y a rien à craindre ici. Ce, contrairement à ce que disent les journaux et compagnies.
« Bordel Effy, qu’est-ce que tu fous là ? En plus t’as picolé. » il le sait qu’il est bon dans la déduction ? Non parce que… c’est vrai, quoi. Il s’pose une question tout en y répondant. « Bah… ça… ça s’voit bien, non ? Puis j’ai pas b’soin d’répondre, t’as remarqué d’toi-même c’que j’fais. » que j’me contente d’dire, assez difficilement.
Quand on croit pouvoir passer un petit moment tranquille, paf ! C'est comme ça que ça vous tombe dessus. Sander s'imaginait pas qu'il y ait d'autres personnes qui pouvaient traîner ici, surtout par les temps qui courent. D'autres tarés comme lui en sommes, mais si il y en avait au moins une. En plus, complètement bourrée, elle serait capable de se tuer toute seule en se cognant dans un arbre, dans l'état où elle se trouve. Il en est certain.
Quoiqu'il en soit, elle répondait à ses questions en faisant du sarcasme, c'était déjà ça de prit. Il se demande encore ce que les filles du coin ont dans la tête. Enfin, elle pourrait se dire exactement la même chose au sujet des mecs.
"Aller viens, je vais t'aider."
Finalement, se trouver avec quelqu'un d'autre, c'est beaucoup moins cool. S'il se fait attaquer tout seul, il s'en tape, mais s'il y a quelqu'un d'autre dans la partie, ça la fout mal. Il la saisit par un bras, pour tenter de la soutenir, mais avant, il devait la mettre en garde.
"T'as intérêt à te laisser faire, sinon je t'assomme pour te porter comme un sac à patates."
Et ça c'est fait, on a jamais dit que Sander savait parler aux femmes.