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L’échéance s’approchait. Ce n’était plus une question de jours, mais une question d’heures ! Et bientôt, Mason allait devoir remplir le rôle pour lequel il fut extirpé de prison… N’ayant eus sa place que ‘par défaut’, Mason voyait là, une chance de prouver qu’il pouvait réellement faire partie de cette famille qui lui a ouvert les bras, l’accueillant, lui offrant l’opportunité de recommencer une nouvelle vie… Ou alors, il y voyait une claque, une baffe qui allait lui montrer la véritable nature des Ghoulies, leurs véritables intentions et leur folie meurtrière motivant leur conquête de la ville… Ne sachant pas comment se positionner, Mason était un peu perdu. Il ne dormait déjà pas beaucoup la nuit, mais là, il en dormait pratiquement plus… Ça le bouffait de l’intérieur, tel un rongeur enfermé dans ses tripes et qui se nourrit sans fin…
Ses collègues l’avaient déjà emmené en boite il y a quelques temps, histoire de lui trouver une nana avec qui passer la soirée… Malheureusement, ses ‘potes’ n’ont pas réellement réussi leur coup, le pilote aillant passé une bonne partie de la soirée avec une petite sœur inconnue : Aura. Une amie de Maads, une élève clandestine et assidue de Mason. Il n’avait pas été très à l’aise ce soir-là, se retrouvant coincé dans le Northside, n’ayant pas la permission de s’y trouver, il pouvait tomber sur des sbires de son père à n’importe quel moment et en payer le prix fort… ! Il n’était pas du genre cardiaque, mais il était bien flippé quand même et un peu parano sur les bords… Quoi qu’il en soit, la soirée s’était bien déroulée et s’était bien terminée – pour eux en tout cas – et ce, malgré l’arrivée d’une ambulance, pour embarquer un pauvre gars s’étant péter la clavicule en se battant dehors…
Bref, quoi qu’il en soit, d’autres de ses ‘potes’ – collègues pour être plus exacte – réitèrent l’expérience ce soir. Mais au lieu de sortir en boite, puisqu’ils savent bien que Mason ne ramènera pas de fille, ils prirent la décision de se pointer dans le Southside, dans une boite de striptease. Où – il faut le préciser – les Ghoulies sont un peu les patrons… ! Pour Mason, l’environnement et le contexte devraient déjà le mettre plus à l’aise… Hors que l’invasion approche et la panique augmente progressivement, de façon exponentielle avec le temps… Comme s’il était prisonnier d’une avalanche de panique qui – dans sa chute – détruit tout sur son passage. Et plus elle descend, plus elle accélère et plus le stresse monte…
Mason est là. Sur le parking, en train de fumer sa clope en attendant ses ‘potes’ – collègues. Planté à côté de sa bécane comme un poireau, il commence à faire les cent pas… Désireux de plus en plus de se barrer et de rentrer dans son mobile home qui – heureusement – n’est pas si loin que ça ! Il fait noir, il fait quand même froid, et lui il est là, à attendre sagement… Une fois arrivés, ils entrèrent dans la boite de striptease. Passant devant un sorteur à la chevalière monstrueuse, qui avait observé Mason jusqu’à présent, avec un air interrogatif. Il se demandait bien ce qu’il fichait ici et avec ces gens-là ! Il savait qu’il était un Ghoulie et qu’il pouvait venir quand il voulait mais… avec une si médiocre compagnie ?!... Bref.
Ils s’installèrent à une table de 4 et une serveuse en tenue sexy, avec un cobra tatoué sur la cuisse et une sucette en bouche – sans doute pour aguicher les clients – , vint chercher leur commande. Les collègues étaient chauds. Trop chaud peut-être ! Ils attendaient impatiemment qu’une fille vienne leur proposer ses services… ! Mason commanda une bière pour tout le monde et paya sa tournée. Un petit moment après, 2 ou 3 filles vinrent sur la piste pour danser et se déshabiller en rythme. Et dire que Mason avait été friand de ce genre de spectacle à sa première libération… Et dire qu’il était même du genre à payer ces filles pour des extras ! … La clope au bec, Mason était en train de penser à l’invasion. La clope au bec, Mason regardait ces filles, sans vraiment les regarder…
(c) kss
Sharon McKinley
Do I Wanna Know ?
Âge : 24 ans Genre : Féminin Occupation : Etudiante le jour, strip-teaseuse la nuit, digne d'un cliché de film bien trop prévisible et revisité à toutes les sauces Quartier : Northside
s h a r o n & a l o n s o ; Jesus is risen, it's no surprise, even he would martyr his mama to ride to hell between those thighs. The pressure is building at the base of your spine, if you gotta sin to see her again then you're gonna lie, lie, lie. She'll make you cry, you'll sell your soul to be back in her bosom. Gladly now she suck you dry and still you'll cry to be back in her bosom, to do it again. ( rev 22:20 - puscifer )
Bad Time...Mason & SharonCes derniers temps, les Southsiders qui emplissent le club semblent surexcités, monté sur ressort. Je regrette l'époque durant laquelle les clients n'étaient pas ces mecs sales, pour la plupart à la botte de ce chef de gang bizarre et glauque… Depuis ce bouleversement à Riverdale, je suis bien moins à l'aise dans mon travail, je sens la menace approcher sans savoir ce qui va me tomber sur le coin du nez ou quand. Certes, j'ai de vagues idées de ce qu'on pourrait faire pour me nuir mais je sais bien que l'imprévu pourrait arriver, une chose à laquelle je n'aurais jamais pensé… Ou bien, je ne pourrais simplement pas savoir laquelle des éventualités qui me sont venues en tête arrivera. Je sais juste que quelque chose pourrait arriver. Comme quand on entend une abeille bourdonner et qu'on sait parfaitement que la piqûre pourrait survenir à un moment donné sans savoir où ni à quel moment précis. Je me sens apeurée et menacée à chaque instant et pourtant, je ne peux fuir. Je serais bien mieux sur mon canapé à regarder des émissions de quizz de culture générale à la télévision en dégustant des sushis plutôt qu'ici… Mais l'un des membres de la troupe de voyous m'a bien fait comprendre qu'il sait bien qui je suis et que si je désertais, ça me coûterait cher. Et bien évidemment, je ne souhaite absolument pas que qui que ce soit apprenne ma petite histoire de double-vie, donc j'obéis, évidemment. Je viens à reculons, mais je viens.
Dans les vestiaires, je fouille dans mon armoire pour attraper ma tenue du soir, je me change, me maquille, me coiffe. Sincèrement, ce soir je ne le sens pas et je pense que ça se voit parfaitement sur mon visage. J'en ai eu la preuve lorsque je sors enfin de la loge et que je me fais ronchonner dessus par la manager - avec ses cheveux qui ressemblent à un arbuste, à sa place, je préfèrerais largement être chauve - qui me dit de faire meilleure figure parce qu'on a une somme à atteindre pour le soir et que j'avais intérêt à ne pas tout foirer. J'ai soupiré et ai tenté de faire en sorte de ne plus tirer l'expression de quelqu'un qui vient de goûter du pamplemousse pour la toute première fois de sa vie. Le coeur n'y est absolument pas, mais… Il faut bien mettre du piment dans la vie ces mecs, puisqu'apparemment se masturber dans une chaussette en matant un poster cochon ne leur suffit pas.
Perdu dans ses pensées qui le menèrent vers cette prochaine attaque, Mason ne remarqua même pas le monde autour de lui. Ou plutôt, il était en train de le nier, essayant de s’isoler, s’enterrant dans un trou, comme pour hiberner. Il pensait encore et encore à tous les scénarios possibles. Aux potentiels blessés qu’il pouvait y avoir. Aux potentiels gens qu’il ne devait pas croiser… Bref, ça tourne dans sa tête. Une petite vague d’applaudissements vint mettre un terme au spectacle privé, que même le pilote n’entendit guère. C’était au point même qu’un de ses collègues lui donna un coup de coude, histoire de le réveiller un peu. Ce n’était pas un grognement, mais presque. Visiblement, on lui reprocha d’avoir raté tout le spectacle privé de la fameuse ‘Ruby Valentine’. Et par conséquent, on lui montra qu’elle était en train de se faire engueuler par son mac, qui n’était pas très content de ses recettes… Mason culpabilisa quelque peu, et il se leva. Voulant jouer les héros, ou presque, il ne voulait pas que la jeune femme ait des ennuis à cause de lui. C’est pourquoi, arrivé à leur hauteur, il regarda en coin ce manageur aux cheveux en pétard – ridicule – et, s’adressant à Ruby, il lui dit en lui tendant sept billets de 10 dollars, qui serviraient de prétexte pour éviter une énième prise de bec :
« Excuse-moi. J’ai été distrait pendant ton show… Tiens. »
Dit-il, condescendant. Le manager s’empressa de rapidement prendre les billets de ses mains. Puis, il fit remarquer au pilote, qu’il était fortement déconseillé de fumer à l’intérieur… Histoire d’éviter de blesser l’une de ses filles. Mason aurait été du genre à se laisser enfoncer et à repartir d’où il était venu, sans répondre. Mais là, il n’était pas vraiment d’humeur à se laisser marcher sur les pieds. D’autant plus que le manageur, n’avait pas à lui parler de cette façon. Au lieu de prendre la thune et de se taire, il avait préféré enfoncer le clou. De ce fait, il lui répondit sèchement qu’il devrait avoir plus peur des incendies intentionnels, que des petites blessures sur les nanas qu’il traite comme son gagne-pain. Sans elles, il ne serait rien. Clairement. Donc, avant de passer pour un pyromane, il leur indiqua qu’il allait faire une petite pause pour prendre l’air et terminer tranquillement sa cigarette et sa bière… Virage devant sa table, il commanda une autre bière pour sortir. Les gars avec lui comprirent rapidement que – vu sa tête – il ne valait mieux pas lui demander où il allait et pourquoi. Déjà qu’il était entrainé ici par la peau du slip, contre sa volonté profonde, il se réservait le droit de prendre l’air quand il le souhaitait…
Pauvre type… Mason faisait partie des Ghoulies. Enfin, presque entièrement. S’il voulait, il pouvait lui faire comprendre qu’il risquait des problèmes mais, évidemment, il se doutait qu’il était en bon terme avec eux, puisqu’ils devaient certainement composer la majorité de sa clientèle… Mais bon. Ça ne lui empêchait pas de cultiver l’envie de lui fracasser la tronche, histoire de passer ses nerfs, mais le pauvre gars, il n’en pouvait rien… Dehors, appuyé contre le mur, le pilote fumait sa sèche seul, contemplant son verre de bière, incurvé. Il était mieux à l’extérieur. Loin de ce bruit, ce cette musique, de ces corps marchandés… Il n’avait pas la conscience tranquille. Il n’était pas dans l’état d’esprit du lieu et apparemment, vu le visage de Ruby, elle ne l’était pas non plus. Bien qu’il mette ça sur le dos de la relation et de l’échange qu’elle avait eu avec son mac, il ne se doutait pas un instant de qui se cachait derrière frimousse. Non. Il en était loin !
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Sharon McKinley
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Âge : 24 ans Genre : Féminin Occupation : Etudiante le jour, strip-teaseuse la nuit, digne d'un cliché de film bien trop prévisible et revisité à toutes les sauces Quartier : Northside
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Bad Time...Mason & SharonFace à mon manager, j'ai appris à faire profil bas. Je suppose qu'il est au moins aussi dangereux que les types qui fréquentent son bar au vu de comme je l'ai déjà vu en mettre à la porte à coup de pied dans le derrière. Je ne m'aventurerais pas à le provoquer car j'ai bien conscience de ce que ça pourrait bien me coûter et évidemment, je ne le souhaite pas. Je me contente alors d'attendre que le temps passe pendant qu'il peste sur moi. J'aimerais tant racheter ce trou pourri pour avoir le plaisir de le virer et de tout fermer. Mais encore une fois, je ne pourrais m'y risquer. Finalement, l'un des hommes pour qui j'ai dansé – et qui avait plus l'air d'avoir envie de mourir que d'être là – s'approche pour me donner quelques billets en me parlant d'une façon… Pas des plus sympathiques. Je n'ai pas la moindre idée de ce que je suis censée penser de son geste. Peut-être que je devrais lui être reconnaissante malgré tout puisque le manager m'a enfin lâchée. Il m'a arraché l'argent des mains avant même que j'ai eu le temps de dire merci. Et ses foudres viennent à se retrouver sur le client qui fume à l'intérieur… Comme s'il était le seul à le faire. Mais j'imagine qu'il n'y a que les amis de monsieur qui peuvent se le permettre. Sans commentaire. Je m'écarte d'eux pour retourner au travail. Au vu de ce que je suis payée par rapport à ce que je rapporte, j'aurais sûrement fini mes études et trouvé un travail avant d'avoir réuni l'argent pour m'enfuir de cette maudite ville. Si je flâne, ça ne sera que pire.
Je me dois d'enchaîner les heures sans me plaindre, en m'efforçant d'être gentille avec des hommes qui pour la plupart me dégoûtent totalement. Mon but c'est de leur faire lâcher un maximum d'argent en un minimum de temps. Ma mission c'est d'être rentable au possible même si j'avoue que la moindre minute passée dans cette boîte d'enfer me donne l'impression de passer une éternité dans un quelconque bagne où ma place n'est pas. Ma place n'est pas ici. Je n'aurais jamais la moindre place à Riverdale de toute façon. Je hais mon père de m'avoir traînée dans cette ville affreuse. Je le déteste de n'avoir donné aucune importance à mon avis. J'aurais pu me débrouiller s'il m'avait laissée dans ma ville d'origine et tout aurait été si beau. Ici, je me dois de me débrouiller mais absolument différemment. Je dois le faire salement pour éviter d'attirer les soupçons… Et à présent pour éviter d'être dénoncée. Je fais onduler mes courbes en flattant l'ego de clients qui ne reçoivent probablement jamais de compliments s'ils ne payent pas pour les entendre.
Ayant passé la majorité de la soirée dehors, à fumer des cigarettes et à boire des bières qu’il allait ponctuellement chercher à l’intérieur en ramenant les verres vides, il préférait s’isoler de ces collègues qui – au bout d’un moment – n’avaient même plus remarqué l’absence du pilote… À chaque fois qu’il rentrait pour commander, il jetait un œil à leur table, histoire de s’assurer qu’ils étaient toujours occupés à se goinfrer des prestations de ces pauvres femmes… Et dire qu’à une époque, il kiffait ça. Mais aujourd’hui, non. Pas ce soir… !
Même si le froid de la nuit commençait tout doucement à être mordant, il attendait que ça se finisse… Visiblement, ses collègues avaient la ferme intention de faire la fermeture du club ! Et sincèrement, ça commençait à l’emmerder… Il voulait rentrer. Chez lui. Se mettre au chaud et prendre une douche… Il ne comprenait pas leur engouement du moment. Parce qu’il n’était pas dans le même état d’esprit qu’eux et qu’il avait bien d’autres soucis à penser… !
Au bout d’un moment, il remarqua la jeune femme qu’il a défendu – en quelque sorte – tout à l’heure, sortir. Habillée, maquillée et coiffée différemment qu’à l’intérieur, le pilote arriva à la rapide conclusion qu’elle avait terminé sa prestation de la soirée. Il vit qu’elle l’avait remarqué. Il lui fit un signe, par politesse tout simplement et n’attendait pas réellement de retour… Il se doutait bien que ce genre de femme avait sans doute l’habitude d’être harcelée pour un service peut-être plus ‘particulier’ alors, il préféra ne pas l’aborder et de ne pas lui demander si elle allait bien. Elle pourrait sans doute mal l’interpréter… Mais évidemment, c’est à ce moment-là que ses collègues choisissent de sortir. Bourrés. Plein comme toute la Pologne, riant fort et titubant en bande, ils remarquent eux aussi Ruby Valentine qui marchait sur la route du retour… Et évidemment, comme si c’était aussi clair que de l’eau de roche, prévisible comme pas permis, ils l’accostèrent, essayant – bien entendu – de l’arrêter pour bénéficier d’un petit striptease privé, en dehors de l’établissement…
Mason intervint rapidement. Lui qui les attendait pour pouvoir rentrer chez lui, le voilà obligé d’intervenir pour les arrêter et les éloigner. Ils n’avaient pas eu de gestes déplacés, et heureusement. Une main sur son épaule pour l’arrêter et une autre main sur le bras pour essayer de la persuader. Mais non. Le pilote, condescendant, leur fit remarquer qu’ils n’avaient pas à faire ça et que s’ils insistaient, il leur foutrait un pain. Eux, n’étaient clairement pas en mesure de se battre et ils avaient quand même la présence d’esprit de s’en rendre compte ! Demi-tour de la troupe, Mason s’assura qu’ils ne tenteraient pas une deuxième fois…
La clope entre les doigts, aux côtés de la jeune femme, il se retourna sur elle et lui demanda :
« Est-ce que ça va ? … »
Lui demanda-t-il d’une façon bienveillante, sans vouloir se montrer lourd, comme elle devait en avoir l’habitude…
« Excuse-les, ils sont bourrés et assez excités apparemment… »
Ajoute-t-il ensuite, avant qu’elle ne réponde, histoire de tout de même poser une marque de maturité dans cette soirée… Puis, il attrapa son paquet de cigarette et le tendis machinalement à Ruby, pour lui en proposer une. Elle devait peut-être un peu secouée et c’était un geste qu’il fit en toute amitié.
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Sharon McKinley
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Bad Time...Mason & SharonJe préfère tout naturellement ne pas faire plus attention que cela aux clients du club, ça évite certains malentendus dont je ne veux absolument pas. Alors certes, je n'ai pas rendu son geste à l'homme que j'ai vu en sortant, mais je préfère un maximum limiter les risques. Ce n'est pas parce qu'il m'est brièvement venu en aide plus tôt que ça fait forcément de lui quelqu'un de fréquentable. Même le diable sait se faire aimable pour attirer ses proies. Je continue mon chemin avec pour projet de rejoindre l'arrêt de bus le plus proche qui me permettra de rentrer chez moi. Bien malheureusement, mon trajet à pieds se voit entravé par une bande de types bourrés comme des barriques qui, sans surprise, m'abordent pour demander des extras d'une façon absolument insistante et dérangeante.
« Je ne fais pas ce genre de chose. »
Que ça soit danses privées hors de la boîte ou des choses bien plus coquines, ça ne fait pas partie des choses que je suis prête à faire. Bien que j'ai l'air d'être tombée bien bas, je n'en ai pour autant pas perdu tout mon respect de moi-même. Il ne faut tout de même pas abuser. C'est une chose qui ne se produira jamais. J'ai beau leur assurer et leur répéter que je ne compte pas céder à leurs caprices, ils ne semblent pas vouloir l'entendre. Et honnêtement, je suis bien trop effrayée par ces hommes pour aller au-delà de ce que je fais déjà. Je me sens de plus en plus écrasée par le poids de l'angoisse lorsque je me prends à penser aux différents faits divers que l'on peut voir partout dans le monde. Les scénarios s'enchaînent dans ma tête à toute vitesse, ça me semble durer une éternité, alors que j'essaye de me sortir de là. Et puis encore le même homme revient. Encore lui. Et il est de mon côté, fait comprendre aux autres que leur comportement est incorrect et qu'il n'hésiterait pas à user de violence contre eux s'ils osaient continuer leur manège. Je suis totalement soulagée quand les types alcoolisés tournent les talons. Je vais même jusqu'à en soupirer sans la moindre discrétion. Je les observe s'éloigner avant de reporter mon attention sur mon sauveur de la soirée lorsque j'entends sa voix.
« Oui… » dis-je, tout de même un peu secouée. « Merci. »
Je ne me ferais décidément jamais à ce genre de chose. C'est impossible. Mais grâce à lui, je ne m'en sors que choquée, c'est bien mieux que de se faire littéralement agresser.
« J'ai de la chance que vous soyez encore dans les environs. »
Et je n'exagère pas. Qui sait ce qu'il se serait passé s'il n'avait pas été là pour les interrompre… Je ne préfère même pas imaginer, j'espère pouvoir rapidement arrêter d'y penser, mais mon coeur bat encore à tout allure sous les effets de la panique que j'ai ressenti il y a un instant à peine.
« Je ne fume pas, merci. » dis-je en accompagnant mes paroles d'un petit geste de négation.
Je ne suis pas sûre que ça m'aide à grand-chose. Je n'ai encore jamais fumé de ma vie mais de toute façon, ce n'est pas une chose qui me tente. Je trouve que rien que l'odeur est suffisante pour me convaincre que ce n'est pas une bonne idée de fumer.
« Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous remercier ? »
Après un soupire significatif, elle remercie le pilote de son intervention, en lui affirmant qu’elle allait bien. Mason acquiesça alors. Elle ajouta tout de même : « J'ai de la chance que vous soyez encore dans les environs. » Léger haussement d’épaule, accompagné d’un sourire en coin lors d’une énième taffe prise, le pilote savait qu’ils n’étaient pas bien méchants… Très joyeux, ils profitaient de cette soirée du mieux qu’ils pouvaient. Mais les connaissant, jamais ils n’auraient été jusqu’à forcer la jeune femme à prodiguer d’autres services pour lesquels elle serait dans l’illégalité la plus totale ! Pour Mason, elle exagérait un petit peu, même s’il connaissait la réalité de l’actualité. Heureusement pour eux, ils n’étaient pas dans ce genre de scénario dramatique dont se nourrissent les média pour effrayer et indigner la population à travers le monde.
Proposition d’une cigarette refusée. Ruby ajouta alors : « Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous remercier ? » Le pilote arqua les sourcils et en soufflant sa fumée sur le côté pour ne pas gêner la non fumeuse, il lui rétorqua spontanément :
« Ho nan t’tracasse ! C’est cool… J’suis du genre à aider mon prochain. »
Dit-il, avec un léger rictus sur la fin, afin de signifier à la jeune femme qu’il faisait partie de ceux qui aiment rendre service aux autres, tout naturellement. Sans forcément attendre quelque chose en retour. Croyant, le pilote, certes dans une boite de striptease, est du genre bienveillant avec les personnes dont son sentiment lui laisse deviner qu’ils sont en difficulté. C’est pire qu’instinctif… !
Un peu plus mal à l’aise, il lui demanda ensuite :
« J’ai vu la réaction d’ton boss tantôt.. Est-ce que.. Est-ce que tout va bien ? J’veux pas m’mêler de c’qui m’regarde pas mais,… j’dois avouer que t’avais pas l’air à l’aise… »
Lui demanda-t-il en toute bonne foi, tout en surveillant au loin, ses collègues bourrés. C’est vrai que la réaction du Mac lui avait laissé supposer qu’il était peut-être un tyran avec ses filles… Pas au point de les mal traiter mais, la maltraitance à bien souvent d’autre formes que celle des coups physiques. Mason préféra en profiter qu’ils étaient assez loin de la boite pour pouvoir se permettre ce genre de question. ,… j’dois avouer que t’avais pas l’air à l’aise… Autrement dit, Mason pensait qu’elle n’avait pas vraiment l’air d’être à sa place mais, qui est-il pour en juger ?!
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Bad Time...Mason & SharonIl ne veut rien en guise de remerciement pour son aide et je trouve que c'est une réponse plus que parfaite. Je trouve que ne pas souhaiter de récompense quelle qu'elle soit après avoir apporté son aide à quelqu'un, donne une certaine valeur à un homme. Je me contente de hocher la tête en lâchant un petit « très bien... », qu'aurais-je bien pu faire de plus ? Je ne vais ni insister, ni faire ses éloges pendant une éternité, cela ne serait que de trop. Il n'a même pas l'air d'attendre de recevoir tant d'égards non plus, ses agissements semblent naturels à ses yeux, totalement désintéressés. Il a simplement replacé les choses comme elles devaient être et c'est très bien.
Je pensais simplement m'en aller après ceci, mais l'homme semble vouloir s'attarder à discuter. Ou tout du moins… Il semble ressentir une certaine inquiétude. Et si mon souhait sur l'instant est de rester stoïque, impassible et de balayer ses doutes d'un revers de la main… Il touche droit dans le mille avec sa remarque et moi-même, je me rends compte que l'expression de mon visage me trahit grandement. Comment pourrais-je nier et me défiler rapidement après avoir fait cette tête ? Bien qu'habituée à mentir, c'est bien la première fois que l'on s'adresse à moi à propos de ça et je me sens… Mal à l'aise. Si mal à l'aise que je reste silencieuse de longues secondes à fixer mon vis-à-vis comme si je cherchais à sonder s'il est un allié de mon chef ou s'il s'inquiète réellement. Mais très franchement… Au vu de ce à quoi j'ai assisté plus tôt, ça m'étonnerait bien qu'il y ait quelque complot que ce soit dans ce genre là. Je suis bien trop insignifiante et ils ont tout autre chose pour me garder bien docile.
« Je… N'avez-vous jamais été grondé par votre chef ? Ce n'est jamais bien agréable… » lui répondis-je finalement. « Je n'ai pas fait les choses aussi bien que je l'aurais dû, il me l'a simplement fait remarquer. »
Je soupire doucement. Je ne peux nier le fait que ça s'est pas très bien passé mais je n'ai pas non plus envie de me la jouer victime et de me plaindre. Je ne connais pas cet homme et puis ce n'est pas comme s'il pouvait faire quoi que ce soit pour moi.
« Vous n'aviez pas l'air dans votre élément dans le club non plus, est-ce que vos amis vous ont forcé la main pour venir ? »
« Je… N'avez-vous jamais été grondé par votre chef ? Ce n'est jamais bien agréable… » Regard vers le sol, rictus du pilote. Bien vu. « Je n'ai pas fait les choses aussi bien que je l'aurais dû, il me l'a simplement fait remarquer. » Le pilote acquiesce. Il sait bien évidemment ce que c’est, comme tout le monde. Ignare du monde sexy auquel elle appartient. Il sait juste que certaines filles sont parfois abusées. Il ne fait pas partie de ces partisans-là ! Il ferait plutôt partie de ceux qui courent maladroitement à la rescousse des demoiselles en détresse. Les cavaliers qui se cassent la gueule lorsqu’ils accourent, mais que mêmes les écorchures sur leurs visages déjà marqués, n’arrêteront pas. Justicier de pacotille. Égalitariste dans l’âme.
Elle soupire doucement pendant que le pilote tire sur sa cigarette. Ses mots font échos aux nombreuses fois où il ne contentait pas son boss… En tout cas, ici, à Riverdale, l’adaptation est difficile. Lorsqu’on est un pilote, champion, génie en mécanique et que le boss te fiche la paix parce qu’il a confiance en tes compétences et que les seuls prises de tête restent du technique, du mécanique, des mathématiques, de la logique, des moyens chimiques pour améliorer un moteur déjà surpuissant, et qu’on redescend au statut d’un bête mécanicien de garage de quartier où les choses doivent être faites comme le boss l’entend, se foutant parfaitement du passé et des compétences de ses employés,… ça fait mal. Très mal. L’esprit est davantage moins exploité que les petites mains qu’il incarne. Il ne te demande pas de réfléchir, mais d’agir… Prise de tête d’un autre ordre.
« Vous n'aviez pas l'air dans votre élément dans le club non plus, est-ce que vos amis vous ont forcé la main pour venir ? » Rictus déviant encore le regard du pilote de la réalité… Haussement de sourcils, accompagnant sa réponse :
« Vous avez l’œil mademoiselle Ruby Valentine ! Dit-il d’une façon quelque peu sarcastique pour essayer de se débarrasser de son léger malaise. Disons que j’suis encore nouveau dans l’coin donc, pas encore à l’aise avec ce genre de familiarité… Dit-il en montrant du pouce, la direction que ses collègues venaient de prendre. Laissant un silence qui ponctuait sa réplique, Mason, sur un ton sincère ajouta en lui tendant la main : … J’m’appelle Mason. Mason Marshall. »
Lui avait-il confié. Il l’avait fait dans le but de se présenter tout simplement. Il n’attendait pas qu’elle se révèle à lui. Ruby Valentine pouvait lui suffire. De toute façon, ils ne se reverraient sans doute jamais après ce soir… Sauf si Mason prend au goût à ce genre de sortie, mais pour l’instant, ce n’est pas son kiff… Même si ça l’a été par le passé, aujourd’hui, purgé de ces conneries, il se concentre sur la reconstruction d’une vie stable.
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Âge : 24 ans Genre : Féminin Occupation : Etudiante le jour, strip-teaseuse la nuit, digne d'un cliché de film bien trop prévisible et revisité à toutes les sauces Quartier : Northside
s h a r o n & a l o n s o ; Jesus is risen, it's no surprise, even he would martyr his mama to ride to hell between those thighs. The pressure is building at the base of your spine, if you gotta sin to see her again then you're gonna lie, lie, lie. She'll make you cry, you'll sell your soul to be back in her bosom. Gladly now she suck you dry and still you'll cry to be back in her bosom, to do it again. ( rev 22:20 - puscifer )
Bad Time...Mason & SharonÉtrangement, même s'il ne dit rien, l'expression qu'affiche son visage me laisse à penser qu'il me comprend. Il n'a même pas à ouvrir la bouche et je ne saurais dire si ça me peine ou si ça me rassure. Il est rare que je me sente comprise. J'ai noué très peu de liens à Riverdale, à vrai dire et je n'ouvre mon cœur à personne. Ce que je porte en moi ne peut décemment pas être partagé avec autrui, j'en suis consciente et je garde tout pour moi, même si parfois c'est tout de même lourd et déprimant. Je me suis balancée moi-même dans un piège qui s'est refermé sur moi, maintenant il ne me reste plus qu'à tenir bon jusqu'à voir une voie qui me permettra de sortir. Et ce jour-là, ça sera celui où je pourrais quitter Riverdale sans jeter un regard en arrière. M'en aller et ne plus jamais revenir dans cette ville de malheur. J'ai été arrachée de ma vie si belle et lumineuse pour me retrouver dans une ville grignotée par la noirceur de tous les côtés. Je ne pourrais supporter de devoir faire ma vie ici.
Suite à ses remarques, je ne peux m'empêcher de lui en faire une à mon tour, à propos du fait que lui non plus n'avait pas l'air des plus à l'aise dans le club. J'y vais même de ma petite théorie et on dirait bien que j'ai visé dans le mille.
« Ce n'est pas une chose rare d'assister à ce genre de chose. » lui dis-je.
Si beaucoup de clients viennent de leur propre chef, il y a aussi ceux qui sont entraînés par d'autres et qui semblent regretter leur venue dès qu'ils ont mis un pied à l'intérieur de la bâtisse. C'est une chose tout à fait compréhensible à mon avis. Si j'étais un homme, je doute que ce genre d'ambiance me mettrait à l'aise. Après tout, tous ne pensent pas nécessairement avec ce qu'ils ont entre les jambes, n'est-ce pas ?
« Je tâcherai de m'en rappeler, monsieur Marshall. »
Je serre sa main de ma main gelée, il fait si froid dehors, je suis bien contente d'avoir un bon manteau sur le dos pour ne pas grelotter de toute mon âme. Sa paume me paraît presque chaude sur l'instant, pendant le temps que dure notre poignée de main. Je ne donne pas mon vrai nom, après tout… Il a déjà mon pseudonyme pour pouvoir s'adresser à moi, je me retourne tout aussi bien en l'entendant qu'en entendant un « Sharon McKinley ».
« Avez-vous pu vous adapter aux autres aspects de la ville ? »