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Âge : 48 ans Genre : Féminin Occupation : Reine des Serpents du Southside et de Toledo. Co-gérante d'un garage avec Jørgen. Mécano dans ledit garage. Maman de 2 adolescents. Quartier : Southside
Date d'inscription : 09/02/2019 Messages : 85 Points : 295 Avatar : Gina Gershon Crédits : Signature par Crack in Time & avatar par Synyster (merci mon chou)
Ace of SpadesJørgen Kristiansen & Gladys JonesRiverdale n’a pas vraiment été une ville que Gladys a gardé dans son coeur, même si elle y a vu le jour, y a grandi et fondé sa famille. Elle a toujours senti qu’il y avait quelque chose de mauvais au coeur de cette petite ville. Comme un poison qui ne demandait qu’à se propager un peu partout. Bien malgré ce que les gens en disent, cette partie pourrie de Riverdale n’a pas pris racine dans le Southside tant rabaissé pour ses gangs et le manque d’argent qui fait de ce quartier, l’un des plus pauvre de la ville. Mais cette pourriture vient bien du Northside, là où tous les habitants ont un balai coincé dans le cul et se disent au-dessus des autres, sans jamais prendre la peine de balayer devant leur porte avant de critiquer les voisins du sud. Finalement, ça n’a été qu’une question de temps avant que tout éclate. Gladys est persuadée qu’au-delà les affrontements de gangs, il y a quelqu’un qui tire les ficelles et que ce quelqu’un est l’un des fourreaux à balais du Nord. Elle ne pouvait que revenir, quitter Toledo pour réapparaître à Riverdale. Peut-être panser les plaies de son coeur, mais surtout veiller sur ses petits comme le ferait une lionne.
Gladys n’était pas revenue sans le sous. Ses économies sont assez conséquentes mine de rien, mais elle ne désirait pas avoir à taper dedans pour survivre, alors que cet argent pourrait servir aux études de Jughead et Jellybean, s’ils désiraient, dans un futur plus ou moins proche, en suivre l’un comme l’autre. Pour garder son butin bien au chaud et à l’abri de toute tentation, il lui fallait trouver un job. A sa grande surprise, elle était tout juste de retour, qu’elle apprenait la sortie de prison de Jørgen, un vieil ami. Ce dernier avait reprit ses activités, notamment en rouvrant son garage. C’était bien tout ce qu’il fallait à Gladys, qui traîne dans la mécanique depuis qu’elle est en âge de brandir une clé à molette.
La femme Jones avait quitté le motel dans lequel elle était descendue pour retourner dans le repère des Serpents. Les choses étaient différentes, mais pas le garage devant lequel, elle s’arrêta. L’établissement était comme dans ses souvenirs et par chance, il ne semblait pas avoir subi les guerres des gangs pendant l’absence de son propriétaire. Elle en fit le tour, trouvant la grande porte ouverte et apercevant son vieil ami le nez sous un capot.
« Jørgen Kristiansen…un homme enfin libre. »
Tout comme beaucoup de Serpents, Gladys n’avait pas cru un seul instant qu’il ait trempé dans un trafic de drogues. Mais malheureusement, la voix des personnes du gang ne semblait pas intéresser les juges et avocats, ce qui n’était pas un scoop au vue de la réputation que toute la ville faisait aux Southside Serpents. Elle s’avança un peu plus, entrant à présent dans le garage, les talons de ses longues bottes claquants légèrement à chacun de ses pas. Son regard sillonna l’horizon, pour se reposer sur Jørgen, ainsi que sur la bagnole qu’il était en train de bidouiller.
« Une Mustang Shelby de 66. Jolie caisse, c’est la tienne ? »
Une magnifique Mustang Shelby de 1966, d’une couleur noire sans plus aucune trace d’impact, ni même de bosse. Depuis son retour, Jørgen avait rouvert son garage certes, mais les clients ne s’étaient pas encore bataillé pour venir chez un Southside Serpent. A moins que ça soit le fait qu’il ait fait de la taule pendant cinq ans qui dérange ? Encore que s’il avait été coupable, il veut bien que ça refroidisse un paquet de monde, mais il était innocent. ‘Fin bon, il ne comptait pas se battre non plus et il avait récupéré ses vieux potes qui emmenaient motos et voitures. Ce n’est pas en quelques jours, qu’il allait avoir un agenda overbooké sur des semaines, de toute façon, il le savait bien. Le temps que la petite routine ne s’installe, bien qu’il ne soit pas homme à aimer que sa vie soit planifiée par avance. Mais par les temps qui courent, il faut savoir se satisfaire de pas grand-chose … ou non. Il avait mis son temps à profit pour rester un peu avec ses fils, fraîchement récupérés d’une façon pour les moins douteuses, mais aussi pour s’offrir ce petit bijou, qu’il retapait seul. Il avait arrangé les petites traces de griffure qu’écopent malheureusement tous les bolides de nos jours et les bosses n’étaient déjà plus qu’un lointain souvenir. L’intérieur était irréprochable, flambant neuf et pour cause, il en avait passé des nuits blanches là-dessus. Maintenant, il ne restait plus qu’à faire ronronner ce moteur. Capot ouvert, Miky était penché, une bière ouverte sur le tas de jantes, non loin de lui. Il ne s’attendait pas à recevoir de la visite de si bon matin. Les Serpents ne sont pas connus pour être matinaux, sauf les gosses qui vont à l’école et encore. Mais cette voix, il la connaissait que trop bien, souriant déjà en coin avant de se redresser, prenant soin de ne pas s’assommer dans le capot ouvert.
« C’est pas vrai. Gladys Jones, le retour de la reine des Serpents. »
Il attrapa un chiffon, s’essuyant les mains comme il le pouvait, avant de saisir sa bouteille de bière et d’en boire une gorgée. Gladys et lui se connaissent depuis des années maintenant. Ils ont même été scolarisés dans le même lycée et c’était son binôme en biologie. Grand moment qu’un duo entre eux deux et il ne peut que s’en souvenir comme s’il s’agissait de la veille. Cette nana-là a plus de couilles que bien des mecs n'auront jamais. Il s’approcha un peu, jetant un œil à la caisse sur laquelle il bossait depuis des jours maintenant, lorsqu’elle lui demanda si c’était à lui.
« Je l’ai récupéré dans un état lamentable, mais elle est presque comme neuve maintenant. Je la retape pour Sander. »
Il sait bien que son rejeton a fait beaucoup de conneries en son absence, même s’il ne sait pas encore quoi exactement, ni même quelle proportion ça a pu prendre. Quelque part, il ne peut pas lui en vouloir, il lui manquait une figure paternelle durant des années, il fallait bien qu’il se construise, surtout en plein coeur de l’adolescence. Seulement maintenant qu’il a de nouveau son père, il a plutôt intérêt à se tenir à carreau, faut pas non plus exagérer.
« Si tu veux une bière, il y en a dans le frigo derrière toi. »
Jørgen avança jusqu’à une étagère et coupa la musique. Lorsqu’il est seul, travailler avec une bière et un bon vieux groupe qui tourne, il n’y a rien de tel pour faire son bonheur. Là, en l'occurrence, c’était un bon vieux Motörhead (oui oui j’ai reconnu le titre du rp), qu'il stoppa non loin de la fin du morceau.
« Que puis-je faire pour toi ? J’imagine que de si bon matin, ce n’est pas une visite de courtoisie. »
Gladys Jones
Wish You Were Here
Âge : 48 ans Genre : Féminin Occupation : Reine des Serpents du Southside et de Toledo. Co-gérante d'un garage avec Jørgen. Mécano dans ledit garage. Maman de 2 adolescents. Quartier : Southside
Date d'inscription : 09/02/2019 Messages : 85 Points : 295 Avatar : Gina Gershon Crédits : Signature par Crack in Time & avatar par Synyster (merci mon chou)
Ace of SpadesJørgen Kristiansen & Gladys JonesVoilà qui était intéressant, un Serpent de son passé revenu dans le monde des vivants. Jørgen avait été un ami au lycée, puis un Serpent officiellement. Il était aussi un proche du couple Jones, au point qu’il avait fait de Gladys la marraine de son deuxième fils. Il n’avait pas été témoin de la descente en enfer de la famille de FP étant en prison, mais elle savait que maintenant qu’il était sorti, il ne laisserait plus son pote d’enfance se détruire de cette façon. Une personne de plus sur qui compter pour ramener le chef des Serpents à la raison. Et Gladys était bien contente de le savoir enfin libre, lui qui était innocent et avait été enfermé de façon injuste en prison.
« En chair et en os… C’est bon de te voir enfin libre. J’espère au moins, qu’ils t’ont indemnisé pour ces années d’emprisonnement. »
Dans le milieu des Serpents et des gangs, la justice, personne n’y croit. Le Shérif n’est qu’un pourri qui s’en prend toujours aux mêmes personnes. Elle ne l’a jamais porté dans son coeur celui-là. Même à l’époque du lycée, c’était monsieur je sais tout mieux que tout le monde. Mais, Gladys pouvait se douter que l’homme en face d’elle, avait envie de parler d’autre chose que des années qu’il a vécu à l’ombre, derrière les barreaux. Alors elle aiguilla elle-même la conversation sur la voiture dont il était en train de s’occuper. Avec un mince sourire sur les lèvres, elle l’écoutait en parler comme d’une pièce rare et elle l’était de toute façon. Mais ce qui élargit son sourire, c’est de se rendre compte qu’il faisait tout ça pour l’un de ses fils, maintenant en âge de conduire. Jørgen a toujours été un peu comme FP. Il n’est pas doué pour dire les mots qu’il faut à ses gosses, mais par ses gestes et ses agissements, il est facile de savoir qu’il les adore ses gamins. Enfin, Gladys a vécu bien des années aux côtés de son biker à elle, alors c’est le genre de détails qui lui sautent aux yeux tout de suite.
« Il en a de la chance Sander. Avoir une Mustang pour première bagnole, c’est le rêve de tous les gamins… Il doit avoir grandi maintenant ? La dernière fois que je l’ai vu, il avait quoi ? Onze ans ou peut-être douze. Il va en faire tomber des nanas avec une caisse comme celle-là. »
Ce n’est pas un secret, les filles aiment les ”mauvais garçons” et quand ils ont une moto ou une voiture comme celle-là, c’est encore mieux. Elle tourna la tête vers le frigo qu’il lui désigna. Ses talons claquèrent à nouveau à chacun de ses pas, quand elle ouvrit la porte blanche et s’attrapa une bière, qu’elle décapsula avec la boucle de sa ceinture. C’était le matin, mais on ne refuse pas une bonne bière. Et étant donné qu’elle n’a pas beaucoup fermé l’oeil de la nuit, c’est comme s’il s’agissait d’une journée à rallonge, son organisme n’avait même plus la notion du temps à ce moment-là. Mais bien sûr, son ami savait que si elle venait de si bon matin, c’est qu’il y avait une raison. Peut-être un peu plus d’une.
« Je ne suis pas encore rentrée au mobil-home. Je ne voulais pas les prendre par surprise au lever du lit. FP n’est généralement pas du matin et il a toujours un caractère de chacal avant qu’il soit minimum onze heure. »
Elle souriait mais c’était un peu vrai. Jørgen était la première personne qu’elle venait voir, contente qu’il ne soit plus en prison, mais aussi pour lui demander un service.
« Et je sais que sortir de prison est une épreuve difficile. J’imagine que pendant tout ce temps, tes factures sont restées impayées. Je connais ça, crois-moi. J’ai une proposition à te faire. Ce garage me tient à coeur, j’y ai passé beaucoup de temps quand j’étais petite et même à l’adolescence. Mon père m’y a appris à démonter et remonter un moteur dans sa totalité, ici-même. Pour éponger tes dettes, je te propose de racheter la moitié du garage. C’est toujours mieux que si les Lodge venaient par te tomber dessus. Je parviendrais à te ramener plus de clientèle et en prime, tu sais que je me débrouille en mécanique. Il me faut un boulot si je veux pouvoir aider FP à remonter à la surface. J’ai de quoi te racheter la moitié de ton affaire et faire en sorte qu’on y soit tous les deux gagnants. »
Gladys but une nouvelle gorgée de bière, s'avançant tout en regardant au loin, dans la pièce. Un sourire naissant au coin de ses lèvres, elle n'en avait pas terminé, loin de là.
Indemniser ? Comment dire ? Non, l’état a surtout fait en sorte de le sortir au plus vite du fin fond de sa cellule, avec le secret espoir qu’aucune poursuite ne soit engagée à leur encontre. Des beaux profiteurs qui n’ont aucun scrupule à avoir laissé moisir un type innocent en taule, pendant plus de cinq ans. Mais il ne voulait pas assombrir le tableau et ne s’occupait pas non plus du reste, laissant ses avocats gérer à sa place. S’ils obtiennent quelque chose, ainsi soit-il, mais dans le cas contraire, il n’en mourra pas.
« Mes avocats y travaillent, en attendant je fais surtout de mon mieux pour oublier ces cinq dernières années. »
Il est rare de croiser des femmes avec qui, il est possible de tenir une conversation autour d’une bagnole datant d’il y a quelques décennies en arrière. Gladys Jones était pourtant ce genre de femmes et Jørgen en était bien content. Il n’aurait voulu personne d’autre qu’elle pour associée dans son garage. Ses lèvres s’étirant en un large sourire, il était ravi que son choix de véhicule soit approuvé. Ramassant tout son bordel, son genou craqua lorsqu’il se releva. Cette bagnole allait encore lui donner quelques heures de boulot, mais le jeu en vaut la chandelle. Bien qu’il n’ait pas parlé voiture avec Sander, il se doute bien que le jeune garçon n’en sera pas moins surprise et heureux de se trimbaler au volant de ce futur bolide.
« C’était dans ces eaux-là oui. Mais tu sais, si j’ai bien réussi quelque chose dans ma vie, c’est mes gosses. Je ne me fais pas de soucis pour Sander. Avec le physique qu’il se trimbale, il ne risque pas d’être souvent célibataire. »
Il avala une gorgée de bière, jetant un œil à la femme de son frère de coeur. Ce n’était pas tant une nouveauté qu’elle aimait les voitures, mais il comptait bien lui faire une confidence sur celle-ci.
« Et j’ai bien l’intention de changer le moteur un peu trop poussif, pour y coller un V8. J’ai déjà des contacts qui en possèdent, tout droit tiré de nouvelles versions de Mustang. J’attend de faire baisser les prix et je prend au plus offrant. »
Naturellement, comme toutes les personnes que Gladys allait croiser sur son passage, certaines interrogations grandissaient dans l’esprit du bras-droit de FP. Premièrement, ce dernier était-il déjà au courant que sa femme était de retour en ville ? Si venant de certaines personnes, c’est déplacé et simplement lié à une jalousie vis à vis de Gladys, parce que le Leader des Serpents n’est pas en reste pour faire craquer de la gonzesse avec son physique de bad-boy largement assumé, pour Jørgen il s’agit juste d’une certaine crainte. Crainte que ceux qu’ils considèrent comme frère et sœur finissent par se déchirer. Souriant à la réponse de son amie, il acquiesça d’un geste de la tête. FP n’est pas du matin. Il ne l’a jamais vraiment été.
« Aussi loin que je m’en souvienne, le matin, il fallait s’armer de pincettes pour lui parler. Avec le temps, ce détail n’a toujours pas évolué. Je le reconnais bien là. »
Parler de ce type lui redonnait toujours le sourire. Ils en ont tellement vécu des aventures tous les deux, au point où ils n’ont aucun secret l’un pour l’autre et se disent absolument tout sur tout. Les Jones sont une famille pleine de surprise et il ne croyait pas si bien penser. Eut-il seulement fini de déglutir sur une nouvelle gorgée de bière, que Gladys lui proposa de racheter une partie du garage. Qui de mieux que sa soeurette de coeur pour occuper ce poste ? Dans d’autres circonstances, surtout avec d’autres personnes restons honnêtes, Jørgen aurait refusé en bloc et surtout, l’aurait mal pris qu’on lui fasse une telle proposition. Mais venant d’elle, c’était différent. Cet endroit appartenait autrefois au père de Gladys. Il y a quelque chose de sentimental pour elle également et ce n’est pas juste une façon de s’imposer. En plus, elle avait de très bons arguments, à la fois parler des factures entassées des Kristiansen et sur cinq années, ça en fait des paquets. Mais aussi de terminer en disant que c’est pour tenter de sortir FP des problèmes, en le remontant complètement.
« Si tu t’occupes de la paperasse, du planning et des embauches, on fait affaire… En ce qui concerne FP, il m’a dit qu’entre vous, il y avait eu des tensions, notamment à cause de ses choix douteux. Je suis désolé de ne pas avoir été présent pour lui botter le cul avant qu’il ne s’enfonce plus encore. Mais maintenant que je suis là, s’il déconne, n’hésite pas à me le dire. J’ai le privilège d’être le seul de ses amis qu’il écoute sans se braquer quand je souligne ses conneries. Un peu comme il le fait avec moi, maintenant que j’y pense. »
Pour ce qui est du cours de biologie, les souvenirs lui revenaient d’un seul coup en mémoire. Le genre de souvenirs qu’il n’oubliera sûrement jamais et ça le faisait encore ricaner à l’heure actuelle. A l’époque du lycée, le prof en avait fait un binôme de Jørgen et Gladys. Lui, il était vraiment pénible et n’en avait rien à cirer de la bio entre nous. Il était toujours celui qui faisait le pitre à la moindre occasion. Alors quand le jour arriva d’étudier une mygale, au lieu de laisser la bestiole dans son terrarium, il eut la magnifique idée de l’attraper par une patte pour la jeter sur sa voisine, qui n’était autre que Gladys évidemment. Celle-ci était partie dans une crise de nerfs telle, qu’il a bien cru qu’elle allait le massacrer avant la fin du cours.
« Tu ne vas pas te servir de ça comme d’un moyen de pression toute notre vie. N’empêche qu’à un moment, j’ai vraiment pensé que tu allais me tuer. »
Gladys Jones
Wish You Were Here
Âge : 48 ans Genre : Féminin Occupation : Reine des Serpents du Southside et de Toledo. Co-gérante d'un garage avec Jørgen. Mécano dans ledit garage. Maman de 2 adolescents. Quartier : Southside
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Ace of SpadesJørgen Kristiansen & Gladys JonesTirer un trait sur des années perdues n’est pas la chose la plus facile au monde et Gladys l’a appris à ses dépends. Mais elle se contentait de l’écouter dire qu’il désirait oublier. Ne plus y penser serait sûrement possible et encore. Oublier, c’est impossible. Le plus simple restait le changement de sujet. La voiture de collection s'avérait encore la meilleure conversation possible. C’est vrai que Jørgen a bien réussi ses gosses et il en était fier, rien de plus normal.
« Je me souviens que tu n’étais pas en reste non plus, pour faire tourner la tête des filles au lycée. »
Un vrai bourreau des coeurs à cette époque-là. En plus, il traînait avec l’autre beau gosse du bahut, FP. Et ils en ont eu des filles qui se sont succédées à leurs bras. Et, à ce moment-là, Gladys était déjà amoureuse de lui. Ils se tournaient d’ailleurs autour, se cherchant l’un et l’autre. Par chance, les deux hommes se sont considérablement calmés une fois qu’ils se sont mariés. Si FP trompait toutes ses copines de lycée, il ne l’a jamais plus refait une fois en couple avec Gladys et même bien avant leur mariage.
Reluquant la voiture, elle buvait de temps à autre, une gorgée de bière également. C’était un sacré beau bébé et la révélation que son meilleur ami lui faisait, ne pouvait que la faire sourire. Le contraire l’aurait étonné. Il avait cette facilité à obtenir ce qu’il voulait quand ça touchait à la mécanique, qu’elle ne se faisait aucun soucis sur le résultat de ses recherches. Elle pourrait même l’y aider, ayant tenue une casse auto en plus du centre d’appels, lorsqu’elle était encore à Toledo. Il va de soi qu’elle n’a pas vu de Mustang y passer, mais elle a un paquet de contacts qui doivent en connaître un rayon sur la question. Et naturellement, comme pas mal de personnes qui l’ont recroisé dernièrement, les interrogations sur FP et elle, ne se faisaient généralement pas attendre. Gladys n’a rien à cacher à ce sujet, encore moins à son meilleur ami. Elle lui a toujours tout dit, elle ne voit pas pourquoi ça changerait de sitôt.
« Et les lendemains de cuite, sa matinée durait quasiment toute une journée entière. »
Elle souriait parce qu’il s’agissait du passé et en y repensant, c’était toujours amusant de se ressasser des moments passés entre eux. Mais à l’époque, ça ne la faisait pas rire du tout. Surtout qu’à côté, il fallait continuer à faire vivre tout le monde, alors que le chef de famille se barrait en couille. Heureusement que c’est fini tout cela et qu’il est maintenant possible d’envisager un futur meilleur, surtout côté fiances. Et c’était pour cela qu’elle proposait à racheter une partie de ce garage. A la condition qu’elle s’occupe de la paperasse, c’était ce que Jørgen voulait et pourquoi pas ? Elle se débrouille pas trop mal là-dessus. Cette journée aura plutôt bien débuté. Gladys s’est trouvée du boulot, même mieux que cela, elle devint associée à son ami de toujours, dans le garage que son père avait créé de son vivant. En plus, il lui promettait de veiller à ce que FP ne retombe pas dans les ennuis et l’alcool. De tous ses amis, elle en est persuadée que Jørgen ne le lâchera jamais. Pas comme certains qui lui ont tourné le dos lorsqu’il avait des problèmes, l’enterrant même un peu plus encore.
Les souvenirs de lycée sont mémorables, surtout en traînant avec des mecs comme Jørgen. Mémorable en bien comme en mal aussi. Elle fronça les sourcils en l’entendant presque jouer la victime dans cette histoire. Mais il était tout sauf innocent.
« Mais elle était énorme cette sale bestiole et je me demande toujours ce qu’il t’est passé par la tête pour me la balancer. Je t’aurais sûrement étripée si je n’avais pas manqué de faire un infarctus. »