Une série d'événements est prévue ! Venez vous inscrire ici pour un peu de mouvement dans la vie de vos personnages !
Si t'aimes le suspens, les surprises et que tu veux un RP en plus, viens t'inscrire à la loterie RP, nous avons besoin de participants pour lancer les jeux ! ♥
N'hésitez pas à privilégier les groupes Hail to the King et l'équipe Ghoulies ces derniers sont en sous-nombre par rapport aux autres !
Les inscriptions pour les Southside Serpents & les Renegades sont maintenant fermées pour les personnages inventés !
Comme les lions par millions par le coeur ne font plus qu'unEnfin le weekend ! J'avais vraiment besoin de me reposer ! Je sais, les adultes n'arrêtent pas de dire que je n'ai que treize ans, je ne peux pas être fatiguée comme ça et le montrer... Mais je suis crevée ! Psychologiquement, c'est assez difficile... Beaucoup de choses se passent depuis quelques jours et je ne sais pas comment aborder les choses. Ma mère vient de débarquer en ville et les émotions ont été fortes. J'ai cru d'abord qu'elle allait me traîner par les cheveux dans sa voiture pour me ramener à Toledo, puis j'ai eu la bonne surprise d'apprendre qu'elle était là pour rester. Ce qui ne ravit pas mon frère autant que moi apparemment... Je ne peux que comprendre Jughead au vu de la situation, bien que je souhaiterais arranger les choses... Personne ne m'écoute...
Le retour de ma mère créé des tensions chez les Jones, des sentiments divisés pour chacun entre la joie, la colère et le doute. Même moi je doute des intentions de maman, alors j'imagine bien que mon aîné ne doit pas être des plus enthousiastes... Je sais que ça lui passera, il aime notre mère malgré ses erreurs et je suis certaine qu'il finira par lui pardonner. J'avais mis du temps à le faire également, mais aujourd'hui je suis plus âgée et je comprends ce besoin de protection, malgré ses promesses de rester et de soutenir mon père dans ses épreuves.
D'ailleurs, je sens une bonne odeur provenir de la cuisine qui me signale que FP Jones est présent. Je sors de son lit qui est plus ou moins devenu le mien au fil des semaines. Le pauvre... Parfois, je dors avec Jug pour qu'il puisse avoir un vrai lit. Et aussi parce que après la fusillade, j'ai mis du temps à pouvoir trouver le sommeil sans sa présence à mes côtés. J'y repense encore par moments, chaque fois que j'entre chez Pops je m'assure qu'aucune personne au regard mauvais ne soit présente pour nous faire du mal... Mais je dors à nouveau seule, sauf quand j'ai besoin d'avoir un des hommes Jones avec moi, parce que je fais encore des cauchemars. Je rejoins mon père dans la cuisine après avoir enfilé un slim à la va-vite histoire de me couvrir un peu, étant donné que je dors en culotte avec un T-shirt large de Nirvana le plus souvent. Il est franchement grand, ça doit être du L vu comment il tombe sur mon épaule dénudée. Je me sens à l'aise comme ça pour dormir, mais je sais que mon père ça le fait un peu flipper parce qu'il voit bien sous le tissu que je deviens une femme et ça, il n'aime pas du tout ! Hihihi
Âge : Un peu plus de 40 ans maintenant. Il ne tient pas spécialement à ce qu'on lui rappelle sans cesse son âge. Genre : Masculin Occupation : Leader des Southside Serpents || Serveur chez Pop's || Papa pas doué de 2 ados Quartier : Southside
Comme les lions par millions par le coeur ne font plus qu'un × ft. Jellybelly & FP
Matin, après-midi et nuit, qu’importe les changements dans son planning, il arrivait toujours à s’adapter. C’était même lui qui négociait avec ses collègues, pour échanger des heures de jours, pour celles plus nocturnes. Avec les filles, ça marchait toujours, parce qu’elles se sentent souvent plus en sécurité avec la clientèle de journée. Des travailleurs qui s’arrêtent pour leur pause repas ou des jeunes du lycée qui viennent tuer le temps entre deux cours, rien de méchant. La nuit, ce ne sont déjà plus les mêmes personnes que l’on y retrouve. Pour la plupart, des drogués, des gens sans toit qui se cherchent un abri. Il y a souvent plus de risques de se faire agresser une fois le soleil couché. FP lui, ça ne le dérange pas, il sait gérer. Qu’il s’agisse des ennuis ou des nuits blanches, ce n’est pas un soucis pour lui. Ça se saurait si les Southside Serpents se couchaient le soir, comme les poules. Toutefois, les dernières heures sont souvent les plus longues. C’est bien entre trois heures du matin et six heures, qu’il y a le moins de monde qui pousse la porte de chez Pop’s. Il faut parvenir à tuer le temps qui ne passe alors plus, jusqu’au lever du jour et à l’arrivée de la relève tant attendue. N’ayant rien de mieux à faire, il s’était assis sur le comptoir et avait observé le lever du soleil en sirotant un soda. Et quand enfin la porte s’ouvrit sur sa collègue, il n’était pas question de perdre une seule minute de son pression temps de sommeil à venir. Lui cédant les clés de la boutique et faisant ensuite voler son nœud de papillon ridicule dans son vestiaire, il troqua sa toque tout aussi stupide contre son casque de moto, enfilant préalablement son cuir.
Le trajet en moto, dans la fraicheur du matin eut malheureusement pour effet de bien le réveiller. Puisque les mains gelées malgré les gants et ses cuisses qu’il ne sentait même plus, FP arriva enfin jusqu’à son mobil-home qui semblait bien calme. La voiture de Gladys n’était pas là. Elle était revenue, ils s’étaient revus et même s’il éprouvait toujours une certaine légère rancoeur – contre elle, mais aussi contre lui, paye ta logique – il gardait une petite once d’espoir qu’elle vive de nouveau avec lui et leurs enfants. En même temps, s’il ne lui en parle pas et ne lui propose rien, elle ne peut pas deviner ses pensées et peut-être que de son côté, elle ne sait pas sur quel pied danser avec lui. En rentrant, il ne se faisait pas de soucis sur la nuit qui s’était déroulée ici. Quand il n’est pas là, les autres Serpents du coin, veille à ce qu’il n’y ait pas de problèmes chez les Jones. Et Jughead peut parfois être plus mâture que son père, pas de crainte à avoir de ce côté là.
Il déverrouilla la porte et se débarrassa de son blouson qu’il jeta sur le canapé un peu plus loin. Un mouvement lourd venant de par-là, lui fit penser que son fils était peut-être en train de dormir. Une chance que ça ne soit pas son casque qu’il ait balancé de cette façon. Puisque le sommeil ne viendrait plus le gagner avant un bon moment, la cafetière fut un bon deal. Juste le temps de chauffer et l’eau coulant dans l’appareil donnait déjà l’odeur tant convoitée. Et quitte à ne pas fermer l’oeil de sitôt, vue qu’il n’a pas eu la patience d’attendre l’arrivée des donuts tout chauds, FP se mit en quête de faire des pancakes pour le petit déjeuner. Le plat à ses côtés, se remplissait assez vite quand Jellybean arriva pour l’embrasser sur la joue. Il lui facilita la tâche en se baissant un peu. Mine de rien, la tenue que portait sa fille, laissait largement le soin à ce pauvre père de se rendre compte d’ô combien elle grandissait. Pour un homme c’est moins compliqué de voir son fils grandir que sa fille. Certainement que pour les femmes, c’est l’inverse. Il tenta de ne pas penser à ça maintenant, même si son cerveau voulait lui imposer de sombres déductions. « Bonjour ma belle. Tu veux des pancakes ? » Il ne lui demanderait pas si elle a bien dormi. En tout cas, certainement mieux que les deux hommes de la maison. Jughead n’est pas un gros gabarit, le canapé ne doit pas le déranger plus que ça, mais un vrai lit, il ne cracherait sûrement pas dessus.
Le principal sujet qui l’intriguait, restait quand même le retour de Gladys. Y avait-il une autre raison ? Avec elle, il y a toujours d’autres raisons, mais la principale, il aimerait bien savoir si c’est sa famille ou autre chose, craignant d’être de nouveau déçu. Même si forcément, revoir la femme de sa vie de retour au bercail, le pousse à croire que c’est pour lui, en partie, qu’elle est là. Il déposa le plat de pancakes sur la table de la cuisine et se servit un café, s’écroulant ensuite sur une chaise. Ça ronflait côté salon, l’auteur de ce bruit atroce ne prendrait sûrement pas part à la conversation du coup. « T'as revu ta mère ? » Il s’imagine bien que Gladys a essayé de revenir auprès de ses enfants aussi, mais comme le sujet est devenu pratiquement tabou d’un seul coup, il ignore encore ce qu’il s’est passé ou ce qu’il s’est dit à ce propos.
Comme les lions par millions par le coeur ne font plus qu'unJe baille à m'en décrocher la mâchoire tout en rejoignant la cuisine où se trouve mon père. Je souris en voyant qu'il a jeté son blouson sur le canapé où se trouve Jug, le pauvre... Il a le sommeil tellement lourd c'est incroyable ! Cette nuit, je lui dirais de venir dormir avec moi, comme ça on aura son lit et papa aura le sien. Il faudrait peut-être que l'on pense à faire quelque chose pour ça d'ailleurs... Je ne sais pas comment il est possible d'agencer notre mobile-home, je ne me rappelle même pas comment on vivait à l'époque à quatre là-dedans ! Au moins, les hommes Jones ont la décence de ne pas me faire dormir sur le sofa. J'ai comme dans l'idée que c'est plus pour eux que pour moi, parce que si quelqu'un entre, il serait nez à nez avec une adolescente à peine vêtue. La chambre me laisse le temps de m'habiller avant de sortir au moins.
Je m'en veux quand même de leur donner tout ce mal depuis mon retour... Mes deux hommes m'adorent et ne se plaignent jamais, je leur suis redevable de ne pas m'avoir renvoyé d'où je venais ! Maintenant, maman était en ville et je ne sais pas où ça va nous mener, j'espère simplement que tout se passera bien...
Je salue mon père et l'embrasse comme chaque fois que j'en ai l'occasion, comme pour rattraper le temps perdu je suis toujours collé à ses basques lorsqu'il est à la maison. Le manque était plus grand que je ne le pensais. Et il fait le petit déjeuner en plus ! Ce mec est parfait ! « Oh oui ! Je meurs de faim ! Ça a été ta nuit ? » demandais-je en attrapant un pancake tout chaud dans l'assiette. Pas très gracieux, je sais, mais je m'en fiche. C'est mon père, il ne se vexera pas. C'est pas comme si j'avais piqué de la bouffe à Jughead, là il m'aurait tué ! Je m'installe à table en remettant mes cheveux en place d'une main, aïe, un nœud ! Je tente de le défaire tout en écoutant mon géniteur me poser une question fort intéressante. « Hum... Depuis qu'elle est venue me chercher au collège, pas vraiment. Je l'ai croisé hier dans le coin, mais on a pas trop parler, elle était avec j'sais pas qui à parler du passé... » dis-je d'un air un peu triste. Ce passé, elle n'aurait jamais eu besoin de le rattraper si nous étions resté et j'avoue que même si je comprends les faits, je ne digère toujours pas notre départ et tout ce qu'à subit mon père ensuite. Jughead le ronfleur m'en a raconté un peu plus, il a bien été obligé puisque Sweet Pea a vendu la mèche pour le gang et je ne l'ai pas lâché.
Âge : Un peu plus de 40 ans maintenant. Il ne tient pas spécialement à ce qu'on lui rappelle sans cesse son âge. Genre : Masculin Occupation : Leader des Southside Serpents || Serveur chez Pop's || Papa pas doué de 2 ados Quartier : Southside
Comme les lions par millions par le coeur ne font plus qu'un × ft. Jellybelly & FP
« Longue et ennuyeuse. » Sa nuit se résume en deux mots. Jellybean n’a pas vécu que de bons moments à Riverdale. Rien que dernièrement, elle a subi un véritable traumatisme, alors FP ne voulait pas l’inquiéter en lui parlant du Diner de nuit. La clientèle n’a rien à voir avec celle de jour, ils sont plus dangereux et instables. Mais s’il lui balance ça comme ça, la nuit prochaine elle ne fermera pas l’oeil en s’imaginant son père en danger. Autant ne pas lui donner trop de détails sur le sujet. Parce qu’elle peut bien faire la fille mâture comme ça, elle n’a que treize ans et ça reste une enfant, même si l’adolescence pointe le bout de ses difficiles années.
Tout est toujours remis au lendemain et le temps passe. Il ne peut être rattrapé parce que les jours se meurent les uns après les autres. FP avait ce sentiment que les dernières années avaient été un gâchis dans sa vie privée. Mais mis au pied du mur, il ne sait plus comment réagir. Le retour de sa femme a chamboulé son petit train train quotidien, qui inclut naturellement les matraquages de Ghoulies et les plans montés avec les Serpents. Assis sur sa chaise, son mug chaud devant lui, il s’interrogeait sur ce qu’il devait faire. Savoir si Gladys avait parlé avec leur fille, l’arrangerait. Elle a passé tellement de temps en compagnie de sa mère, qu’il doit y avoir un lien assez fort entre elles. Il espérait que la reine des Serpents ait vendu la mèche à Jellybean sur ses projets à Riverdale. Pour le moment, il ne savait pas grand chose et ne voulait pas prendre le risque d’être de nouveau déçu et blessé. Il tâta un peu le terrain. « Hmm. » Acquiesça-t-il de la tête, en prenant un pancake à son tour. Ce n’était pas prévu qu’il se lance dans un grand débat, il se contentait juste d’aller à la pèche aux informations. Mais il fut prit à son propre jeu par sa fille qui enchaina les questions. Avant de lui répondre, il termina d’avaler son morceau de pancake et bût une gorgée de café encore bien chaud. « J’en sais rien. » C’est vrai que peut-il faire ? Par où commencer ? Il n’en a pas la moindre idée. « Tout ce que je sais, c’est qu’elle travaille dans le garage de Kristiansen. C’était le garage de ton grand-père, elle en a racheté une partie. Et elle est descendue dans un hôtel. » Il songea aussitôt au fait qu’une chambre coute un bras si on y squatte pendant plusieurs jours. Devait-il lui demander de revenir à la maison ? « Elle semble vouloir rester cette fois. » Ce n’était pas souvent qu’il se montrait optimiste, mais là, FP voulait l’être. Il ne s’agissait pas de n’importe qui, c’était quand même Gladys. Même s’il lui en a voulu, dans toute cette histoire, c’était lui seul le fautif et il prend toutes les fautes à son compte. C’était un mari horrible, un père catastrophique, pas étonnant que sa femme l’ait fui. Mais il regrette tout ce qu’il s’est passé. C’est en la revoyant, qu’il s’est rendu compte qu’elle lui manquait. En plus, elle semblait prête à oublier ses erreurs, pour aller de l’avant avec lui.
La vie n’a pas été douce avec eux. Autant Gladys que FP, personne ne leur est jamais venu en aide, ils se sont toujours débrouillés par eux-même pour offrir un toit à leurs enfants, ainsi que de la nourriture sur la table. Ils ont fait des choses répréhensibles, à plusieurs reprises, mais qui leur permettaient de faire vivre leur famille. Alors, même si d’un côté, il regrette, si c’était à refaire, il referait ces erreurs-là, puisque c’était pour la bonne cause. Il sait que Gladys le comprend mieux que n’importe qui, parce qu’elle a pris les mêmes décisions que lui. C’était presque main dans la main, qu’ils se sont jetés dans les problèmes corps et âmes, pour subvenir aux besoins de leurs gamins. Tant pis, si on les juge, ça ne sera pas la première fois. Tant pis si les gens s’imaginent que le monde va arrêter de tourner rond si les Jones se remettent ensemble. FP s’en tape de l’avis des gens, tout ce qui l’intéresse, c’est sa famille et les Southside Serpents. Le reste, c’est pas son problème. « Je devrai sûrement lui demander de revenir à la maison. » Une question, une constatation, qu’importe ce que c’était au fond. Leur logement n’était sûrement pas un palace, mais tous les deux ayant un métier, ils pourraient bien voir à se payer plus grand, tout en restant ici. Une caravane du style de celles des forains, avec beaucoup plus d’espaces ou bien un mobile-home avec plusieurs chambres, au minimum deux, ça conviendrait. C’est hors de prix, mais ça conviendrait.
Comme les lions par millions par le coeur ne font plus qu'unLe travail de nuit devait être chiant, je n'en doutais pas une seconde. Je ne sais pas ce que je souhaite faire lorsque je serais adulte, ça ne me venait pas à l'esprit. J'étais doué de mes mains, j'aidais parfois ma mère dans son garage à Toledo. Mes notes étaient correctes mais je ne me verrais pas médecin ou avocate ou ce genre de connerie. Loin d'avoir rêvé d'être une princesse un jour, je me contentais d'être moi-même. Un job de serveuse comme mon père m'irait tout autant, s'il pouvait être au White Wyrm. Je sais que ce n'est pas le meilleur des endroits, mais c'est là où se trouve la plus grande concentration de serpents de la ville et mes amis. Enfin, ceux de mon grand frère mais certains sont devenus proches de moi par extension et je les adore, en particulier Toni et Fangs ! Bon... et le géant aussi mais ça, c'est une autre histoire !
Quoi qu'il en soit, j'espérais ne pas me retrouver dans un Diner vide durant toute une nuit. J'ignorais ce que mon père devait faire ou les gens qui pouvaient bien passer par là et franchement, je préfère pas savoir ! Pops le soir, j'essayais de l'éviter au maximum, surtout quand je n'avais pas Jughead ou papa en cas de pépin. Oui, j'ai encore une boule au ventre chaque fois que j'entre dans le restaurant. Je fais moins de cauchemars depuis quelques jours, plus vraiment... Je baille devant mes pancakes, ce n'est pas facile de se réveiller j'ai l'impression qu'il est trop tôt mais les bruits de mon père m'avaient attiré dans la cuisine et je ne regrettais pas. J'aime être avec lui quand il rentre, j'adore la vision de ce grand homme qui passe la porte d'entrée, ça m'a manqué dans ma vie... Papa me demande si j'ai revu ma mère et je lui réponds. Une seconde entrevue plus réduite du fait que je ne voulais pas l'interrompre. Elle m'avait rapidement présenté à la personne dont je n'avais pas vraiment retenu le nom et l'autre avait dit que je ressemblais à ma mère à n'en pas douter. Ça me faisait plaisir, j'avoue, parce qu'elle est tellement belle, tellement stylée !
Que va faire mon père ? Je l'écoute me répondre en me servant un verre de lait. J'avais eu vent de cette histoire de rachat de garage, vite fait. J'ignorais en revanche qu'il avait appartenu à mon grand-père et ça me fit écarquiller les yeux en reposant mon verre. « Ah ouais !? C'est dans nos gênes la mécanique en fait. » plaisantais-je bien que ce soit la vérité. Les Jones sont doués de leurs mains, c'est un fait. Et si maman décide de rester, je sais que je serais plus enclin à l'aider à nouveau. « Oui. Elle va rester. Toute façon, si elle repars, elle pourra courir pour me traîner avec elle. » dis-je avec un peu d'amertume dans la voix. J'aime ma mère, je l'aime plus que toute autre femme dans l'univers, mais à présent que j'ai repris une vie ici, il m'est encore plus difficile de penser à une fin. J'étais plus jeune la première fois, je n'avais pas tout compris et je m'étais plus ou moins bien adapté à la vie à Toledo. Mais soyons francs, si elle me refait le coup là maintenant, en pleine crise d'adolescence, j'crois que je me casserais avec un gros Biker tatoué et largement plus vieux que moi ! Oh Sweet Pea peut-être ? L'idée de me retrouver encore sur sa moto me plaisait bien...
Âge : Un peu plus de 40 ans maintenant. Il ne tient pas spécialement à ce qu'on lui rappelle sans cesse son âge. Genre : Masculin Occupation : Leader des Southside Serpents || Serveur chez Pop's || Papa pas doué de 2 ados Quartier : Southside
Comme les lions par millions par le coeur ne font plus qu'un × ft. Jellybelly & FP
En buvant son café, FP écoutait sa fille parler entre chacune de ses bouchées de pancake. Lui, plus que n’importe qui d’autre d’ailleurs, peut très bien témoigner que les choix que l’on prend dans la vie peuvent tout changer. Il a tellement fait d’erreur par le passé, que l’hypothèse d’en refaire dans un avenir plus ou moins proche, lui fout la trouille. Pourtant, en tant que chef des Serpents d’un côté et chef de famille de l’autre, il sera forcément à nouveau obligé d’en prendre. Espérons seulement que cette fois, il ne se gaufre pas sur toute la ligne. Difficile d’imaginer une vie à nouveau bancale quand il commence enfin à retrouver un certain équilibre. Ses enfants sont à nouveau sous son toit, même si Jughead fait autant de boucan qu’une vieille locomotive usagée il est heureux de l'avoir auprès de lui, et sa femme est de retour à Riverdale. Il n’est plus dépendant de l’alcool, pouvant même en boire raisonnablement sans retomber dans l’engrenage et il a un boulot. C’est pas le taf de sa vie non plus, mais pour le moment, le temps de trouver mieux, il accepte de revêtir la tenue blanche. Puis, autant Jørgen que Gladys lui ont dit que ça lui va plutôt bien. Enfin, il s’en fiche un peu que Jo pense ça, mais l’avis de sa femme est tout de suite plus important.
Un sourire étira ses lèvres en entendant sa fille plaisanter sur les Jones et la mécanique. Ils sont tous plutôt doués avec leurs mains, sans être cons comme des balais pour autant. Puis il y a même l’écrivain de la famille qui fait des bruits bizarres un peu plus loin. Son père espère seulement qu’il ne rêve pas qu’il s’envoie en l’air, parce qu’ils vont vite se retrouver un peu mal à l’aise s’il se met à gémir. Mais Jellybean le sortit vite de ses pensées en disant qu’elle ne re-suivrait pas sa mère si jamais elle partait à nouveau. Ses paroles le touchaient en plein dans le coeur, bien que quelque part, il n’était pas fier de la situation. « Je suis désolé pour tout. J’ai merdé sur toute la ligne et c’est de ma faute si ta mère t’a emmené loin de Riverdale. Je suis le seul coupable. » FP reconnaît ses erreurs et ne veut pas qu’elles soient imputées à Gladys. Elle a tenu bon pendant tellement de temps alors que beaucoup d’autres femmes seraient parties bien avant. Il a juste été horrible avec elle, aveuglé par l’alcool et leur situation économique dramatique. Mais soit, malheureusement le passé ne peut pas être changé, pourtant l’avenir est encore entre ses mains. A lui de faire en sorte que la famille Jones soit à nouveau réunie. Gladys a fait le premier pas, maintenant FP doit faire le second. Encore que la question de sa fille lui fait prendre conscience que c’est un grand handicapé sentimentale. Oh si, comme tout à chacun, il est capable de ressentir des choses, bien entendu, mais c’est pour le formuler à haute voix qu’il est vraiment nulissime. Disons que FP n’a jamais vraiment reçu d’amour de ses parents. Ils ne l’ont que très rarement pris dans leurs bras. Tout comme, aussi loin que sont capables d’aller ses souvenirs, il ne se rappelle pas qu’un jour, son père ou sa mère, lui ait dit qu’il l’aimait. Difficile de savoir s’y prendre quand on a pas eu de modèle. Et pourtant, ses sentiments sont là, bien présents et il fait de son mieux pour les prouver.
Il finit son pancake et boit sa dernière gorgée de café. Le silence n’avait pas duré pendant très longtemps, mais ces quelques secondes avaient été dérangeantes. Lui-même ne savait pas comment répondre à la question innocente de Jellybean. Peut-être que se lancer, pour une fois, ne lui ferait pas de mal. « Gladys est une incroyable emmerdeuse...mais c’est mon âme sœur, la mère de mes enfants...je n’ai jamais été capable d’aimer quelqu’un d’autre aussi fort. » S’il était capable de lui dire ça à elle, ça serait génial, mais à moins que sa fille l’enregistre à son insu c’est pas gagné. Pourtant, il n’a pas menti. Gladys a été son amie, son amante, son âme sœur, sa femme, la mère de ses enfants et imaginer sa vie sans elle, lui briserait le coeur à jamais. C’est son grand amour, ça ne fait aucune doute.
Comme les lions par millions par le coeur ne font plus qu'unMon père est présent ce matin et le petit déjeuner est sur la table. Il ne manquerait plus que le ronfleur et maman pour avoir le tableau de la parfaite petite famille. Mais nous étions loin de l'être à vrai dire. Déstructuré, voilà le terme qui convient le mieux aux Jones ces dernières années. Même si ça me fait du mal de l'admettre, je conçois les difficultés qu'ont dû traverser mes parents. J'ai fini par comprendre la décision de ma mère de me protéger de FP et ses addictions. Ce que je n'accepterais jamais en revanche, c'est de m'avoir empêché de le revoir durant des années et pire encore, de voir mon frère ! Bien qu'il ronfle comme une moto rouillée, il est tout pour moi. Je me suis construit en le prenant pour modèle et m'en trouvé privé a brisé quelque chose en moi. Un vide qui n'a jamais pu se combler avant que je revienne à Riverdale. Et puisque à présent Gladys est de retour en ville, prenant conscience que notre place était ici, je me sens enfin pleinement heureuse !
Je dis à mon père d'ailleurs que maman n'a pas intérêt a vouloir partir, car je ne pourrais pas la suivre et cette fois, j'avais du répondant et de la force, je ne me laisserais pas faire et resterais accroché au mobile-home s'il le fallait ! Mon ton était un peu sec et j'avais remarqué le changement d'attitude chez mon géniteur. Mes prunelles bleutées le fixèrent alors et ma main se posa sur son bras, compatissant. « Nan papa ! » fis-je un peu brusquement, parce que le ronflement de Jughead m'a fait sursauter en même temps que j'allais parler. « Tu étais malade... Je sais qu'elle a voulu me protéger, que je garde une bonne image de toi, mais... on aurait dû être là, j'changerais pas d'avis. Je veux plus qu'on soit séparé. » lui dis-je, mes grands yeux brillants d'émotion. Ma mère voulait m'empêcher de voir l'homme qui m'avait donné la vie dans un triste état, mais personne n'avait songé aux dégâts sur ma personne alors enfant. Même mon oncle ne parlait pas de FP lorsqu'il venait nous rendre visite. Un simple « ça va » et c'était tout ce que j'entendais. Maman est tout aussi coupable que lui dans l'histoire et bien que j'ai tour à tour blâmé mes parents, je comprends leurs actes mais j'estime être assez grande pour prendre mes décisions et faire ce qu'il y a de mieux pour moi. Oui bon j'ai fugué et s'tait pas très malin, je sais... Mais merde !
Quelques bouchées plus tard et voilà que le chef des serpents me parle de faire revenir sa femme à la maison. Cette nouvelle me redonne ma joie de vivre contagieuse et je souris largement en buvant mon jus de fruit. Être à nouveau sous le même toit serait une bonne chose, bien que très difficile à faire étant donné que Jughead en voulait vraiment pas entendre parler de notre mère après ce qu'elle avait fait. Elle lui avait fait beaucoup de mal et je déplore cette situation. Peut-être que nous parviendrons à un compromis mais je serais du côté de mon aîné, car nous devons nous soutenir, personne ne le fera pour nous.
Accueil
