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Âge : Un peu plus de 40 ans maintenant. Il ne tient pas spécialement à ce qu'on lui rappelle sans cesse son âge. Genre : Masculin Occupation : Leader des Southside Serpents || Serveur chez Pop's || Papa pas doué de 2 ados Quartier : Southside
Lodge vs Jones × ft. Gladys Jones, Hiram Lodge & FP Jones
Ce n’est pas la première fois que FP fait affaire avec Hiram pour être honnête. C’est déjà arrivé par le passé, même si Lodge était en taule, les deux hommes traitaient par le biais de Hermione. Faire couler le Twilight Drive-In, c’était le deal. Sauf que Hiram avait tenté de doubler le Leader des Serpents. Mauvaise idée, surtout quand on envoie sa bonne-femme au casse-pipe à sa place. Et ça se donne des airs de grands seigneurs alors qu’il n’hésite pas à envoyer son épouse dans la gueule du Serpent. FP garde ce désagrément en tête. Ok, d’accord, il avait augmenté le prix de son côté et Hermione n’était qu’un messager. Mais le message était passé, grâce au serpent dans la boite en carton. Finalement, Hiram a payé le prix que Jones voulait. Tout est bien qui fini bien pratiquement. Le biker a eu ce qu’il voulait, il a assis un peu plus sa supériorité, même face à Lodge. Mais ce dernier revenait à la charge, non pas pour se venger, mais pour faire de nouveau affaire. Etonnant, le Northside serait-il visé par les attaques des petits cons ? Certainement, Pop’s avait été le premier endroit du Nord à se voir frappé. C’était sûrement ça qui faisait peur à Hiram ou qui l’énervait de ne plus être le maitre de cette partie de la ville. Puisse-t-il l’avoir réellement été un jour.
FP l’aurait bien envoyé bouler, n’ayant pas vraiment confiance en lui, mais Gladys lui a soufflé l’idée d’accepter de l’écouter et de juger ensuite. Derrière chaque grand homme, il y a une femme et c’est bien vrai. Ça ne l’enchante pas, il part déjà avec un avis négatif sur l’idée de marchander à nouveau avec le Diable en personne, mais Gladys semblait plus confiante. Pourquoi ne pas essayer ? Et après tout, il ne perd rien à aller voir ce qu’il en est. Il attrapa son blouson, dans la penderie sur le cintre et l’enfila. Il ne pouvait pas se tromper, puisque l’autre cuir adulte c’est une coupe femme et celui de mec qui reste c’est une coupe demi-portion pour Jughead. Faut dire ce qui est, le fils est loin d’avoir le gabarit du père. Si FP picolait pas autant aussi, parce qu’il y a peu de chance qu’il ait été sobre lors de la conception de son fils.
Avant de sortir, du coin de l’oeil, il avait remarqué que Gladys cherchait les clés de sa voiture de sport. Eh ouais, madame a des gouts de luxe. M’enfin FP est plus moto que bagnole faut dire. Encore ce soir, il allait le prouver, même si sa femme en fait aussi. Chacun ses préférences. « On ira plus vite en moto. » Jones est un biker dans l’âme, alors dés que l’occasion se présente, il ne la manque pas. « A moins que t’aies peur de monter derrière moi ? » Et il connaît particulièrement bien son épouse pour savoir qu’elle va prendre très mal sa question et de ce fait, accepter de monter derrière lui pour lui prouver qu’elle n’a pas peur. C’est quand leurs regards se croisent et que celui de la dame est froncé, qu’il sait qu’il a gagné, jubilant déjà intérieurement quand elle prend son casque. Ce n’est seulement lorsqu’elle sort la première qu’il sourit en jetant un œil à ses gosses.
Dehors, il ferma la fermeture de son blouson et s’installa sur sa moto avant de mettre son casque. Il la démarra, attendant que Gladys soit installée derrière lui et commença à reculer. « Tu peux t’accrocher à moi si tu n'es pas rassurée. » Mode emmerdeur activé, il sait que s’il continue, elle serait capable de le fracasser à coup de casque pour lui faire fermer son clapet. Quittant le Sunnyside Trailer Park, le Southside fut bientôt derrière eux également. Après de bonnes minutes de route, la moto s’arrêta devant le Pembrooke. La mettant sur béquille, il attendit que Gladys descende la première, ôtant son casque et en faisant de même. En entrant dans le hall, FP n’était pas parvenu à s’empêcher de regarder sa femme d’un air blasé. Ça puait le luxe à plein nez là-dedans.
La dernière fois que FP Jones et Hiram Lodge ont fait affaire tous les deux, cela ne s’est pas si mal passé que cela. Le gain appelant le gain, c’était certain que le Leader des Bikers ait voulu demander beaucoup plus que le prix de départ. C’est ce que tout homme doté de bon sens ferait. C’est donc pour cette raison qu’étrangement, s’il faut faire appel à un haut placé du Southside, pire ennemi des Ghoulies, Hiram s’est une fois encore tourné vers FP. Au départ, c’était plutôt mal parti pour obtenir cet entrevu, mais après un temps considérablement très long, le Serpent en chef a répondu favorablement à l’invitation, précisant qu’il serait accompagné de la Reine des rampants également. Qu’il en soit ainsi. Gladys Jones sait également faire des affaires. Cependant, concernant Hiram, il sera seul. N’ayant aucune confiance en Hermione, qui traîne avec certaines raclures cachées dans les beaux quartiers de Riverdale, il n’a certainement pas envie de la mettre dans la confidence. S’il devait faire entrer une Lodge dans ses affaires, c’est bien de Veronica qu’il s’agirait. Et il a bien l’intention de lui faire part d’une partie de son plan, afin qu’elle puisse agir de son côté au Riverdale High School. Elle demeure l’unique personne en qui, il voue une confiance presque aveugle et il sait que sa chère et tendre enfant n’irait pas jusqu’à le trahir.
Tout était prêt pour recevoir le couple Jones. Il les ferait venir dans son bureau où un brouilleur a été installé pour l’occasion. On est jamais assez paranoïaque dans la vie. Il faut se protéger partout, même au sein de son propre foyer. Ainsi, si des micros et autres objets traînent, ils seront hors d’état de fonctionnement et donc ne pourront pas lui nuire. Une bonne bouteille de whisky déposée sur la petite console à l’entrée, ainsi que des verres déjà sortis. Rien de bien conventionnellement, il ne leur fait pas passer un entretien d’embauche non plus. Disons, qu’il s’agit de retrouvailles entre vieux camarades de classe, tout du moins, ceux qui en valent la peine et qui se bougeront le cul pour faire avancer les choses. De plus, comme un dicton tiré du film Slumdog Millionaire le dit : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Il semblerait qu’autant Lodge que Gladys Jones, soient les proies de la salope briseuse de ménage de service. Mais qu’elle s’accroche à son petit poste de journaliste, bientôt, elle devra pointer au chômage. Et là, il sait qu’il pourra compter sur Gladys pour lui venir en aide.
Arrangeant ses quelques dossiers qui traînaient, il rangea le tout dans un tiroir verrouillé. C’est le genre de dossiers qui n’ont rien d’officiels et qui ne peuvent tomber entre les mains de n’importe qui. Oh certes, il ne les laissera pas en place bien longtemps, juste le temps de son petit rendez-vous, ensuite, il s’arrangera pour faire disparaître ses papiers en lieu sûr. Il n’eut pas besoin d’être prévenu de l’arrivée des Jones, quand il entendit une moto plus bas, Hiram fit très vite le rapprochement. Cependant, il jurait n’avoir entendu qu’un seul moteur. Il espérait que les deux Leaders des Serpents soient venus sur la même bécane. Il aurait été dommage que l’un des Jones manque à l’appel. Il aurait plus de poids en faisant affaire avec les deux. Il quitta son bureau en entendant frapper à la porte. Aujourd’hui, il n’y avait personne chez lui. Sa douce Veronica devait certainement être en cours, quant à sa traitresse d’épouse, elle se faisait sûrement plaindre par la plus grosse bitch de Riverdale. Plains-toi donc des cadeaux hors de prix offerts par ton petit mari, bientôt tu n’auras même plus de quoi te nourrir.
Au bout de quelques enjambés, Hiram ouvrit la porte, satisfait de voir Mr and Mrs Jones sur son pallier. Il se mit de côté pour les laisser entrer à l’intérieur de son luxueux appartement. C’est vrai que rien que cette pièce, pourrait contenir le mobil home de ses invités, c’est dire qu’ils doivent être un peu déboussolés ou agacés. Mais il peut leur offrir tellement, s’ils parviennent à péter la gueule aux Ghoulies.
« Gladys, FP, merci d’être venu. On passe dans mon bureau, nous serons plus confortablement installés pour discuter. »
Pas de vouvoiement à deux balles, ils se connaissent depuis le lycée, même s’ils n’ont pas été de grands amis tous les trois. Disons que chacun avait son groupe de potes et que ça s’arrêtait là. Quoique, Hiram a déjà fourni de la drogue à l’un comme à l’autre. Mais en y repensant, il avait l’impression que ça s’était passé il y a trois siècles au moins. Il fit le chemin inverse, jusqu’à son bureau, ouvrant une fois de plus la porte et les laissant passer avant lui.
« Je sais que tu as arrêté de boire FP, mais tu ne peux pas dire non à mon Whisky. Je l’ai fait importer d’Ecosse pour l’occasion. C’est un Balblair de 1991. Il est vieilli de vingt-six ans. Il en a passé vingt-quatre dans un fût Américain ex-bourbon, puis deux années en fût de chêne Espagnol ex sherry butts Oloroso de premier remplissage. Je ne pouvais pas accueillir mes amis d’enfance avec une bouteille de chez l’épicier d’à côté. »
Il se dirigea vers la petite console ressemblant plus à un mini-bar et ouvrit la bouteille pour en servir trois verres. Laissant le sien en place, il servit d’abord Gladys, honneur aux dames, puis FP, avant de retourner prendre le sien et de se diriger vers son bureau.
« Je vous en pris, asseyez-vous. »
Dit-il en désignant les places, s'installant lui-même dans son fauteuil.
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