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The diva of the damned#Sharonso ; Baby go ahead, I'll be your hatred and your pain. This is killing us all, I don't care if I fall, we're the dying, we are the damned. ( Sex Metal Barbie - In This Moment )Je regarde les pailles qu'on m'a fourni. Poussée par mon manager qui me juge trop coincée, je me retrouve face à un nouvel ultimatum. Je dois prendre cette drogue pour offrir de meilleures prestations ou il se fera un plaisir de faire tourner mon secret en ville pour que mon père l'apprenne. Il m'a dit que ça ne craignait rien. Je ne savais pas qu'il y avait des drogues avec lesquelles on a rien à craindre. J'en doute fort et pourtant… Je débouche l'une des pailles et je consomme son contenu sans réfléchir plus longtemps. Les effets ne mettent pas bien longtemps à arriver. Lorsque j'arrive sur le podium, j'ai l'impression que mon corps flotte. Plus rien n'existe si ce n'est la musique qui fait vibrer mes tympans. Mon public n'est plus qu'une sombre masse mouvante à mes pieds, mon corps ondule lascivement contre la barre tandis que je retire peu à peu ma tenue. Je suis dans un autre monde où la gravité n'existe pas. Je suis transportée par le Jingle Jungle et c'est à peine si je sens mes jambes. Je suis guidée par la drogue tandis que je tire sur les bonnets de mon soutien gorge pour l'ouvrir par l'avant et dévoiler ma poitrine comme je ne le fais jamais généralement. Tout ça n'a plus d'importance à ce moment là. Je ne pense qu'à la musique. Lorsque je parcours la salle des yeux, je ne vois que du flou et des lumières braquées sur moi et les autres danseuses. La substance ingérée me pousse à me laisser aller complètement, plus obscène que jamais, moi qui ait toujours eu quelques réserves. Tout ça est oublié. Ça plaît. Les billets s'accumulent dans le tout petit sous-vêtement qu'il me reste sur le corps. Je ne saurais dire si je me sens satisfaite ou tout le contraire. Je ne ressens plus rien, tout est automatique et machinal. Je ne suis plus qu'une poupée. Mes mains ne cachent ma poitrine que par provocation et non par pudeur alors même que dans l'assemblée, je reconnais un visage. Je repère celui d'Alonso, flou, mais reconnaissable entre mille. Je souris bêtement, ailleurs. Peut être contente de le voir, même pas honteuse. Lorsque je finis ma danse, je ne pense qu'à lui, je ne regarde plus que lui et j'imagine que la barre contre laquelle je me déhanche n'est autre que lui. Cet homme duquel j'ai tenté de rester éloignée et qui pourtant a fini par me harponner. Pas dans un sens propre, évidemment. Mais juste… Bon sang, parfois j'ai l'impression que je deviens folle, faible face à lui. Bien qu'il soit pauvre, il m'offre quelque chose ce que personne ne m'a jamais offert avant lui.
Une sorte de liberté.
Une tension à en crever.
Combien de fois j'ai manqué de lui sauter dessus ?
Combien de fois j'ai secrètement espéré qu'il m'attrape ?
Je ne saurais compter toutes ces situations où j'ai été à deux doigts de basculer pour lui. Je sais qu'il n'attend que ça, et pourtant j'ai tenu. Probablement par pur miracle. Probablement parce que j'étais clean aussi. Mais à présent je ne le suis pas. Et bien que je fasse de mon mieux pour rester concentrée sur mon travail, tous mes songes sont tournés vers lui. Encore lui, toujours lui. Comment ça a bien pu arriver ?

Lorsque la musique s'estompe, je sais que j'ai fini mon passage. J'ai un mal fou à ramasser les billets qui ont glissé et qui sont tombés à mes pieds. Je tangue – le moins possible – en me dirigeant vers les loges. J'essaye de rester digne, mais… Honnêtement, puis-je encore prétendre posséder encore un peu de dignité en ce moment ?© 2981 12289 0 ❧ 614 mots

The Diva of the DamnedCe soir, comme tous les autres soirs, je suis venu la voir. Sharon. C’est elle que je crève toujours d’envie de voir, tous les soirs. Et même si je me ruine pas mal, c’est pas vraiment grave. Je trouve que ça vaut pas mal le coup, de passer du temps avec elle. Si j’ai commencé parce que j’étais en manque suite à ma libération… Il y a quelque chose qui me pousse à vouloir la revoir même maintenant. Je ne saurais expliquer ce phénomène, mais je me sens comme irrémédiablement attiré par sa personne. Et même s’il y a une tension palpable entre nous et que je ne rêve que de lui sauter dessus… Je ne pousse pas. Tant qu’elle ne franchira pas la ligne, je ne ferais rien de plus, faut pas déconner. Enfin, tout ça pour dire que je suis là, pendant son show… trop inhabituel. S’il aurait dû me plaire, si voir son corps aussi dénudé aurait dû me faire plaisir… C’est pas le cas. Je me rince l’oeil, certes, mais… Je sais qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Et je connais assez la drogue pour savoir qu’elle a ingéré quelque chose. Et vu le patron, je me doute bien que c’est du Jingle Jangle. Et ça ne me plaît pas. Elle me fait un sourire béat, ça ne fait que confirmer ce que je pensais, et je fronce les sourcils. Bordel. Elle commence à quitter la scène et je vais ramasser son soutien-gorge sous les airs outrés des autres types, mais mon regard assassin et ma dégaine les empêche probablement de faire quoique ce soit. Puis ni une, ni deux, je me retrouve à l’aborder. Je l’attrape par le bras et je me décide à la traîner avec moi vers les pièces privatisées, notre petit coin, si je peux appeler ça comme ça. J’essaie quand même de faire vite pour que tout le club ne voit pas ses seins. Je sais que ça ne lui plairait pas, en tant normal. Si elle peut se montrer en sous-vêtements, jamais elle n’a montré plus qu’il ne fallait quand elle est dans son état normal. Et je suis certain que jamais elle ne l’aurait fait.

Une fois dans la salle, je mets mes mains sur sa mâchoire et j’observe ses yeux. Ouais, y’a pas de doute, elle a bien pris de la drogue, ça se voit. Et j’suis certain que c’était pas pour le fun, que c’était pas son idée.

« Joder. » Je souffle en la regardant. « T’as pris quoi ?! »

Ouais, je râle un peu, mais je pense que c’est normal, non ? Okay, j’ai peut-être pas tous les droits de râler pour ça ni de l’engueuler, mais… Oh ! Pour moi, j’ai tous les droits. C’est tout. C’est probablement idiot comme façon de penser mais sur le coup, je m’en fous pas mal, c’est comme ça.

« Qu’est-ce qui t’es passé par la tête pour prendre de la putain de drogue ? » Je demande, je lâche doucement sa mâchoire pour passer une main sur mon crâne alors que l’autre reste à sa place sans la maintenir. « Fin, je rectifie, qui est l’enfoiré qui t’a forcé à en prendre que je lui pète la gueule ? »

Comme dit, je suis certain qu’il y a une couille à quelque part, c’est certain.:copyright:️ 2981 12289 0 ⛤ 565 mots

The diva of the damned#Sharonso ; Over, no this can't be done. Rewind before the credits run. Closer, on the tip of my tongue, fell in love with no parachute on... ( Parachute - Am!r )Une fois dans les coulisses, je me demande où se trouve ma loge, je me sens perdue et j'ai besoin de me reposer un peu avant de retourner au travail. Mais à peine ai-je le temps de me poser la question que je sens qu'on m'attrape pour m'entraîner dans une autre direction. N'ayant pas la force ni l'idée de résister, je suis le mouvement comme un véritable pantin. Ça aurait pu être n'importe qui, je l'aurais tout de même suivi. Mais par chance, il s'agit d'Alonso qui ne tarde pas à me faire face, ce qui me fait sourire largement.

« Alonso, tu es venu me voir ! »

Je m'approche de lui avec pour intention de me coller à lui, mais je suis stoppée par son geste au moment où il m'attrape par la mâchoire. Il fixe avec attention mes pupilles largement dilatées qui laissent peu de place à la couleur bleue de mes iris.

« Pourquoi tu me grondes.. ? »

Une petite moue triste s'affiche sur mon visage. J'étais vraiment contente de le voir mais si c'est pour qu'il me râle dessus… C'est tout de même bien dommage. J'espérais mieux, lui qui est toujours si gentil et chaleureux avec moi… Je soupire doucement. C'est à peine si j'arrive à comprendre ce qu'il me dit, je n'ai plus aucune capacité de concentration.

« Allez, s'il te plaît, sois gentil... » lui répondis-je tandis que je retrouve ma capacité de mouvement. « Sois comme d'habitude, il n'y a rien de dramatique... »

Je me colle à lui comme je comptais le faire depuis le début et je passe mes bras autour de son cou. Je me fiche bien de ma tenue – ou justement de mon manque de tenue – j'ai juste envie de profiter de lui tant que c'est possible. J'ai bien le droit, non ?

« Tu veux une petite danse ? Il faut que je reprenne bientôt... »

J'ai quelques minutes devant moi normalement, mais je sais qu'il est friand de mes danses et je préfère largement le faire pour lui que pour qui que ce soit d'autre. J'en suis arrivée à apprécier ces petits moments avec lui, même si je suis toujours obligée de le faire payer si je ne veux pas me faire persécuter par le patron. Mon envie de fuir les ennuis est plus grande encore que mon envie de faire plaisir à Alonso. J'imagine que c'est bien naturel. Après tout… Au fond, il n'est rien d'autre qu'un client, n'est-ce pas ? Bien que je le préfère à tous les autres… Je ne pourrais dire qu'il est mon petit ami ou mon amant non plus.© 2981 12289 0 ❧ 440 mots

The Diva of the DamnedJe la regarde alors qu’elle me sourit comme ça. Elle est quand même vraiment très belle, Sharon, je ne peux pas dire le contraire. Et je suis certain que personne ne pourrait jamais dire le contraire. Cette femme est plus qu’envoutante, mais… Je ne dois pas me laisser simplement profiter du moment. Ce ne serait quand même pas correct pour elle.

« Parce que ce que t’as pris, c’est de la grosse merde ! »

Ouais, je vois pas d’autre mots pour décrire cette substance. Une grosse merde que si elle en reprends… Elle va rapidement devenir accro et vous pouvez être sûrs que je lui botterais le cul pour qu’elle se sèvre. Parce que si j’ai rien contre la beuh - j’en prends même souvent -, j’ai un problème contre les drogues dures. Mais finalement, je pousse un soupire quand elle parle, qu’elle passe ses bras autour de mon cou en se collant contre moi.

« Bien sûr que si, mais t’es juste pas en état de comprendre… »

Je soupire, je caresse ses cheveux, je remets bien ses mèches en place. Par contre, quand elle poursuit, je hausse les sourcils et je finis par sortir son soutien-gorge de ma poche arrière en me décollant d’elle.

« J’ai beau raffoler de tes danses, y’a pas moyen. Va te rhabiller, on décolle. J’te ramène chez moi. »

Et pour une fois, c’est une proposition carrément innocente. Enfin, c’est pas vraiment une proposition. C’est plutôt une commande.

« Tu pourras me faire autant de danse que tu veux après que t’ai fait un petit somme, okay ? »

Je demande avant de presser doucement mes lèvres sur son front. Puis finalement, je commence à passer son soutien-gorge sur ses bras, puis pour le fermer… ça s’avère beaucoup plus difficile. Si je sais bien les ouvrir, les fermer c’est une autre paire de manches. Surtout que devoir couvrir une si belle poitrine, c’est presque contre mes principes. Non, pas presque, ça l’est carrément !

« J’vais te payer pour les heures que j’te fais perdre ici, t’en fais pas. »

Je la rassure quand même un peu après, j’imagine bien que c’est un truc qui pourrait lui poser problème, comme elle est ici parce qu’elle a besoin d’argent. Mais en vrai, j’serais carrément capable de la prendre chez moi et d’lui donner tout l’argent qu’elle veut dans la limite du possible, si elle le voulait. D’toute manière, avec tous les gens qui squattent chez moi, je pense que je suis plus vraiment à ça près.:copyright:️ 2981 12289 0 ⛤ 428 mots

The diva of the damned#Sharonso ; I need a hero to save my life, I need a hero just in time, Save me just in time... ( Hero - Skillet )Mes doigts caressent machinalement sa nuque qui est tout autant rasée que son crâne – et heureusement d'ailleurs, sinon ça serait très bizarre – je l'observe et même flou, je le trouve super beau. J'aurais jamais pensé qu'un type sans cheveux et avec un tatouage sur le visage pourrait me plaire, mais… Il faut se rendre à l'évidence, je ne suis pas insensible à ses charmes, bien au contraire. Il dégage quelque chose qui le rend encore plus irrésistible lorsqu'il est aussi près de moi.

« Mais non… On m'a dit que ça risquait rien... » lui dis-je, mon sourire continuant de flotter sur mes lèvres sans interruption. « Ne t'inquiètes pas, je me sens bien... »

Je suis complètement à l'ouest mais comme je ne sens rien, je peux dire que je me sens bien. Puis j'ai envie de le rassurer, et qu'il ne m'en veuille pas trop aussi. Je lui propose même de danser pour lui pour qu'on soit tous les deux et pour lui changer les idées mais il refuse. Ça, c'est tout de même vexant… D'habitude il ne refuse jamais rien… Il ne me refuse jamais rien. Je laisse retomber mes bras alors qu'il me dit de m'habiller pour aller chez lui. Je réalise l'autorité qu'il y a dans sa voix à ce moment là, mais… Je secoue la tête. Je suis peut-être camée, mais je n'oublie pas ce qui risque d'arriver si je le suis bêtement. Je baisse les yeux tandis qu'il me remet mon soutien-gorge. Je le laisse totalement faire à sa guise. Il aurait autant pu me tripoter que je n'aurais pas plus résisté. Mais… Voilà, cet homme a beau avoir une sacrée apparence, il n'est pas aussi mauvais qu'il peut en avoir l'air. Je ne parle plus depuis tout à l'heure, jusqu'à ce qu'il me parle de payer mes heures. De nouveau, je secoue la tête.

« Je ne peux pas… Je vais avoir des ennuis… Je dois rester ici… »

Je ne suis pas convaincue que mon chef me laisse quitter plus tôt si facilement alors que je suis censée retourner danser et lui ramener le plus d'argent possible. Ce n'est pas comme si j'avais un salaire fixe, je dois juste être la plus rentable possible, et c'est pour cette raison qu'on m'a poussée à consommer du Jingle Jangle. Si je m'enfuis, c'est contre productif, et… Ce que je veux éviter depuis que j'ai été embauchée pourrait bien arriver.

« Je ne veux pas avoir de problèmes avec mon chef… Tu comprends ? »

Je pose mes mains sur ses épaules. J'espère vraiment qu'il va comprendre. Il ne va pas me forcer à le suivre de toute façon, si ? Si je lui dis que je ne peux pas, c'est que je ne peux pas. J'aimerais tant que ça soit simple et pouvoir le suivre, mais… Non, c'est impossible. © 2981 12289 0 ❧ 476 mots

The Diva of the DamnedSes doigts qui caressent ma nuque me font toujours de l’effet, c’est certain. Je me lèche doucement les lèvres, je glisse mes mains sur sa taille. Je la caresse doucement, je la garde bien contre moi pour m’assurer qu’elle n’aille pas faire de conneries un peu plus loin.

« Princesa, j’en vends de ces trucs. »

Je pense qu’elle s’en doute, non ? Je veux dire, ça se voit quand même que je suis pas le mec le plus réglo qui soit possible. Mais bon, quand elle me dit simplement qu’elle se sent bien, je me contente de pousser un soupire, j’crois que j’pourrais décemment pas l’atteindre sur ce plan là tant qu’elle est camée et totalement à l’ouest. Je caresse doucement sa taille, je lui refuse sa danse avant de lui dire qu’on va rentrer chez moi tout de suite. Mais… Elle secoue doucement la tête. Elle ne veut pas et je ne comprends pas vraiment. Je la rhabille autant que je peux, je viens glisser une de mes main sur sa joue.

« Quels ennuis ? Dis-moi, qu’est-ce que ton patron pourrait faire à part te virer ? » Je demande en fronçant les sourcils, j’ai l’impression qu’un truc cloche dans cette histoire. « Avec un corps comme le tiens, tu pourrais danser dans n’importe quel bar. Et si c’est l’argent dont t’as besoine, reste chez moi autant qu’tu veux et j’tâcherais de te combler. »

Ouais, j’lui demande pas d’être ma meuf ou quoi, j’me doute que malgré le fait qu’on flirte pas mal, c’est peut-être pas forcément le genre de chose qui pourrait totalement l’intéresser, mais… J’peux quand même m’occuper d’elle tant qu’elle en a besoin. Je continue de caresser sa joue, mon autre main reste collé sur le bas de son dos.

« Alors, reste au moins ici avec moi pour la soirée ? J’paierais pour la pièce et pour le temps qu’il faudra. Et quand t’as fini d’bosser j’te ramène chez moi. C’est l’seul compromis que j’accepterais. »

C’est clair, pour moi, c’est soit elle reste avec moi toute la soirée et on rentre quand elle a fini pour pas qu’elle ait d’emmerdes, soit j’la porte jusqu’à chez moi même si elle se débat.

« Parce que moi j’l’emmerde ton chef. J’lui foutrais une droite si ça lui plait pas, mais j’comprends que tu veuilles pas d’avoir d’emmerdes avec lui. Mais j’leur fait pas confiance aux autres mecs qui sont ici. Devant une jolie meuf totalement à l’ouest, j’suis sûr que pas mal seraient prêt à faire des choses sales. »

Et y’a carrément pas moyen. Ruby Valentine, elle est à moi. J’laisserais personne mettre ses sales pattes sur elle. Et p’t’être encore moins sur Sharon. Ouais, j’sais techniquement c’est la même personne, mais… Vous m’avez compris. J’suis peut-être un brin possessif sans réelles raisons, j’le sais. Puis peut-être un peu protecteur dans ce contexte, mais que voulez-vous ? J’y peux rien.:copyright:️ 2981 12289 0 ⛤ 493 mots

The diva of the damned#Sharonso ; Oh boy I know you love me, I also know you’re crazy and you wanna be free and I know you care about me and you feel for me, plus I know you're for real and you'd kill for me. Baby, it’s a rockin' and roll and you’re sweet but I like it that you’re fokken hardcore. God bless you baba you a dream come true, that’s why I really, really, really, really love you. ( Girl I Want 2 Eat U - Die Antwoord )Toutes ses tentatives de me raisonner, de me faire comprendre une quelconque gravité à cette situation se soldent par un échec. Je n'ai pas la tête à l'écouter, j'en suis incapable. De toute façon c'est trop tard. Que pourrais-je faire à présent si ce n'est me voiler la face et écarter toute réalité qui tente de s'imposer à moi ? Je n'ai même pas envie d'essayer. Je n'en suis pas encore là. Incapable de faire face à quoi que ce soit et ce même si ça l'inquiète. Et lui non plus il comprend pas. Pourquoi je veux pas partir. Pourquoi j'ai peur de me faire virer. Parce qu'il peut m'aider, il dit. C'est juste ce qu'il croit. Parce qu'évidemment que je ne lui ai pas tout dit. Parce qu'évidemment je ne lui ai pas parlé de ce que je cache. Bien sûr j'ai menti. Je passe ma vie à mentir, tellement que parfois j'y crois. Que parfois je pourrais m'embrouiller. Mais je tiens bon, du mieux que je peux.

« Quelque chose de pire. » dis-je, sans plus éclairer sa lanterne avant de secouer la tête. « C'est pas ça du tout. Je dois rester ici et pas ailleurs… Je peux pas quitter… »

Parce que sinon je suis fichue. Parce que si mon père le découvre, soit je sortirais plus jamais, soit je serai dehors et je devrais vivre comme une pauvre et je ne serais plus capable de m'enfuir de cette ville minable. Bien qu'Alonso me plaise et que j'ai envie d'être proche de lui… Rester avec lui ne me suffit pas. Je veux être libre… Libre. Libre pour de vrai. Libre pour de bon. Et je ne pourrais l'être à Riverdale, j'en suis certaine.

Mes yeux ne cessent de scanner son visage, incapable de se fixer où que ce soit. Il continue de parler et je dois me concentrer fortement pour arriver à suivre, à comprendre ce qu'il me raconter et assimiler ses mots. Il veut bien qu'on reste ici et il paiera. Dans le fond, ça m'ennuie de devoir lui prendre autant d'argent comme ça mais… Ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix. L'idée de sauver mes fesses me rend égoïste, j'en suis consciente, mais… Je crois que je l'ai toujours été… Et là, je suis même pas capable de vraiment culpabiliser. Alors je hoche la tête… Avant de la secouer vivement quand il parle de frapper mon chef.

« Non, surtout pas... »

Je ne veux pas qu'il aille lui refaire le portrait, ça n'arrangerait pas mes affaires du tout. En tout cas, quand il me parle des autres mecs, je ne peux empêcher un petit sourire en coin de s'afficher sur mes lèvres tandis que j'approche mes lèvres de son oreille.

« Le genre de choses sales que tu rêverais de me faire toi-même.. ? » y soufflais-je en me collant un peu plus contre lui.

J’appose mes mains sur son torse et je le tire par le tee-shirt comme je peux pour aller vers la banquette de la salle des danses privées. J'ai un peu de mal à marcher, perchée sur mes talons aiguilles alors que d'habitude je m'en sors parfaitement. Cependant, j'arrive tout de même à destination et je le pousse pour qu'il s'assoit. Je viens m'installer sur ses cuisses et je pose mes mains sur ses joues, je les caresses maladroitement.

« Tu vas encore me gronder ? »© 2981 12289 0 ❧ 570 mots

The Diva of the DamnedJe fronce les sourcils quand je l’entends parler, je viens doucement caresser sa joue. Elle me dit que c’est quelque chose de pire et… Ouais, ça m’intrigue quand même pas mal, c’est clair. Comment ça pourrait ne pas m’intriguer ?

« Tu me raconteras tout ça quand tu ira mieux. » Je compte bien savoir ce qui peut être pire. « Okay, okay. On va trouver quelque chose. »

Je secoue doucement la tête quand elle parle. Je vais pas trop pousser, maintenant. Mais vous pouvez être certain que dès qu’elle sera en état de parler, je la lâcherais pas parce que… Je dois le savoir. Je veux savoir la merde qu’il peut y arriver et avec un peu de chance, pouvoir lui régler tout ça. Ce serait quand même le meilleur truc possible pour moi. Mais en attendant, je trouve comment faire pour la garder loin des autres et en même temps qu’elle ait pas trop d’emmerdes. Je la garde avec moi, dans les salles privées et je lâche encore pas mal de fric. Je crois bien que c’est ce qu’il faut, pour passer du temps avec une femme comme elle.

Je hausse juste les épaules quand elle me dit “surtout pas” pour casser la gueule de son chef. Pour le moment, je vais pas le faire, mais j’hésiterais pas s’il y a moyen. S’il lui crée des emmerdes ou je sais pas trop. S’il fait ce qu’elle a l’air de tellement redouter. Je me lèche les lèvres quand je vois son sourire en coin, qu’elle se colle. Je caresse doucement la bas de son dos.

« Mh… Ouais, quelque chose dans ce genre-là. Mais j’compte carrément pas les laisser te toucher quand t’es dans cet état. Encore moins qu’d’habitude en tout cas. »

Et finalement, je me retrouve tiré vers la banquette. Je l’aide à m’y mener - parce que je suis pas certain qu’elle y arriverait toute seule vu son état - et j’m’assois bien dessus quand elle me pousse. Mes mains glissent sur sa taille quand elle s'assoit sur moi. J’la regarde, ça m’fait quand même toujours pas plaisir qu’elle soit carrément camée, mais… J’peux la surveiller ici. J’la laisse caresser mes joues comme elle veut, je caresse doucement sa peau du bout des doigts.

« J’sais pas. T’as envie que j’te fouette peut-être ? » Je demande et je viens à mon tour m’approcher de son oreille comme elle l’a fait plus tôt. « Dommage que tu sois dans cet état. On dirait qu’j’vais devoir laisser ton petit cul en état. »:copyright:️ 2981 12289 0 ⛤ 433 mots ⛤ NP : Division - Cyril

The diva of the damned#Sharonso ; What a wicked game to play, to make me feel this way. What a wicked thing to do, to make me dream of you. What a wicked thing to say, you never felt that way. What a wicked thing to do, to make me dream of you. ( Wicked Game - Stone Sour )Je ne sais pas vraiment si je vais parler de tout à Alonso. Peut-être que oui, peut-être que non. Pour le moment, je ne suis pas en état d'y penser, d'y réfléchir. Peut-être plus tard, nous verrons bien. Plus tard, c'est bien. Le plus tard possible, ça sera le mieux. Pour le moment, je suis à tout autre chose. Ou peut-être à rien du tout. C'est le flou dans ma tête. Je n'ai plus l'impression de toucher terre et pourtant je suis là. Je suis bien trop là alors que j'aimerais tant être ailleurs. Mais je dois être là. Une chance que ce beau latino ait envie de rester avec moi. Ou qu'il s'en fasse un devoir. La finalité est le même et ça me convient.

« Un vrai prince charmant. »

Je ricane bêtement. C'est assez drôle qu'un homme comme lui avec ses allures de gangster de L.A. se montre aussi digne d'un chevalier servant envers moi. Mais ça me plaît. Au final, dans cette ville, il est bien le seul à me rassurer, à me faire me sentir bien. Il sera probablement la seule chose que je regretterai lorsque j'aurais pris la fuite loin d'ici. Quand j'y pense, je me presse encore plus contre son corps, je cherche la chaleur qui se dégage à travers même de ses vêtements que j'aimerais voir s'envoler. Mes mains quittent ses joues pour migrer vers sa nuque. La délicatesse n'est toujours pas là mais ses mots me font sourire.

« Penses-tu que je le mériterais ? » lui-demandais-je, les coins de mes lèvres toujours étirés par la malice.

Son souffle au creux de mon oreille me fait frémir mais ses mots me déçoivent. Je fais une petite moue et je le regarde dans les yeux.

« Trop, trop dommage... »

Je me mordille la lèvre inférieure. Mon regard continue de se balader sur son visage que je trouve de plus en plus charmant, que j'ai toujours apprécié même si je n'osais l'assumer. Qu'est-ce qu'il est beau… Il est même absolument sexy… J'en suis au point de me dire que j'aimerais bien qu'il soit l'un de ces enfoirés prêts à profiter d'une fille complètement à l'ouest. Maintenant, tout de suite. Mais je suppose que demain matin, je l'aimerais encore plus de ne pas être de cette catégorie d'hommes.
Qu'est-ce que j'ai envie de l'embrasser…

« Et qu'en est-il de ma bouche ? »

Sans même lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, mes lèvres viennent trouver les siennes pour entamer un baiser que je souhaite enflammé. C'est quelque chose que j'attends depuis si longtemps et qui n'a probablement lieu que parce que je me suis lancée de moi-même. Peut-être qu'il l'attendait aussi. Mais sûrement aussi qu'il l'aurait voulu dans d'autres circonstances. Mais c'est maintenant que ça arrive, à l'instant présent. Et j'aimerais ne pas me prendre un vent… © 2981 12289 0 ❧ 478 mots

The Diva of the DamnedJ’esquisse un sourire amusé quand je l’entends parler. Je hoche doucement la tête en caressant doucement le bas de son dos, tout doucement du bout des doigts.

« Bien sûr que je suis un prince charmant, qu’est-ce que tu crois ? »

Malgré mes allures, j’ai tout de même des principes. Du coup, je préfère clairement la laisser ici avec moi pour que personne ne puisse s’amuser à la tâter. Ouais, ça me plairait pas. Du coup, peut-être que je suis un prince charmant, mais je suis également quelqu’un de pas mal égoïste. J'aimerais clairement qu’il se passe un truc. Ouais, je me répète, mais c’est pas grave.

« Peut-être bien. » Je souris en coin en caressant. « Ne sois pas trop déçue. »

Je lui souffle doucement. Je ne la quitte pas une seule seconde alors qu’elle se mordille la lèvre inférieure. Je la trouve tout de même vraiment sexy, cette fille. Je trouve ça dingue. Je continue de caresse doucement sa peau du bout des doigts. Je la presse tout de même un peu contre moi. Je suis sur le point de lui répondre à sa dernière question quand je la sens m’embrasser. J’ai un doute pendant un moment, mais… je me mets rapidement à répondre au baiser en caressant ses joues. J’aurais pas pensé que ça arriverait, mais… Je m’arrête quand même vite, je me recule doucement.

« Bébé… On devrait pas faire ça… »

J’ai quand même l’impression de profiter d’elle, même si c’est elle qui a commencé, qui m’a embrassé. Ce n’est pas pour autant que j’aurais dû laisser faire. Bordel. Mais c’est tellement tentant de l’embrasser… Et un baiser… Ce n’est pas si grave, si ? Une partie de moi me dit que non, mais l’autre me dit qu’un peu trop tout de même.
« Tu risques de ne pas aimer ça demain matin… »:copyright:️ 2981 12289 0 ⛤ 320
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The diva of the damned#Sharonso ; I don't wanna be with a toy boy, wanna stretch ya to G.I. Joe. Need a lone ranger, come and save me, wanna feel the danger in my body. I don't wanna Ken doll, don't wanna be a Barbie, if you're good with your joystick then we could play Atari. ( Toy Box - Mylene Cruz & The Soul Madonnas / The Get Down )Il s'affirme en tant que prince charmant, ça me fait rire doucement. Il est tout de même très bizarre pour un prince charmant, le prince le plus original que j'ai jamais vu à mon avis.

« Je n'en avais jamais vu un chauve. »

Je ris doucement, il est vrai que les princes dans les histoires et les films ne ressemblent absolument pas du tout à Alonso, mais… Je crois bien que si j'étais une princesse, il me conviendrait tout à fait. Il n'a peut-être pas tant d'argent que cela mais il est vraiment beau, sexy et est doué de tout un tas de qualités appréciables que je lui ai découvertes au fur et à mesure de nos rencontres. J'ai encore souvent du mal à croire que je sois tombée sous le charme d'un gangster du Southside et pourtant… Je peux de moins en moins le nier. Je peux de moins en moins lutter. Il m' attire tellement qu'à présent que j'ai consommé du Jingle Jangle, j'ai bien du mal à contenir mes ardeurs.

« Oh si, je suis vraiment très déçue... »

Je mordille ma lèvre inférieure. Pour être honnête, je serais ouverte à à peu près n'importe quoi en ce moment. Mais il ne veut pas. Je ne le force pas à ce qu'on fasse quoi que ce soit de trop osé, je me contente de rester collée à lui, à cheval sur ses cuisses, puis je ne résiste pas à la tentation de ses lèvres qui se trouvent si proches des miennes. Je l'embrasse sans la moindre pudeur, et je suis satisfaite quand je le sens enfin répondre au baiser… Mais ça ne dure pas bien longtemps, il s'écarte et j'émets une petite plainte de déception.

« Mais s'il te plaît... »

Il avait l'air d'en avoir envie en plus, mais il ne saisit pas l'opportunité alors que moi aussi j'ai très envie. J'ai adoré sentir ses lèvres contre les miennes, sa moustache chatouiller ma lèvre supérieure… J'aimerais tellement la sentir partout sur mon corps… Mais c'est bien trop demander, à mon avis. Je me lèche les lèvres avant de faire une petite moue quand il reprend la parole.

« S'il te plaît… Juste des baisers... » lui répondis-je. « On reste tous les deux tout habillés et ça ira… Je n'aurais rien à te reprocher... »

Si on ne fait que s'embrasser, ça devrait aller, non ? J'ai envie de continuer, de pouvoir profiter de cette nouvelle sensation qu'il me fait ressentir. Ma moue disparaît quand mon visage s'approche de nouveau du sien et je presse mes lèvres maquillées contre sa mâchoire à plusieurs reprises, je longe cette dernière. J'aimerais tant qu'il se laisse aller… Qu'il se laisse aller à craquer… © 2981 12289 0 ❧ 455 mots

The Diva of the Damned« Comme on dit, il faut bien une première fois à tout. »

Je me marre un peu. Je suis carrément pas le mec qui ressemble à un prince charmant. J’ai beau pas être un connard totalement fini, je fais quand même partie d’un gang, je suis pauvre et je peux être méchant quand j’le veux. Ouais, tout l’inverse d’un prince charmant, mais si elle veut que je le sois… Je le serais. Ouais, on dirait un peu un canard, mais… Tant pis. Je m’en fiche pas mal en fait.

« On verra si tu voudras toujours de ta fessée quand la drogue sera partie. »

Bizarrement, j’ai un doute. Je ne dit pas qu’elle ne peut pas être dans ce genre-là, un peu sauvage, mais… Pas à ce point. Même si j’suis certain qu’elle doit être super bien au pieu et qu’on s’amuserait bien tous les deux… J’me dis qu’elle serait pas du genre à vouloir qu’on la fouette et pour être honnête, je vais pas m’en plaindre plus que ça. On finit par s’embrasser et si le baiser est délicieux… Je finis quand même par le rompre quand je réalise ce qui se passe. Merde. J’suis censé faire quoi, moi, aussi ? J’fantasme sur elle depuis longtemps maintenant et quand j’peux enfin…. C’est qu’elle est pas dans un état normal, la loose. J’suis un peu dépité, mais bon. J’peux rien y faire.

« Mais… »

Je souffle doucement, je tends le cou pour la laisse m’embrasser et ce qu’elle dit… Je trouve que ça a quand même du sens en fait…. Je caresse son dos en me léchant les lèvres.

« Okay. » Je souffle doucement. « On garde nos fringues et pas d’mains baladeuses. »

Okay, je dis ça surtout pour moi que pour elle, mais… Comme ça elle est au courant. C’est déjà ça. Une de mes mains se glisse dans ses cheveux pur qu’elle relève la tête et je viens l’embrasser en la gardant bien collée contre moi. Je crois que j’suis qu’un faible.:copyright:️ 2981 12289 0 ⛤ 348
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The diva of the damned#Sharonso ; Mais le désir bouillonnant qui coule oh coule dans mon sang ne se tarira pas ce soir. Il noie tous vos mots méprisants, j’n’ai que faire de votre morale, j’ai trop souffert de vos semblables Rien à foutre que ça vous déplaise, ce soir encore, il y a quelqu’un qui me baise. ( Salope - Mrs Yéyé )S'il veut être mon prince, je suis prête à le laisser l'être et ce peu importe le fait qu'il n'ait pas du tout l'air d'un prince. Après tout, je ne suis pas vraiment une princesse. Auparavant je me voyais comme tel, mais à présent... Il suffit de me regarder à l'instant même pour voir clairement que je n'en suis pas une du tout. Ou alors une originale et un peu pathétique... Je pourrais donc bien avoir un prince singulier mais qui lui n'a rien de pathétique. Je ne l'ai jamais vu ainsi et ce même lorsque je ne le connaissais pas encore.

« Peut-être bien, qui sait ? »

Je ris doucement. Ce n'est pas dans mes habitudes de recevoir des fessées, je ne suis pas certaine de lui réclamer une telle chose plus tard alors qu'à l'instant même, je pourrais bien le laisser me le faire s'il le souhaitait. Je le laisserais me faire absolument tout ce qu'il aurait envie. Je suis réellement dans un état second. Un état pitoyable, même, si l'on veut être un peu plus réaliste. Et ça me permet de faire ce que j'attends de faire depuis bien longtemps. L'embrasser. Purement, et simplement. Je n'ai jamais osé le faire auparavant, je me le refusais mais à présent, je me fiche bien de ce que je me refusais. J'ai juste envie de l'embrasser encore et encore. Donc, quand il me repousse, je cherche simplement à le faire craquer pour qu'on puisse tout simplement continuer ainsi. J'insiste quelque peu, j'argumente aussi et finalement, j'ai gain de cause et j'en suis absolument ravie. Un petit sourire étire mes lèvres à l'entente de sa réponse, puis une petite moue arrive par la suite.

« C'est bien dommage... » soufflais-je tout doucement entre deux petits baisers sur sa mâchoire.

Et ensuite, nos lèvres peuvent enfin se retrouver et sa façon de m'embrasser en me serrant contre lui me fait totalement frémir de tout mon corps. C'est si agréable... Si chaleureux comme contact. Je pourrais continuer ainsi éternellement. J'en oublie où je me trouve et ce qui nous entoure. Je presse mon corps contre le sien sans pouvoir résister à cette envie d'être la plus proche possible de lui. Mes mains glissent doucement sous son tee-shirt afin que je puisse avoir accès à sa peau et que je la caresse. C'est vrai qu'il a dit « pas de mains baladeuses », mais c'est terriblement trop difficile de résister...

Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes là à nous embrasser langoureusement, je sais simplement que j'ai vraiment très, très chaud au moment où j'entends la voix de mon manager et que ça me fait l'effet d'un seau d'eau glacée qu'on m'aurait versé dans le dos.

« Ah mais t'es là ! Je te cherche depuis tout à l'heure ! » gronde-t-il. « Qu'est-ce que tu fous ? T'as du taf là ! A moins que tu sois en train de faire des extras, mais tu l'as toujours refusé et t'as pas tout ton temps ! »

Super... Maintenant, il croit que je me prostitue comme certaines autres filles qui travaillent ici. Ce n'est pas le cas et ça ne le sera absolument jamais. Je pense bien que je préférerais encore mourir que de faire ce genre de chose, mais... Je ne sais même pas ce que je suis censée lui dire. Je ne suis tout de même pas censée faire ce genre de chose au travail. Du moins... Gratuitement...

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The Diva of the DamnedJe me lèche les lèvres quand je l’entends parler, que je caresse doucement son bras du bout des doigts.

« Très bien. J’essaierais la prochaine fois. »

Je lui dis ça en caressant doucement son bras, à nouveau. C’est certain que je ne vais rien tenter maintenant. Même si elle me donne vraiment envie… Je ne pourrais pas faire quelque chose comme ça. J’ai quand même un minimum de… Bah de manières. Mais je la laisse quand même avoir quelque chose : des baisers. Ça ne peut pas faire de mal, si ? Ce n’est rien de bien grave, pour moi…

« Ouais, je sais… » Je soupire doucement. « Voir tes seins me manquerait presque déjà. »

J’ai déjà hâte de les revoir lorsqu’elle sera chez moi et dans un meilleur état. Ils étaient vraiment beaux. Je l’embrasse doucement, je la colle contre moi. Je la serre doucement dans mes bras. Je l’embrasse pas forcément avec fougue, surtout avec douceur. Je la garde bien collée contre mon corps, je frémis doucement quand elle glisse ses mains contre ma peau, sous mon t-shirt. Moi, ma main glisse le long de son dos tandis que l’autre reste bien posé sur sa mâchoire que je caresse tendrement. Cela dure quand même un petit moment, mais nous sommes assez vites dérangés par quelque chose d’assez chiant : un mec est arrivé et discute. Enfin… On va plutôt dire qu’il est entrain de gronder. Je lâche doucement la jolie femme et je me décide à me lever pour me mettre en face du mec. Elle est dans un sale état, je me doute qu’elle saura pas lui répondre.

« Alors premièrement, y’a intérêt qu’elle fasse pas d’extras avec le premier mec qui passe, c’est ma nana. » Je dis en croisant mes bras sur mon torse. « Et j’file toujours un bon montant à ton club pour avoir Ruby dans la salle privée. »

Je lui fais, je m’approche de lui. J’essaie quand même d’être le plus intimidant possible, je peux toujours essayer pour qu’il se barre, non ? Ce serait quand même mieux que de le laisser là. J’ai bien senti que Sharon n’était pas très à l’aise quand il est arrivé. C’est certain.

« Donc j’pense que j’ai l’droit de la garder avec moi, tant que c’est bien payé ? » Je hausse un sourcil. « En tout cas, j’pense que j’ai plus le droit qu’tu l’a à droguer tes danseuse avec la drogue que mon gang te file. »

J’suis pas certain que tous les Ghoulies trouveraient ça de bon goût. C’est pas Malachai qui irait lui chercher des noises, mais… J’connais un ou deux mec qui pourrait arrêter d’le fournir en drogue. Ou qui pourrait le fournir et lui casser la gueule au passage. :copyright:️ 2981 12289 0 ⛤ 464 mots

The diva of the damned#Sharonso ; J'ai des aiguilles dans le cœur, s'il s'arrêtait de battre ça ferait moins mal. La tête dans la baignoire j'entends une voix qui chuchote "Rejoins-moi". Les jours sont amers, mon visage en atteste. Les minutes sont acides, elles me lassent, elles me blessent. Comme un lâche, qu'on me laisse pour quelques milliers d'années, je voudrais prendre la pause, qui ne finit jamais. On est tous en sursis, la fin est la même pour tout le monde, je prendrai juste un raccourci. ( Autre Part | Rock Remix - Bigflo & Oli feat. Mrs Yéyé )J'étais si bien, en seul à seul avec Alonso. J'étais comme sur un petit nuage, dans une petit bulle qui n'appartient qu'à nous, un endroit où mon cerveau tout embrumé par le Jingle Jangle ne me met aucunement en danger. Je sais qu'il sera toujours là pour veiller sur moi et me protéger. Quand il évoque son regret quant à mes seins, je ris et je lui propose même de les toucher, incapable de faire preuve de pudeur et de calmer mes ardeurs. Du moins... Ça, c'est jusqu'à ce qu'on soit dérangés par mon manager qui me gronde parce qu'il m'a cherchée partout et que moi j'étais là. Ça me fait l'effet d'une douche froide, je me sens si mal, moi qui me sentais si bien... Je me mords les lèvres, incapable de dire quoi que ce soit. Comment me défendre alors que tout s'embrouille dans ma tête ? Je ne pourrais dire quoi que ce soit de constructif qui pourrait me sauver de la colère de mon supérieur. Alonso décide alors de le faire à ma place. Je me retrouve assise sur la banquette, seule. Je regrette qu'il soit aussi loin de moi maintenant, mais je ne bouge pas. J'ai la tête qui tourne, me lever serait signer ma rencontre entre mon corps et le sol dans la seconde qui suit.

Le manager fixe Alonso pendant qu'il parle, les bras croisés sur les muscles de son torse qui se cachent sous son tee-shirt noir. Je regarde la scène, impuissante.

« Encore heureux qu'tu payes, ouais. » lui dit-il. « T'es vachement ouvert avec ta nana, d'la laisser montrer son cul à tout le monde. Elle pourrait bien le vendre à bon prix, ça ferait pas grande différence. » dit-il ensuite.

C'est dégoûtant. Pour moi, me dénuder et danser est déjà dégradant, mais il y a tout de même une grande différence avec le fait de laisser n'importe qui me faire n'importe quoi. Je ne pourrais pas coucher avec le moindre de ces types qui aiment tant me regarder me déhancher sous leurs regardes malsains. Il n'y a qu'Alonso que je veux, mais... Je ne souhaiterais pas le faire payer pour ça. Non. Ce n'est pas me vendre à lui, ce que je souhaite faire.

« Elle doit prévenir quand elle s'isole avec un client pour qu'on puisse la remplacer sur la scène. »

Comme si j'avais été en état de penser à une telle chose. J'avais la tête bien ailleurs, je pouvais à peine marcher. Je n'aurais pas pu me rappeler de faire une telle chose. Je n'en ai même pas eu l'occasion non plus d'ailleurs.

« Ben voyons. Cette drogue, elle l'a prise elle même, j'lui ai pas mis de couteau sous la gorge. Je n'ai fait que la conseiller. »

C'est vrai que je l'ai prise toute seule, mais je n'ai pas vraiment eu le choix. Si je n'avais pas écouté ce qu'il m'a dit, je l'aurais payé d'une façon ou d'une autre. Et je ne veux tellement pas qu'il arrive ce que je redoute le plus que je me plie à tout ce qu'il veut. Je suis docile, voire soumise. Je baisse la tête tandis que je suis bien incapable de dire quoi que ce soit. Je n'ai même plus envie de les écouter. J'ai tellement envie de m'en aller. D'être n'importe où ailleurs, mais pas ici... Je tente de me lever, je titube vers la porte. Je me fais attraper par le bras.

« T'as pas fini ton service, me fait pas perdre mon temps et mon fric ou tu le paieras, pétasse. »

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» SHARONSO ❧ Pretty interesting reading