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Ça fait pas longtemps que j'suis arrivé à Riverdale, c'était pas vraiment voulu. Mais ma Comet a jugé que cette foutue bourgade était le bon endroit pour tomber en panne. Cette vieille voiture de collection est tout ce qui me reste maintenant. Et toute ma misérable vie rien dans son coffre.
Ça doit bien faire une heure maintenant que je suis assis derrière le volant avec une bière à la main face aux quais. C'est devenu mon putain de refuge, j'ai beau être devenu un Ghoulies j’me refuse à vivre avec eux. C'est cool qu'ils m'aient recueilli je dis pas le contraire.. Mais, j'sais pas y a un truc qui me bloque. Je crois qu'au fond c'est parce que je sais qu'Envy n'aurait pas apprécié que je joue les petits chimistes en herbe dans le but de faire leurs drogues.
Envy. Bordel de merde. Ça faisait presque une heure que je n'avais pas pensé à elle. C'est dingue comme elle peut me manquer. On passé toute notre vie ensemble.. enfin, quand j'dis ensemble ça veut dire qu’elle était toujours pendue à mes basques. On a jamais eu le temps d'être ensembles. Comme ça. On venait tout juste de mettre des mots sur ce qu'on ressentait l'un pour l'autre que la vie me l'a arrachée. Et bordel. J'étais pas prêt pour ça. J'étais pas prêt à vivre sans elle et je ne le serais jamais.
Claquement de portière. Je m'extirpe péniblement ma caisse. L'alcool ralenti mes gestes mais n'arrête malheureusement pas le flot de souvenirs.
Début du flashback
« Putain Ethan ! » Elle frappe violemment contre le mur qui sépare de sa chambre de la mienne. « Fais taire ta truie pour que je puisse enfin dormir ! »
J'avais pas pu m'empêcher de me marrer et d’en faire des caisses pour que la nana du soir hurle littéralement mon nom alors que la tête du lit frappait avec encore plus de véhémence sur le mur.
Fin du flashback
Esquisse de sourire. C'est dingue ce que ça pouvait me faire marrer de la rendre totalement chèvre et de me pavaner sous ses yeux avec toutes ses filles. Mon harem. Comme elle le répétait si souvent. J'ai toujours pensé qu'elle en avait rien à foutre de moi, que ce défilé de nénette en chaleur la faisait marrer plus qu'autre chose. Mais j'en suis plus si sûr..
Début du flashback
« Bordel Vee.. C'était quoi ça ? Depuis quand tu joue les petites amies enragées ?! Retournes te faire prendre chez ton attardé au lieu de venir me taper une pseudo crise de jalousie. Et rends moi ta clé ! »
« Petite amie enragée? Nan mais tu te fou de ma gueule Ethan ! Tu sais même pas ce que c'est une petite amie. Les nanas ne reste jamais assez longtemps pour prendre ne serait ce que le petit dej’ ici et heureusement ! Je comprends même pas ce qu'elles te trouvent sans déconner. T'es qu'un gros con avec coeur de pierre! Je sais même pas pourquoi je suis revenue pour essayer d'arranger les choses ! »
Fin du flashback
Et sur ces belles paroles elle était parti le rejoindre en claquant la porte. Je passais mon temps entre les cuisses de toutes ces nanas pour oublier qu'elle était parti avec ce connard. Qu'elle m'avait laissé alors que la vie et toute les institutions dans lesquelles j'avais été placé petit avait jamais réussi à m'éloigner d’elle. Et elle était avec ce type pour ne plus penser au défilé de nana que je lui imposait soir et matin. Parce que j'ai compris quand je l'ai vu le rejoindre comme ça avait dû la blesser de me chopper au lit avec toutes ces pimbêches. Si seulement on avait été moins fiers ..
Bordel. Des vrais handicapés sentimentaux. Voilà ce que ça fait une enfance chaotique où vous à jamais appris à aimer. Une enfance sans câlin sans une main rassurante sur le front les jours de fièvre.. On a passé notre vie à saborder notre relation avant même qu'elle ait commencé.
« Pourquoi tu m'a laissé bordel.. V. Tu me manque tellement. »
Et voilà que je parle tout le seul maintenant. Putain. Je suis vraiment plus qu'une loque depuis qu'elle est partie. Sans que je m’en sois réellement rendu compte mes pas m'ont poussé jusqu'à à la rive, j'ai maintenant les orteils au dessus du vide alors que je suis même pas certain de savoir nager. Qu'est ce que ça changerait de toute façon ? Rien. Et c'est bien plus amusant de jouer les funambules, une bière à la bouche sans savoir si je serais foutu de me sortir de la flotte. Gorgée de bière avalée. Est ce que j'en aurais au moins l'envie ? Nouvelle gorgée pour réfléchir. J'en sais foutrement rien. J'ai l'impression que je n'ai plus l’envie de rien ces derniers temps. Lampée de la fatalité. J'aurais sûrement pas envie de chercher à survivre plus que je ne le fais déjà.
Faisons un petit bilan de ces derniers mois. J'ai cassé la gueule d'un mec avec mes poings avant de lui enfoncer le crâne à coup de marteau. J'ai assisté aux pires et aux derniers moments de vie de ma meilleure amie. De mon âme soeur. Sans pouvoir agir. Sans même pouvoir un lieu où me recueillir. Un lieu ou me rapprocher d’elle. J'suis resté ici parce que ma voiture à jamais voulu redémarrer et du coup je suis maintenant membre d'un putain de gang qui rêve de gouverner sur la ville et je fabrique la drogue qui rends tout les jeunes d'ici encore plus stupide que d'habitude.
« T'AS RAISON VEE. JE SUIS UN PUTAIN DE TROU DU CUL. »
Rien. Rien d'autre que l'écho pour me ramener mes mots à la gueule. Je donnerais n'importe quoi pour avoir ne serait ce qu'un signe de sa part. Bordel ça me tue. Ça me ronge de l'intérieur. Je ne sais pas qui je suis quand elle n'est pas la.
Une merde. Rien qu'une merde au coeur de pierre..
La frustration. La colère. La tristesse. Toutes ses émotions déferlent en moi comme un putain de tsunami géant et je sais pas y faire face. Le seul moyen que je trouve pour exprimer tout ça c'est d’envoyer ma bouteille en direction d'un pin de l'autre côté de la rivière.. L’élan que j'ai donné à mon bras m'emporte avec la bouteille - qui retombe dans l'eau quelques mètres plus loin à peine - et je me retrouver à mon tour le cul dans l'eau, à me laisser emporter par le courant.
Judas Alcaraz
Do I Wanna Know ?
Âge : 25 ans Genre : Non-binaire Occupation : Je vends des places de cinéma et des friandises au Bijou Quartier : Southside
j u d a s & k a a n ; You're my heroine, in this moment I'm lonely fulfilling my darkest dreams. All these drugs, all these men, I'm never forgiving this broken heart of mine. Because days come and go but my feelings for you are forever... ( forever - papa roach )
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✾ ✾ # S I S T E R S ✾ ✾
j u d a s & n o h a m ; We can turn you on or we can turn on you. Daughters of darkness, sisters insane... ( daughters of darkness - halestorm )
Get along with the voices inside of my head#Ethan&Judas ; Mais ce soir cet enfant qui attend depuis longtemps d’enfermer les temps forts de son enfer dans une amphore ajoutera sur son bras des ombrages au compas, déçu il ne combat pas, déchu il ne comptera pas. ( Impunis Eternels - Mrs Yéyé )Seul. Je n'aime pas être seul à la maison, j'imagine que c'est de mauvais souvenirs qui remontent, la solitude me rend triste. Aussi triste que lorsque j'étais enfant et que maman quittait la maison pendant plusieurs jours. Aussi triste que lorsqu'une dame est venue me chercher pour aller chez mamie. Kaan est parti il y a des heures et tel un gamin traumatisé, je suis pris par la peur qu'il ne revienne pas. Et s'il me laissait derrière lui encore une fois ? Et si cette fois-ci, je ne le revoyais plus ? J'ai l'impression de devenir fou. Ça tourne en rond dans ma tête. Ça tourne pas rond dans ma tête. Les minutes me semblent interminables tandis que je me languis que lui, tandis que je regrette d'être de congé ce soir. Quand je suis occupé ça va mieux, j'oublie de penser. Peut-être qu'il faudrait que je fasse autre chose. L'attente interminable pourrait me faire exploser le crâne. Un papa que j'ai eu m'appelait « Nancy Boy » et disait que je suis une chochotte trop sensible. Peut-être que c'est bien vrai. Mais c'est pas de ma faute. Si le mal me prend c'est que j'aime bien trop fort. Est-ce un crime d'aimer son prochain ?
Je me retrouve dehors à errer dans la nature. Je suis en garçon ce soir et je me sens à l'aise comme ça. Mes doigts aux ongles peints en noirs se crispent un peu sur les manches de ma veste. Je crois que j'ai pas pris la bonne veste. J'ai un peu froid mais j'ai pas très envie de retourner dans l'appartement. Alors tant pis. Je ne pense pas mourir d'avoir un peu froid. Et puis… J'avoue ne pas pouvoir m'empêcher de sourire bêtement en songeant au fait que Kaan pourrait peut-être s'occuper un peu de moi si je tombe malade. Même si en vrai, je crois qu'il me crierait dessus et me traiterait de débile. J'ai bien le droit de rêver… De fantasmer à ce que j'aimerais qu'il se passe. Mais j'ai pas très envie de tomber malade pour de vrai, c'est jamais quelque chose de très agréable.
Et alors que je marche à côté de la rivière, j'entends quelqu'un crier et ça me fait sursauter. Je crois que quelqu'un est en colère. Que quelqu'un se fâche contre quelqu'un qui s'appelle « Vee ». Mais je ne vais pas voir. Ça ne me regarde pas… Enfin… C'est ce que je me dis jusqu'à ce que j'entende un grand bruit. Quelqu'un qui tombe dans l'eau ? Doucement, j'ose m'approcher de l'endroit duquel il me semble que la voix venait. Et lorsque j'y arrive, je me fige. Quelqu'un. Dans l'eau.
« Monsieur ?! »
Il dérive doucement. Je suis pris de frisson, mon sang se glace. Est-ce qu'il est mort ? Inconscient.
« Monsieur, reviens s'il te plaît ! »
Je m'approche de l'eau. Je voudrais aller le chercher, mais ma peur se rappelle à moi. L'eau… Pour m'apprendre à nager, un papa m'a balancé dans l'eau et j'ai failli mourir. J'ai l'impression de revivre cette scène à l'instant même où je fixe la surface de l'eau. Je suis cloué sur place, le souffle coupé. Je ne vois même plus le corps qui s'éloigne de moi. La scène passe en boucle dans ma tête et un grand courant d'air froid me ramène à moi. Le monsieur. Dans l'eau. Je ne peux pas le laisser ! Je dois y aller ! Je m'apprête à entrer dans l'eau, je me fige. Je ne peux pas…
Si je peux. Je dois.
Je ne sais pas combien de temps s'est déroulé mais l'eau glacée s'infiltre dans mes vêtements, je fais de mon mieux pour essayer d'atteindre l'homme. Je ne sais pas nager. Mais je dois le sortir de là. Je ne peux pas le laisser là. Je dois le faire. Alors je le fais. Même si l'eau froide me pique, même si j'ai l'impression de suffoquer. Cet instant me semble durer une éternité. Le courant me secoue et j'ai l'impression que je vais me noyer. Et finalement, ma main attrape le poignet de l'homme et je me cramponne à lui.
Je n'ai pas réellement chercher à garder la tête hors de l'eau. Je crois que je me suis simplement laissé porter par le torrent. Comme soulagé de ne plus avoir à lutter. Comme libéré de cette sensation étrange d'être en permanence à contre courant.
Un réflexe de gosse à refait surface et je me suis surpris à écarter les bras en me tenant bien droit. La position de la planche pour mieux voguer au gré du courant. Pour mieux profiter de cet instant de plénitude et de ce calme dont j'avais désespérément besoin. J'ai beau jouer le loup solitaire faudrait être fortement aveugle pour ne pas se rendre compte que ça grouille de partout dans cette foutue ville. Parfois j'ai l'impression que le monde a continué de tourner alors que moi, je me suis arrêté. Ça me rends malade. Le monde ne voit il pas qu’il a perdu l'une des plus belles choses qui lui ait été donné ? Suis-je vraiment le seul à le penser ?
Vous savez, j'ai beau ne pas être profondément gentil un jour j'aimerais allumer mon poste de télévision et entendre “Aucuns nuages à l'horizon, aucune catastrophe en approche. C'était votre journal du jour. A demain.” Foutue utopie ! Je suis pas naïf à ce point. Les Hommes sont bien trop doués pour s'auto-détruire. J'ai toujours pensé que l'Homme causerait sa propre perte ! Malgré tout ce bordel qui se bouscule dans mon esprit je me sens .. bien. Apaisé même.
Je ne me suis pas senti aussi calme dans l'eau depuis des semaines. Depuis.. ce triste jour dans ce triste motel. Je n'étais plus capable de fermer les yeux sous l’eau d'une douche sans repenser à ce moment. Pourtant en cet instant je ne parviens plus à les ouvrir. Je crois qu'au fond j'ai juste la trouille. La foutue trouille que si j'ose rouvrir les yeux le gris du ciel remplace le bleu de ses yeux. Seulement un bruit un peu plus loin attire mon oreille. Comme un éclat de voix. Mais impossible d'en être certain avec le confinement que me procure la rivière. Je ne cherche pas à en savoir plus et reste parfaite immobile. Je ne sais pas depuis combien de temps exactement je suis là à flotter dans cette foutue rivière mais je n'ai plus cette sensation désagréable de geler sur place. Mon corps s'est habitué à la température de l'eau comme ci il cherchait à ne faire qu'un avec elle. Nouvel éclat de voix cette fois. Une voix qui me semble fluette. Une femme, un homme ? Aucune idée. Je sais juste que cette voix s’adresse à moi. Enfin je crois. Je n’ai pas envie de lui répondre. Je veux juste qu’il.elle me foute la paix. Plus rien.
Rien que le clapotis de l'eau partout autour de moi. La voix s'est tût et je peux à présent reprendre ma contemplation de son doux visage, et en me concentrant un peu je pourrais presque entendre de nouveau sa voix et les trois mots qu'elle prononce en souriant cette fois. Presque. J'aurais pu si quelqu'un choses ou plutôt quelqu'un m'avait pas agrippé fermement. Bordel c'est qui ça encore ? Mon morceau de recul face à cet assaut me fait momentanément sombrer et la panique me saisit un cours instant avant que je ne revienne à la surface. Bizarrement. J’me sens plus du tout bourré en cet instant mais plutôt un peu .. inquiet. P’t’être même carrément flippé.
« Bordel! Laisse toi flotter ou bat des jambes idiot ! Tu vas nous noyer tous les deux ! J'dis en toussant. Pis t'es qui d'ailleurs ? »
J'demande. J'sais bien que le milieu d'une rivière et sûrement pas le meilleur endroit pour ce genre de discussion mais bordel c'est qui ce mec ? Pourquoi il se colle à mes basques ? J’prends un peu plus le temps de détailler sa gueule mouillé et apeurée. Il m'semble pas l'avoir vu traîner chez les Ghoulies.
« Attends. Tu sais nager au moins Ducon ? » J'demande encore un peu plus sèchement cette fois.
Judas Alcaraz
Do I Wanna Know ?
Âge : 25 ans Genre : Non-binaire Occupation : Je vends des places de cinéma et des friandises au Bijou Quartier : Southside
j u d a s & k a a n ; You're my heroine, in this moment I'm lonely fulfilling my darkest dreams. All these drugs, all these men, I'm never forgiving this broken heart of mine. Because days come and go but my feelings for you are forever... ( forever - papa roach )
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j u d a s & n o h a m ; We can turn you on or we can turn on you. Daughters of darkness, sisters insane... ( daughters of darkness - halestorm )
Get along with the voices inside of my head#Ethan&Judas ; Mais ce soir cet enfant qui attend depuis longtemps d’enfermer les temps forts de son enfer dans une amphore ajoutera sur son bras des ombrages au compas, déçu il ne combat pas, déchu il ne comptera pas. ( Impunis Eternels - Mrs Yéyé )Oh mon Dieu, je suis dans la Sweetwater River et je le réalise tout juste. Je me sens tout paniqué, vraiment effrayé par l'idée d'être dans cette eau et de pouvoir me noyer. Même si je suis souvent triste dans la vie, je n'ai pas envie de mourir tout de suite, je veux continuer à vivre ! Je ne veux pas mourir aussi triste. Je ne veux pas mourir sans avoir réussi à rendre Kaan heureux, sans avoir réussi à me faire aimer au moins un tout petit peu par lui ! Je m'accroche à cet homme que je ne connais pas du tout mais qui, pour le moment, me sert tout bonnement de bouée de sauvetage. Je ne réfléchis même pas à si je risque de l'entraîner vers moi vers le fond, si je risque de nous perdre tous les deux. Je suis passé du sauveur à la victime. J'ai tant voulu venir à sa rescousse, mais à présent, j'ai perdu tous mes moyens. Je ne peux pas faire plus, je suis presque pétrifié, mes doigts crispé sur les tissus mouillés des vêtements de l'inconnu qui me gronde.
« J'y arrive pas ! » lui répondis-je d'une voix tremblante et désespérée. « Tu répondais pas, je voulais venir te chercher... »
Et voilà où on en est. Je ne saurais même pas dire si je n'aurais pas dû ou si ça valait le coup… C'est un peu compliqué. Parce que si je l'avais laissé simplement dériver, j'imagine que je m'en serais tout simplement voulu pendant toute ma vie en pensant qu'il aurait pu mourir. Mais voilà, maintenant, je me retrouve dans une sale situation, et lui aussi. Nous sommes tous les deux dans la galère, dans l'eau froide de la rivière. Je me présente pas maintenant, je suis pas sûr que ça soit le moment, je suis même pas en état et puis de toute façon je suis pas sûr que l'homme m'écoute vraiment. Non. L'instant est vraiment trop mal choisi et je suis bien trop envahi par la peur. Je me fiche bien de sa façon de me parler, je n'y prête même pas attention plus que ça. Voire même pas du tout… C'est pas comme si je n'avais pas l'habitude qu'on me parle mal, de toute façon… N'oublions pas que j'habite chez Kaan.
« Non je sais pas ! » je lui réponds à sa question. « Fais nous sortir de l'eau ! S'il te plaît ! »
Moi, j'en serais pas capable. Je ne sais pas ce que je suis censé faire et de toute façon je suis bien incapable de bouger. Si je le lâchais, je coulerais comme une pierre dans la seconde. 2981 12289 0 ✾ 448 mots
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