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Assise dans le bureau du directeur, ma "mère" à mes côtés vêtue de vêtements de luxe. J'ai le regard baissé. Non pas parce que j'ai honte ou quoi que ce soit, non. Juste parce que je trouve que mes ongles sont bien plus dignes d'intérêt que cette stupide conversation. Le directeur déclare à ma mère que ça fait qu'une semaine que je suis là et que mon comportement est inapproprié. Il explique à quel point je suis violente, agressive et à quel poit il est inquiet pour mon avenir. Ben voyons ! Il est juste emmerdé parce que je me suis battue contre une bande de pom pom girls et qu'elles ne pourront pas être toutes mignonnes pour le match avec autant de marques sur leurs petits minois. « Elle s'excuse. » Je relève soudainement la tête, outrée de voir que ma mère ose parler pour moi. « Quoi !? Non ! Pourquoi je devrais m'excuser !? » Après tout, c'était ces filles qui avaient commencés ! Qu'on insulte mes tenues vestimentaires "étranges", c'est une chose ! Que l'on insulte la réputation de ma famille en est une autre !
Je sors du bureau avec un avertissement, l'obligation d'aller en colle tous les jours après les cours pendant deux semaines ainsi que l'ordre d'écrire une lettre d'excuse aux pom pom girls. Je ne salue même pas ma mère et commence à me rendre dans la salle de colle. Il faut vraiment que mon oncle fasse les papiers pour qu'il soit la personne à contacter au lycée. Je me prendrais une trempe à la maison, mais rien de plus ! Il n'aurait pas proposé de lettre d'excuse au directeur ! J'entre dans la salle de colle, en retard de quinze minutes qui me seront reprochées, bien évidemment, par le surveillant. « Oui bah désolée. » Ronchonnais-je en soupirant et en regardant les tables du fond.
Tiens donc, une tête que je n'ai pas encore vu. Un look hors du commun. Pour une fois que quelqu'un me paraît intéressant, je ne compte pas laisser passer cette chance ! Je me dirige vers la table à côté de la sienne. Retirant ma veste en cuir avec sa tête de hyène rouge brodée puis pose mon sac. « Sympa les tatouages. » Murmurais-je vers sa direction avec un mince sourire.
It's a beautiful lie. It's a perfect denial. Such a beautiful lie to believe in Riley & Red Mon père va me faire chier quand je rentrerais, je le sais. Mais je m'en tape parce que ce type n'a aucun droit sur moi. Certes, je le respecte et le remercie de sa protection malgré les conneries, mais je refuse qu'il me dise quoi que ce soit sur mes agissements en cours. Je déteste le sport et je ne vois pas pourquoi je devrais accepter de me prendre un ballon dans la gueule juste pour faire croire que je suis un ado normal... Je n'ai jamais joué au basket ou à ce genre de truc et si je me pète un doigt, s'en est finit de la guitare... Alors comme j'ai dit au prof : plutôt crever que de jouer !
J'étais pas passé loin puisque j'écopais d'une retenue pour ça. Apparemment, ici , lorsque l'on ne veut pas suivre un cours, on passe par la case détention. Au moins, on me fou la paix dans la salle de classe. Le silence est agréable malgré les regards de mes camarades. Je ne pense pas qu'ils me jugent, parce que certains ont des gueules aussi chelou que la mienne. Le seul truc qui doit les dérangé, c'est que je porte un smockey eye et une large trace noire sur la joue comme une peinture de guerre. Couplé à mon vernis sombre, peut-être qu'ils se demandent si j'suis pas homo ou une connerie du genre. J'aime juste le maquillage, parce que ça permet de camoufler notre « moi » véritable. Les nanas le font bien non ? Fond de teint pour cacher les boutons et paraître plus belles, faux cils pour avoir des yeux de biches. Pourquoi pas moi ? Y'a pas plus simple.
L'heure de retenue a dû commencer depuis une dizaine de minutes et une voix s'élève depuis le devant de la pièce. Une nouvelle tête ! Ou était-ce moi la nouvelle tête ? Aucune idée, je ne suis pas là depuis assez longtemps pour juger qui est là depuis dix ans ou non. Je ne sors pas des masses et essaie de me faire discret pour ne pas dire une connerie. Surtout quand ma jumelle n'est pas là. La jeune femme qui vient d'entrer ne passe pas inaperçu et je dois bien admettre que j'adore ses cheveux ! Cette couleur flamboyante me fait esquisser un sourire avant que je ne baisse à nouveau les yeux sur mon cahier, profitant de mon temps en colle pour avancer mes travaux et avoir plus de temps à la maison pour gratter mon instrument.
Toute mon attention est portée sur ce garçon. Mon regard n'est pas jugeur, non. Admirateur serait le mot exacte. Lorsqu'il ouvre la bouche pour complimenter mon blouson, un grand sourire illumine mon visage. J'en étais très fière de cette veste en cuir ! Déjà parce que je l'avais retapé pour qu'il soit plus cintré et donc plus féminin. Mais aussi parce que j'en avais vraiment chier à coudre cette tête de hyène et à broder l'inscription "Hyena never be a sheep" qui l'entourait . Ah oui, sans parler des petites pointes le long des épaules et des bras que j'avais ajouté en plus des badges. C'était mon oncle qui avait longuement tiré la tronche en voyant ce que j'avais fait de l'un de ses cuirs. En tout cas, je ne regrette pas et je suis bien contente qu'il puisse plaire à quelqu'un. « Enfin quelqu'un qui a du goût à Riverdale High. » M'exclamais-je à voix basse.
Les gens ne savent pas apprécier les tatouages à leur juste valeur. Du moins, les gens ordinaires. Ils n'y voient que des dessins brouillons encrés dans la peau. A mes yeux, c'est tellement plus que cela. Porter un tatouage, c'est être une œuvre d'art. C'est souffrir quelque instants pour porter une signification jusqu'à la fin de sa vie. C'est peut-être cliché venant de ma part, de penser qu'ils ont forcément tous une signification. Caché sous ma chevelure de feu, sur le côté du cou est visible une rune. Mon corps en est rempli et de plusieurs runes de langues différentes cachées dans des tatouages plus colorés. Il faudrait être un véritable érudit pour comprendre cette énigme. Et avoir l'oeil pour tous les trouver. Des mots. Des verbes. Formant une phrase une fois déchiffrés et mises dans le bon ordre. Je sors de mes pensées et me surprend à vouloir découvrir les autres tatouages qu'il cache sous ses vêtements... Pour l'art... bien sûr... « Redhyena. Juste Red, ça suffira. » Lui répondais-je en joignant ma main à la sienne et en lui faisant un petit clin d'œil amical.
Je commence ensuite à sortir mon fidèle carnet et son critérium. Oui, j'aime dessiner. Et non, je ne compte pas écrire de lettre d'excuse. Pas tout de suite en tout cas. J'ai la tête encore chaude de ces derniers événements. Qu'est-ce que je ne donnerait pas pour un milkshake banane chocolat de chez Pops, de la bonne musique et une cigarette. « Qu'as-tu fais pour te retrouver en colle ? » Demandais-je en continuant un dessin que j'avais commencé en cours. Relevant le regard vers Riley, un air amusé sur le visage.
It's a beautiful lie. It's a perfect denial. Such a beautiful lie to believe in Riley & Red Quelqu'un de goût... J'aurais pu dire exactement la même chose et avec le même ton que la jeune femme face à moi. Mon sourire se fait complice alors que j'ignore tout d'elle et de ce qui la mène à penser de telles choses sur cette ville et sur les gens qui la peuplent. Chacun à son avis sur la question et ce serait intéressant d'en savoir plus. De mon côté, je ne déteste pas forcément les habitants de Riverdale ou quoi, ils n'ont aucun goût c'est certain, mais ce qui me pousse à les tenir éloignés le plus possible de ma personne, c'est bien la peur de faire ou dire une connerie qui nous ferait déménager... encore... Tellement marre de bouger ! Si seulement la justice de ce pays savait faire son boulot sans impliquer de pauvres gamins in... j'allais dire innocent mais je crois que me connaissant, ce n'était pas vraiment le mot juste.
La demoiselle se présente et alors qu'elle me dit son prénom, mes yeux se posent à nouveau sur cette veste qui prend tout à coup tout son sens. Nous nous serrons la main et je la trouve bien plus extravertie que moi pour le coup, puisqu'elle me fait un clin d’œil. Je lui réponds tout de même par un sourire de mon cru et mes prunelles océans se plantent dans les siennes. « Et bien Red ce sera alors. » lui dis-je, acceptant sans mal ce surnom qui lui va à la perfection au vu de sa chevelure. Il fut un temps où moi aussi j'avais droit à un diminutif, mais plus les mois passent et plus mes identités semblent avoir de moins en moins de syllabes... Je crois que « papa » en a marre de retenir trop de choses. Moi aussi d'ailleurs.
Ce n'est pas que je déteste les gens de Riverdale, loin de là, c'est plutôt que je trouve que la plupart sont peu digne d'intérêt. Ils sont facilement manipulables. Ils ont des goûts ordinaires concernant la musique, les fringues et les films. Ils ne sortent pas de leur zone de confort et ne prennent aucun risques. Mais fort heureusement, il doit y avoir dix ou quinze pour-cent de la population qui ne sont pas comme ça. C'est peut-être de la prétention venant de ma part de penser comme cela. Peut-être. Ou peut-être que j'ai raison. Je ne prétend pas avoir la science infuse, surtout quand on parle de science sociale. J'ai - comme toute les petites filles - un jour rêvé d'être une princesse. D'avoir une licorne et une baguette magique. Quand j'y pense aujourd'hui, je trouve ça complètement con. Mais au final, je n'étais pas si différente des autres, gamine. Même avec mon éducation anticonformiste. J'ai surtout commencé à changer quand mon père est parti. Ca a bouleversé la petite fille que j'étais. J'avais de la colère en moi et je l'exprimait en m'en prenant aux autres. J'ai été la brute qui terrorisait des élèves. Et ce, pendant très longtemps. Au final, j'avais le même comportement que ces Vixens qui me prennent la tête. La boucle est bouclée d'une certaine façon.
La voix de Riley me sort de mes pensées. Je cogite trop quand je dessine. Beaucoup trop. Alors je redresse la tête vers mon interlocuteur qui répond à ma question. « Tu as toute ma compassion ! Peut-être qu'il aimerait te voir rejoindre de sa meute de toutous ? » Le taquinais-je avec un sourire amusé. Faisant référence à l'équipe des Bulldogs de Riverdale High. Un loup parmi les chiens comme une hyène parmi les moutons. Je jette un coup d'oeil au surveillant qui semble être plus inspiré par le magazine qu'il tient entre ses mains plutôt que son travail. J'en profite pour me tourner vers Riley. Pivotant sur ma chaise et posant mon coude sur le dossier.
Je ne peux m'empêcher de rire à sa taquinerie. « J'ai essayé, mais on ne m'a pas laissé finir mon repas. » Plaisantais-je. Je baisse le regard vers mes mains, instinctivement. Lâchant mon carnet pour frotter les phalanges esquintées de mon poing droit. Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas battu. « Des Vixens s'en sont prises à moi. Ca a été une parole de trop... » Avouais-je pas forcément très fière de moi. Je m'étais promis en revenant à Riverdale de laisser la violence derrière moi. Mais c'était à croire qu'elle faisait partie de moi. Je relève le regard puis esquisse un mince sourire. « J'ai reçu un avertissement, plusieurs jours de colle et grâce à ma merveilleuse maman, je dois écrire une lettre d'excuse à ces pimbêches. » Soupirais-je. Je me pencha un peu en avant avec un sourire en coin. « Dis-moi... Puisque le sport c'est pas ton truc. Alors qu'est-ce que c'est ? »
It's a beautiful lie. It's a perfect denial. Such a beautiful lie to believe in Riley & Red Si on m'avait dit que la retenue était aussi fun, je n'aurais jamais laissé tomber le lycée quand j'étais à San Diego, chez moi, mon vrai chez moi. Déscolarisé depuis longtemps, j'avais tout de même de bonnes bases mais clairement, je ne pigeais rien au devoir que je tentais de faire pour mon cours d'histoire alors la venue de la jolie rousse était salutaire pour ma personne. Les autres élèves de la salle semblent aussi être des marginaux, mais à côté de nous, je dois bien admettre qu'ils paraissent banals. Les quelques types qui sont devant me jette de drôles de regards, comme s'ils m'enviaient ma conversation avec Red. C'est vrai qu'elle est canon, c'est marrant qu'on me jalouse moi alors que je me déteste ne serait-ce que physiquement parlant.
Enfin bon, je me contente d'ignorer la classe et je réponds à ma nouvelle camarade. Quoi de mieux pour faire connaissance que de discuter de ce qui nous amène dans cette pièce. Comme je lui annonce, mon cas est plutôt classique, un type qui refuse en bloc de faire du sport. Transpirer n'est pas quelque chose qui me débecte, c'est plutôt l'aspect dangereux du sport et notamment du football ou du basket, qui me fait reculer à grandes enjambées. Qui aimait ça d'ailleurs ? Se prendre un ballon dans la gueule pour le bon vouloir d'un type sous payé qui sen fiche des gens comme moi ? Aucun intérêt. Je ne relève pas vraiment la réflexion de Redhyena, n'ayant pas besoin de compassion ou autre. Mais je grimace à sa question que je juge rhétorique, ce qui en dit long sur mon désir d'appartenance à ce groupe. Mon piercing bouge au rythme de mes lèvres lorsque mes lèvres s'étirent en une moue dégoûtée. « Ouais... mon rêve ! » plaisantais-je de ma voix grave et sans aucun enthousiasme.
L'un comme l'autre nous savions que rien ne pourrait nous faire entrer dans ce genre de bande et lorsque la jolie rousse me parla de ce qui l'amenait en retenue, je ne pouvais que rejoindre ses pensées. Elle aurait dû les dévorer selon moi. Je lui souris, d'un sourire compatissant. « Je vois oui... » Mais le pire restait à venir car la mère de Redhyena avait été convoqué et la miss écopait d'une lettre d'excuses. « Merci maman. » dis-je d'un air tout aussi contrarié qu'elle. Ce ne devait pas être évidant d'avoir à faire ce genre de démarche, tout autant que d'avoir des parents. À vrai dire, celui que j'étais avant n'avait jamais vécu ça, mes parents n'ont jamais été présents et je m'estime plutôt chanceux de ne pas avoir fini en taule comme mon père, honnêtement. Bon, ok, c'est pas franchement l'idéal d'avoir dû filer et abandonner tout ce que je connaissais, mais avec un peu de chance, une fois le procès terminé, je pourrais retourner à ma vie d'avant, avec mes magouilles et ma petite amie. P'tain ! Elle me manque... machinalement, je joins mes mains et caresse distraitement le tatouage que j'arbore et qui porte son surnom. Ce surnom que je dois attribuer à une autre afin de faire croire que je tiens un minimum à ma « sœur jumelle ». quelle merde ! Mais je ne dois pas craquer. Pas cette fois. J'pense que si je contact Juliet, je vais vraiment me faire lourder par les autres et me retrouver dans une galère que je ne souhaite à personne.