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La nuit venait d’arriver sur Riverdale. Elles étaient encore fraîches, mais on pouvait sentir que le printemps n’était pas très loin et qu’il serait plus caud que les années précédentes. Ce genre de nuit qui paraissent trop agréable pour un mois de février, ce genre de nuit dont Hermione se serait bien passé, mais elle ne pouvait échapper à l’inévitable. Un peu plus tôt dans la journée Hiram lui fit part de sa volonté de divorcer. En soit, ce n’est pas une mauvaise chose que de quitter cet homme qui a été un nombre incalculable de malheur chez Hermione comme chez Veronica. Mais malgré ça, Hermione ne pouvait s’empêcher d’être dévasté d’apprendre cela… Car une femme seule, une Lodge seule, est une proie à chasser avec une facilité déconcertante. Et Hiram le savait, mais Hermione n’était plus si utile qu’elle l’était avant, et même ça, la dame le savait.
Après tout, cette situation était telle une épée de Damoclès qui allait, un jour où l’autre, tomber et poignarder fatalement la brune. De plus, son futur-ancien mari avait déjà convenu d’une date, la semaine suivante, afin de préparer toute l’administratif que demandait un tel divorce. D’un point de vu matérialiste, Hermione ne perdait pas tant que ça, voire presque rien… Mais humainement, elle n’avait plus rien: elle n’était plus qu’une chèvre égarée et affaiblie dans une clairière infectée de loup affamé… Comment allait-elle s’en sortir? Elle l’ignorait, et en était anéantie.
Alors que la nuit tombait simplement sur le ciel, Hermione toqua frénétiquement à la porte de la maison des Cooper. Elle voulait, non, elle devait voir Alice, son amie de longue date. Actuellement, la seule capable de l’aider dans cette situation qu’Hermione se refusait de vivre… Et pourtant, elle était en plein dedans. Pas de réponse à la porte. Dans un reniflement qui laissait imaginer l’état piteux de son visage, la dame se laissa tomber contre cette porte fermée et se retourna, les larmes coulant avec rapidité sur son visage. Elle pleurait, encore, et n’était pas loin d’une crise d’angoisse et d’une crise d’asthme… Le tout, seule, devant cette porte qui ne pouvait pas s’ouvrir. Hermione avait besoin d’Alice, plus que jamais car son esprit était brouillé. Entre l’alcool, (Ms. Lodge avait bu pas moins de quatre verres de bourbon, elle avait arrêté de compter à ce moment là, mais les verres étaient bien plus nombreux que ça) et la peur grandissante de se faire attaquer à chaque coin de rue, la brune ne pouvait pas voir clair. Ses larmes étaient bruyantes et fortes et elle ne pouvait contenir tout ça seule. "Alice, je t'en conjure.. Ouvre-moi, s'il te plait.." Souffla la dame entre deux larmes avalées, en tapotant faiblement contre le bas de la porte.
La journée avait été si longue que la seule chose dont Alice rêvait était un bon bain avec un verre de vin blanc pour se détendre, après tout elle était seule pour le moment, et elle n'attendait personne à venir. Betty passait la soirée avec ses amis et Hal était elle ne savait où donc elle pouvait enfin profiter de prendre du temps pour elle.
Elle se fit couler un bain et prépara son verre de vin avant de se déshabiller et de rentrer dans l'eau chaude profitant de la sensation pour se détendre complètement. Elle était tellement bien que le monde autour disparu. Il n'y avait que elle, son verre de vin et son bain, le bonheur.
Elle en profita bien et quand l'eau commença a être froide elle sortit et s'habilla de manière confortable avant de retourner dans son salon puis sa cuisine histoire de se faire à manger. Seulement quand elle arriva en bas des escaliers elle entendit du bruit provenant de l'autre côté de la porte d'entrée. Elle haussa un sourcil avant de reconnaître la voix de son amie qui lui suppliait de lui ouvrir, et le cœur d'Alice se serra dans sa poitrine.
Ni une ni deux elle se précipita vers la porte pour l'ouvrir pour découvrir son amie sur le sol, le visage ravager par les larmes.
« Mione ? » demanda-t-elle en en se baissant à son niveau « Mione je suis désolée j'étais dans mon bain » s'excusa-t-elle toujours en utilisant le surnom qu'elle avait pour son amie à l'époque du lycée. « Aller viens, tu peux pas rester dehors. » ajouta-t-elle en l'aidant à se relever. « Tu vas tout me raconter hein ? » dit la blonde soutenant son amie pour qu'elle rentre dans sa maison, la serrant déjà contre elle.
Hermione Lodge
ADMIN ♚ Une combattante
Âge : Une belle quarantaine. Genre : Féminin Occupation : Bussinesswoman et maman d'une très belle demoiselle. Quartier : Northside
La porte s’ouvrit, dévoilant une Alice aussi surprise que désappointée. Dans cet état second, Hermione ne pouvait pas vraiment réaliser ce qu’elle faisait subir à son amie d’enfance ni réellement voir si cette dernière était fâchée, inquiète ou les deux à la fois. Hermione s’accripa à la blonde de toute ses forces, laissant quelques larmes s’échapper. Elle devait dégager une odeur de bourbon et de parfum de luxe, un mélange qui ne devait pas être très agréable au nez, mais là encore Hermione n’était pas en état de s’en soucier. La seule chose importante, était Alice. Et elle était là, plus que jamais.
Remise difficilement sur ses pieds nues (ses escarpins étaient devant la porte d’entrée, et la brune ne réalisa pas qu’elle les avait laissées.) Hermione écouta vaguement Alice, sans vraiment comprendre ce qu’elle disait. Ca rentrait dans une oreille pour ressortir aussi vite de l’autre côté. “C’est Hiram… Il veut… Il veut divorcer..” Souffla-t-elle en prenant appuis sur Alice pour marcher. Elle murmura cette phrase pendant quelques instants, réalisant une nouvelle fois les funestes enjeux de ce divorce. Ms. Lodge (qui ne serait plus Lodge d’ailleurs) tanguait vers le canapé, et arrivée vers sa destination, s’allongea de tout son corps. Elle posa une main sur sa bouche pour étouffer une nouvelle vague de larme et de cri de détresse. Elle parvint à se calmer plus rapidement qu’elle ne le pensait et lança un regard vers Alice. Son maquillage si sombre qui avait coulé lui donna un air de panda triste.
“Hiram veut divorcer… Je suis une femme morte. Alice, je ne suis plus en sécurité… Je vais tout perdre, même la vie…” Souffla-t-elle entre deux hochements de tête pour éviter de pleurer une nouvelle fois, mais elle ne parvint pas à se calmer cette fois. “Je vais mourir… Seule… Et je ne sais pas quoi faire pour éviter ça…” L’idée même qu’Hiram divorce était mettre Hermione sur une position de proie trop facile à chasser pour les ennemis des Lodge, car d’une manière ou d’une autre, elle devait aussi payer pour ce qu’elle et son mari ont fait dans le passé… Et le revers de baton serait fatale pour la femme.
Hermione avait bien du mal a se relever et l'odeur qu'elle dégageait en plus de son parfum indiquait à Alice, enfin plutôt lui confirmait, qu'elle avait bu... Et probablement pas qu'un peu...
Alors qu'elles marchaient vers le canapé d'Alice, qui avait refermer la porte d'entrée, non sans mal, car elle ne voulait pas lâcher son amie, Alice remarqua qu'elle était pieds nus, et qu'elle allait devoir penser à récupérer ses escarpins probablement restés devant sa porte. Hermione continuait de tanguer vers le canapé, mais elle fini par murmurer la raison de ses larmes et de sa venue. Hiram voulait divorcer.
Une fois qu'elles furent rendues, Hermione s’étala de tout son long sur son canapé et Alice prit enfin le temps d'observer un peu mieux son amie. Elle avait beaucoup pleurer car son maquillage lui donnait plutôt un aspect de panda, ce qui ne lui ressemblait absolument pas. Elle était toute triste, et la façade de la femme forte qu'elle lui connaissait avait disparue.
Hermione fini par lui confirmer le divorce, et Alice ne pouvait s'empêcher de penser que enfin elle le laissait tomber, il ne l'avait jamais méritée et tout ce qu'il avait fait était la faire souffrir, la manipuler... Mais la suite lui glaça le sang... Elle n'avait pas penser a cela, Hiram était un mafieux et il allait l'emmerder jusqu'au bout, mais Hermione n'était pas seule, elle le serait jamais.
« Non Mione tu n'es pas seule. Je suis là moi. » lui sourit-elle en prenant une de ses mains. « Et je vais te protéger, tu ne peux pas perdre la vie, je vais être là d'accord ? Je t’abandonne pas. »
Alice ce voulait la plus rassurante possible, elle n'avait pas vraiment peur de Hiram, mais elle savait qu'il pouvait être près à tout... Et surtout que Hermione pouvait être en grand danger, mais elle était sûr d'une chose, elle allait la protéger tant qu'elle le pouvait et aussi bien qu'elle le pouvait.
Hermione Lodge
ADMIN ♚ Une combattante
Âge : Une belle quarantaine. Genre : Féminin Occupation : Bussinesswoman et maman d'une très belle demoiselle. Quartier : Northside
L’alcool dans son sang avait le mérite dévoiler une facette d’Hermione que personne ne connaissait. Elle qui se montre si forte, si indépendante, si puissante… Voilà qu’elle était là, dans une détresse absolue, noyée dans les larmes et la peur de tout perdre d’un instant à l’autre. Elle n’était apeurée, c’était bien pire, elle était terrorisée par cette triste situation… Demain, elle viendrait à se lever, non sans une belle gueule de bois, mais elle aura la volonté de se battre; mais ce soir, elle ne pouvait contenir ce qu’elle gardait depuis trop d’années en elle. Allongée sur le canapé, Alice à ses côtés, la grande dame vint à se calmer. Les larmes continuaient de tomber avec une vigueur fulgurante, mais Hermione arrivait à se concentrer sur les propos de son amie, et sa cage thoracique arrêtait de taper dans tous les sens, elle commençait enfin à se calmer. La douceur de ce contact lui fit du bien, La future-ancienne Lodge posa son regard humide sur Alice, écoutant attentivement le réconfort qu’elle lui offrait. C’était plaisant, bien plus qu’elle ne le pensait. Seuls les larmes persistaient encore à couler, mais dans un silence qui donnait à Alice l’occasion de se faire entendre.
“Merci Alice… Merci..” Soupira-t-elle après un ultime sanglot. Hermione lui adressa un sourire sincère, heureuse d’avoir pu trouver son amie à ce moment là. Que serait-il passé si Alice et Hermione n’avaient jamais eut ces retrouvailles à Pop’s? Dans quel état serait-elle, ce soir? Seule et alcoolisée? La réponse n’est pas évidente, mais il est sur qu’elle serait encore plus mal, plus seule, plus vulnérable. La brune passa brièvement les mains sur ses lèvres maquillées, étalant son rouge à lèvre qui débordait. “J’ai peur pour moi, peur de perdre Veronica, c’est mon unique fille et je me refuse de la perdre face à Hiram.” Souffla la femme alcoolisée en essayant de s’assoir normalement sur ce canapé. “Je veux dire, il est clair qu’il va essayer de voler ma précieuse enfant. C’est tout ce qu’il me reste de famille, je ne veux pas la perdre.” Techniquement parlant, la famille Gomez est encore là, mais Hermione ne partageait pas autant de bonne chose qu’elle le voudrait avec ses semblables. “Il me reste au moins le Pembrooke… Je n’aurai qu’à adopter un chat, deux chiens et à un raton-laveur pour combler la solitude.” Elle lâcha un rire nerveux en observant la cheminée éteinte.
Alice regardait son amie, elle était complètement désespérée, et elle avait aussi trop bu, Alice le savait, le voyait et le sentait, mais elle ne voulait pas vraiment la laisser seule... Mais la blonde en savait assez pour savoir que demain son amie aurait une belle gueule de bois et qu'elle allait avoir besoin de médicaments pour faire passer son mal de tête...
« Tu n'as pas à me remercier. Je suis ton amie c'est normal que je sois là pour toi. »
Alice lui sourit, peut importe l'heure du jour ou de la nuit elle serai là pour elle, Hermione était sa meilleure amie, et malgré les années qui les avaient séparer elles avait retrouver leur relation et elle était aujourd'hui plus forte qu'avant.
Elle l'écouta parler, de sa peur de perdre Veronica et Alice savait combien cela faisait mal de perdre une fille... Elle avait en quelque sorte perdue Polly à cause de tout ce qui c'était passé et jamais elle ne retrouverai sa complicité avec elle... Et elle avait peur de tout faire mal avec Betty et de la perdre aussi... Alors parfois elle était un peu trop protectrice... Mais Alice ne laisserai pas Hiram prendre Veronica, et elle allait se battre aux côtés d'Hermione.
« Je sais que tu as peur, c'est parfaitement normal. Et tu vas garder ta fille, on va tout faire pour qu'il ne te la prenne pas, on va se battre ensemble. » Alice lui serra la main avant de l'aider à se mettre correctement dans le canapé avant de s'asseoir à ses côtés. « Je te promets qu'on va se battre ensemble pour pas qu'il te la prenne. Je serais là pour toi jusqu'au bout, à chaque étape, et on va se battre ensemble d'accord ? » Elle serra de nouveau sa main. « Si tu veux tu adopteras un chat et tutti quanti, mais crois moi tu ne seras pas seule, jamais, car moi je serais là dès que tu auras besoin de moi » D'ailleurs c'était le cas, Alice était là pour sa meilleure amie, et elle le serai encore dans les jours, les mois et même les années à venir.
« Attends moi, ne t’endors pas, je reviens » lui dit Alice en se dirigeant vers la cuisine.
Elle remplis un verre d'eau et prit des cachets, cela devrait aider son amie. Elle ouvrit son congélateur pour prendre un pot de glace et pris aussi deux cuillères avant de retourner dans le salon où était Hermione.
« Tiens, prends ça, je pense que ça va te faire du bien. » dit Alice en lui tendant le verre d'eau ainsi que les cachets.
Hermione Lodge
ADMIN ♚ Une combattante
Âge : Une belle quarantaine. Genre : Féminin Occupation : Bussinesswoman et maman d'une très belle demoiselle. Quartier : Northside
Un verre de tropft Alice Cooper Hermione restait chamboulée par cette terrible nouvelle. Pour autant, elle avait réussi à se calmer. Expliquer la situation et sentir et savoir qu’Alice était là, à ses côtés, ça l’avait bien aidé à se calmer. Elle ne pleurait plus, c’était déjà un bon début, surtout quand on sait le nombre de verre que la brune s’était enfilés un peu plus tôt. La mère de Veronica plia ses jambes pour les glisser sur le canapé, et reposa son regard sur son amie, qui commençait à la rassurer vis-à-vis de ce qui pourrait arriver avec Hiram. Bien sur que cette situation était horrible, mais pas inévitable. Elle se tourna vers Alice quand elle se posa sur son canapé, toujours très attentive à ce qu’elle disait (enfin aussi attentive que son état alcoolisé lui permettait, bien entendu). Leurs mains étaient toujours l’une contre l’autre et c’était un signe fort qui était bien que plus révélateur de leur forte amitié.
Hermione lâcha un rire avec une dernière larme quand Alice lui accorda le fait d’adopter un chat. “D’accord, je t’attends ici.” Souffla-t-elle en laissant son amie partir. Elle n’avait pas spécialement sommeil, elle ne risquait pas de s’endormir. En attendant Ms. Cooper, la brune s’attacha les cheveux dans un chignon négligé et d’un geste de bras attrapa la boite de mouchoir qui trainait sur la table du salon. Elle s’essuya le visage, et constatant la noirceur de ce mouchoir, son maquillage avait vraiment bien couler. Mais au moins elle ressemblait moins à un panda après trois ou quatre mouchoirs passés sur son visage.
Alie fit son retour, et Hermione claqua des mains sans le vouloir en voyant la glace. C’était un truc qu’elles faisaient quand elles étaient plus jeunes. Si l’une avait vécu une peine de coeur, une dispute familiale, elle se retrouvait et mangeait de la glace en faisant des rêves à deux. “Tu as parfaitement raison.” Dit-elle en tendant son bras pour attraper le verre d’eau et les médicaments. Elle les glissa entre ses lèvres sans plus attendre et buva l’intégralité du verre. Elle grimaça mais ça allait lui faire du bien.
“Tu sais, je me demande si, en sachant tout ça quand j’avais 17 ans, si j’allais accepté de sortir avec Hiram. Qu’est-ce qu’aurait été ma vie si j’étais resté avec Andrews…?” Elle laissa un blanc, passa sa main sur son visage. “Je ne regrette pas ma fille, ni même les débuts de mon mariage, mais parfois, je me demande ce que ma vie aurait été si je n’avais pas fait ce choix.” Elle lâcha un nouveau rire. “Nous aurions été voisine, très probablement. Vegas serait là, et peut-être que lui et moi aurions des enfants du nom de Connor et… Camilia, tiens! Tu imagines la vie que ça aurait été?” L’alcool lui faisait dire de la merde, mais au moins, elle ne pleurait plus.
Alice eût un petit sourire en voyant son amie avec un chignon, ces deux là avaient vraiment les même habitude, un chignon complètement décoiffé quand ça n'allait pas, histoire de boire un bon verre de vin ou de manger de la glace. Définitivement les deux amies avaient déteint l'une sur l'autre au point d'avoir des habitudes semblables. Son amie avait également essuyer son visage et donc le petit panda avait disparu.
Elle prit les cachets, lui confirmant qu'elle avait raison, et Alice sourit, elle avait toujours raison, enfin pas toujours mais souvent, oui et elle n'avait pas honte de le dire, mais Alice Cooper détestait avoir tord et elle faisait toujours tout pour avoir raison. Mione grimaça cela n'était pas agréable pour elle mais Alice savait que ça lui ferait du bien, et surtout qu'elle la remercierai plus tard.
L'alcool déliait la langue de Hermione et elle partait sur ce que sa vie aurai pu être si elle n'avait pas épouser cet enfoiré d'Hiram Lodge... Alice n'avait jamais aimé cet homme, il avait changer son amie, et même si il y a bien longtemps Alice lui avait dit que ça finirait mal elle n'avait pas le cœur de dire qu'elle l'avait prévenue il y a toutes ces années...
« Tu crois que je me suis jamais demander ce qu'aurait été nos vies si on étaient restée avec nos amours d’adolescentes ? dit-elle en prenant place aux côtés de son amie. « Pour moi toi et Fred c'était une telle évidence que j'ai jamais vraiment compris pourquoi tu n'avais pas fini avec lui... Mais il y a tout ce temps nous n'étions pas les même personnes et je me demande si parfois on savait ce que l'on faisait. » Elle ria tout en ouvrant le pot de glace avant de donner une des deux cuillères à son amie. « On peut pas regretter nos enfants, c'est la plus belle chose qui nous est été donné non ? » elle prit un grosse cuillère de glace qu'elle mit dans sa bouche. « Oui on aurai pu être des voisines. Nos enfants auraient grandis ensemble. Tout aurai été bien différent... Mais je me demande quand même si je changerais quelque chose à ma vie... » Elle regarda son amie avant d'ajouter. « Il y a bien des choses que je changerais mais j'ai fais mes choix il y a longtemps et je ne suis pas sûr que je pourrais changer certains d'entre eux... Même si j'aimerais... »
Alice pensait bien évidement à Charles... Elle avait toujours regretté son choix, qu'elle n'avait pas vraiment eût à l'époque, mais elle aurait pu faire les choses tellement différemment. Elle soupira avant elle aussi de s'attacher les cheveux dans un chignon qui ressemblait encore plus à rien que celui de Mione avant de reprendre une encore plus grosse cuillère de glace.
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