MAADS ✘ never asked you to like me.

Madonna Regina DiBenedettofeat. Lynn Gunn | Learned from years gone by, no one will care what happens to me.

Surnom : Franchement, est-ce que j'ai une gueule à m'appeler Madonna ? Non, sérieux, ça craint. Tout le monde pense à la vieille reine de la pop, t'sais. J'me fais appeler Maads depuis de nombreuses années. Avec deux a, un pour emmerder l'autre.

Âge : J'ai 21 ans, enfin majeure pour de bon, c'est plutôt pas dégueulasse, j'avoue.

Situation & orientation : Je suis célibataire et pansexuelle. J'ai jamais eu d'histoire vraiment sérieuse, j'ai failli en vrai, mais... Ça a donné que dalle. Peut-être que c'est juste pas mon truc, va savoir. En attendant, je me contente de juste m'amuser sans franchement regarder le sexe et le genre des gens.

Date & lieu de naissance : Je suis née le 14 août 1997 à Riverdale. On peut donc dire que j'suis née dans un trou, c'est clair. Mais dans le fond, j'déteste pas tellement cette ville, elle est moins ennuyeuse qu'elle en a l'air en surface Surtout quand tu vis dans le Southside.

Origines & nationalité : J'ai des origines italiennes par mon père mais je le dis direct, je parle pas un mot d'italien, t'emballe pas. Sinon, j'ai la nationalité américaine. C'est pas parce que mon nom a l'air chelou que j'suis pas une vraie américaine.

A Riverdale depuis : Toujours, tout simplement. J'y suis née et j'y crèverais probablement.

Métier et/ou études : Mécano dans le garage où passent les bagnoles de course des Ghoulies, dealeuse de Jingle Jangle, animatrice bénévole dans une maison de retraite. Ouais, j'vais jouer aux cartes ou autre avec des p'tits vieux une à trois fois par semaine.

Famille : Les Ghoulies, principalement car c'est la famille que j'me suis choisie. Je suis plus tellement proche de ma famille biologique. Mon vieux est en taule, ma mère et ma soeur ont déménagé dans le Northside, j'ai refusé de les suivre.

Caractère : Je suis quelqu'un de débrouillard et manuel qui apprend rapidement et qui est capable de le faire seule de son côté. Depuis que j'suis jeune, je fais en sorte d'être indépendante car dans la vie, j'ai vite capté que j'pouvais compter sur moi-même avant de compter si qui qu'ce soit d'autre. J'suis une personne franche qui te le dira sans problème si y'a un truc qui va pas et j'suis fidèle à mes potes comme à mes convictions. Ca fait de moi une nana têtue comme une mule, que des gens qualifieront d'instable mais franchement ça les regarde. Moi j'trouve que je me suis grave améliorée ces dernières années. Okay, j'ai un côté agressif qui arrive facilement quand on m'emmerde, je suis bourrue et la première impression que je donne est pas toujours idéale mais... On t'a jamais appris à jamais t'arrêter à la première impression ? J'ai un côté insolent qui peut faire marrer comme rager et j'ai le don de facilement me foutre de la gueule du monde. Mais... T'sais. C'est que dalle par rapport à avant, j't'assure. J'ai grandi, et sache que j'ai fait comme j'ai pu.

Groupe : Hail To The King, pour moi c'est Malachai qui doit avoir le pouvoir, faut dire qu'il a quand même plus de classe que le vieux croulant qui règne sur les Serpents.

Équipe : Les Ghoulies, ça m'semble tout naturel. J'y suis depuis plusieurs années et je compte bien rester dans ce gang.Les anecdotesJe fume au moins un paquet de cigarettes par jour, ça me coûte une blinde tous les mois mais j'peux pas m'en empêcher. ✘ Je sais jouer du piano et de la guitare, enfin... Pas comme une pro, mais on va dire que j'ai des bases. ✘ J'aime tout ce qui est hard rock et métal, surtout quand c'est à un volume qui fait péter un câble aux voisins. ✘ La pizza c'est la vie, qu'on se le dise. A part si tu me fous des champignons dessus, faut pas déconner non plus. ✘ J'ai plusieurs tatouages, dont deux où il y a un serpent dessus, plutôt ironique pour une Ghoulie, non ? ✘ Je suis allergie aux hamsters et aux lapins. ✘ Je collectionne les capsules de bière. ✘ J'ai aucune phobie à ma connaissance, il est même rare que j'ai peur de quelque chose, même un peu. ✘ Je rêve de tenter des trucs de l'extrêmes genre saut à l'élastique, saut en parachute, etc. ✘ J'ai peu d'amis, mais je considère que ceux que j'ai sont les meilleurs. ✘ Je fais totalement la distinction entre amis et potes, qu'on soit clairs là dessus. ✘ Je suis pas la meuf la plus féminine du monde dans son comportement, mais par contre je kiffe prendre le temps de me maquiller et de m'occuper de mes cheveux. ✘ J'veux grave avoir un chien maintenant que j'ai un chez moi.L'histoireDes fois, je me pose et je me demande comment j'en suis arrivée là. Des fois, je me pose et je fais semblant de ne plus exister. Parfois, je prends le temps de respirer, avant de replonger dans le monde merdique qui est le mien. Je repense à ma vie, aux erreurs commises, aux bons souvenirs comme aux mauvais, aux convictions qui ont guidé mes pas, à la rage qui a accompagné mes poings. Je me sentais sûre de moi et instoppable. J'avais la tête dure et je pensais que j'aurais jamais le moindre regret. J'me sentais déjà grande alors que j'étais qu'une gamine. Au final, j'capte bien qu'on arrête jamais de grandir et de s'développer. Et qu'à aucun moment de notre existence, on a pu voir tout ce qui peut être vu, tout ce qu'il y a à voir.

Words floating, clouding the view
"See no, hear no, speak no evil"
Leaves you deaf, dumb and blind
Because the bad is all you'll find
( And Their Eulogies Sang Me To Sleep - THE AGONIST )
On dit de certains qu'ils sont nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche, moi on peut dire que j'suis née avec les mains dans le cambouis. J'portais encore des couches que j'allais déjà emmerder mon père au garage qu'il tenait avec son frère. Et en grandissant, j'étais mordue de mécanique. J'sais pas, ça m'a toujours fascinée en fait, le fait de pouvoir étudier le fonctionnement de moteurs et de pouvoirs les réparés, de pouvoir prolonger la vie d'une bagnole ou améliorer ses caractéristiques. Ça m'a très vite intéressée et j'ai appris les bases alors que j'étais encore très jeune, même si on me confiait rien d'important et que tout était retouché par derrière pour la sécurité. C'était à peu près tout ce qui était capable de me garder sage. Enfant, j'étais déjà une emmerdeuse. J'étais ce qu'on appelle communément une « enfant terrible ». Je respectais franchement pas grand chose. Je répondais à la maîtresse, j'en faisais baver à ma mère et à ma sœur parce que je voulais juste avoir toujours raison et faire tout ce que je voulais. Y'avait juste mon vieux qu'avait de l'autorité sur moi, p't'être parce que je lui ressemblais, parce qu'avec lui je me sentais comprise et pas frustrée. P't'être parce qu'il avait la bonne méthode, va savoir. J'étais quand même une grosse relou, mais ça allait encore, franchement. J'étais pas mal intégrée à l'école. Même si je passais le plus gros de mon temps au coin, punie pour les conneries que j'enchaînais et l'insolence dont je faisais preuve, j'étais encore supportable pour mes camarades.

J'étais de ces enfants livrés à eux-mêmes. Parents occupés, pas préoccupés. Ils avaient pas que ça à foutre que de me regarder, tu vois. Alors je faisais ma vie, et quand j'étais pas à l'école je passais mon temps dans les rues à jouer avec les autres ou toute seule. J'avais peur de rien, besoin de personne. Difficilement impressionnable. J'avais même pas dix ans que ça me faisait pas peur de me prendre des pains de la part des plus grands. La douleur m'a jamais faite reculer. Ça fait peut être maso ou psychopathe mais… T'as bien le droit de penser ce que tu veux, j'suis personne pour t'en empêcher. J'aime à penser que j'étais une tête brûlée, un putain de bélier. Et en grandissant, je m'en foutais bien de ce que les autres pouvaient bien penser, j'avais pas franchement de pitié ni de considération.

Je ne veux plus m'asseoir
Ma vie n'était qu'un rêve
L'amertume s'amoncelle
Je prie d'être irréelle
( Crucifère - ETHS )
Tout aurait pu continuer pas trop mal, tu vois. Sauf qu'il a fallu que mon père fasse la bourde de sa vie. Une bourde ? C'était une foutue connerie. Un crime. Un meurtre. J'avais huit ans quand il a été arrêté pour homicide volontaire. Le shérif est venu le chercher à la maison, je l'ai pas revu pendant des jours. La dernière fois que je l'ai vu, c'était au tribunal, juste quand ils l'ont pris pour l'envoyer en taule. A perpétuité. J'savais même pas ce que voulait dire ce mot, mais j'me doutais bien que ça serait long. J'me suis sentie trahie, t'imagines même pas. Au début on allait le voir souvent à la prison, je pouvais lui parler à travers une vitre. Enfin… Je pouvais, mais je le faisais pas. J'me contentais de le fixer longuement sans vouloir parler dans le foutu combiné que ma mère collait contre mon visage. « Parle à papa. » Mais nique ta race, ouais. Il m'avait abandonnée et j'devais encore lui parler comme si de rien n'était ? Et le pire, c'est que j'pouvais pas m'empêcher de l'aimer de tout mon cœur. Et j'l'aime encore. Et j'l'aimerai toujours. Mais tu vois, j'ai jamais été foutue de lui pardonner, parce qu'il a tout brisé. Il a cassé la famille. Il m'a détruite en finissant en taule, j'ai jamais été foutue de me construire correctement. Et puis… Avec le temps, les visites se sont espacées. De plus en plus, elles s'éloignaient. De moins en moins, on y allait. De plusieurs fois par semaine, c'est passé à une fois, puis une fois par mois, puis trois fois dans l'année. L'image de mon père s'est doucement dissipée, envolée de mon esprit. En moi, il ne restait plus que la douleur, le dégoût et la rage. Et l'entourage a pas aidé. Dans le quartier, on est devenus « la famille de l'assassin », on se prenait des regards de traviole. Et le garage a été vendu parce que plus personne venait. C'est mieux d'aller faire bichonner sa bagnole par une famille respectable. Certains de mes amis m'ont tourné le dos. Leurs parents voulaient plus qu'ils restent avec moi et j'étais visée directement par les remarques. Il n'a fallu que quelques mois pour que je me retrouve presque seule. Et franchement… Si j'avais besoin de personne à la base, ça m'a quand même foutu la haine. L'injustice a un goût amer qui filerait à n'importe qui l'envie de gerber sur tout le monde.

I don't want your opinion, I don't need your ideas
Stay the fuck out of my face, stay away from me
I am my own God, I do as I please
Just wipe your own ass and shut your mouth
( Shut Your Mouth - Pain )
Adolescente, j'supportais plus grand monde. J'avais les mêmes amis depuis plusieurs années, tous les autres valaient que dalle à mes yeux. J'avais la haine et j'me gênais pas pour la passer sur les autres sans la moindre pitié. Je maltraitais beaucoup de mes camarades d'école. Insultes, violences physiques et verbales, humiliations. Les profs pouvaient rien contre moi. J'étais plus capable d'écouter, de raisonner, de voir le mal que j'pouvais faire. Je souffrais tellement que j'voulais le partager avec tout le monde. J'voulais pas le reconnaître. Pour moi, j'connaissais juste la vie et j'voulais la faire voir à tout le monde. J'voulais montrer que c'était juste de la merde. Je détestais la joie de vivre des autres. J'détestais leur innocence et leur insouciance quand la mienne s'était envolée. J'étouffais dans mon propre corps. La violence m'habitait presque perpétuellement. J'étais le cauchemar de mes victimes, celui des profs, celui des autres. J'étais impossible à apaisée. Il n'y avait que quelques personnes qui arrivaient à me faire oublier un peu. J'avais trop de colère à revendre. Comme mon dit, j'en avais gros sur la patate et rien pouvait arrêter ça. J'avais l'impression que tout ça ne s'arrêterait jamais, que j'pourrais jamais me calmer peu importe les vies brisées, peu importe les gueules cassées. J'sais pas trop ce que j'espérais obtenir comme ça en vrai. Parce que ça me faisait même pas plaisir en vrai, j'étais jamais satisfaite, j'étais toujours frustrée, toujours paumée. J'étais le strict reflet de mon cœur brisé. Et si j'étais incapable de pleurer, j'avais trouvé une autre façon de le montrer. C'était pas la meilleure solution, mais c'était tout ce dont j'étais capable. J'dis pas ça pour me justifier, pour qu'on me pardonne. J'fais que verbaliser ce que je pouvais bien ressentir à cette période. Ma seule façon d'avoir l'impression de pas être trop mal, c'était de foutre les autres encore plus bas que moi. Je les piétinais sans compter, ils étaient à ma merci, prêts à étouffer eux aussi.

Back off I'll take you on
Headstrong to take on anyone
I know that you are wrong
Headstrong, we're headstrong
( Headstrong - Trapt )
Je venais d'avoir quinze ans quand j'ai été repérée et embarquée chez les Ghoulies. Là bas, j'ai trouvé tout ce que j'avais pas. Là bas, on appréciait ma hargne, on me donnait l'occasion de vraiment m'exprimer. J'ai trouvé une famille qui me comprenait mieux, qui me correspondait mieux que ma vraie famille. J'ai passé le rite d'initiation sans problème, sans la moindre hésitation. Je pouvais suivre les traces de mon père qui faisait aussi partie du gang de sa jeunesse à sa condamnation. Mes talents en mécanique ont été félicités, ma façon de me servir de mes poings a été applaudie. Enfin, je pouvais respirer un peu. J'ai trouvé là bas quelques amis en plus de ceux qui ont daigné rester auprès de moi jusque là. Je peux dire qu'ils m'ont au moins aidée à m'épanouir un peu, et comme j'étais mineure, je leur rendais service en vendant de la dope. Je pouvais pas finir en taule à mon âge, c'était plutôt pratique. De toute façon, jeune je me suis jamais faite prendre. J'savais vers qui j'allais, j'savais qui venait me voir. T'sais, l'avantage quand t'as toujours vécu dans la même ville, c'est que tu connais du monde et que t'as un minimum idée d'à qui tu peux faire confiance ou pas. Tu sais si ça craint ou pas. Mon gang, j'y suis rentrée jeune et je compte pas le quitter de sitôt. J'compte même bien y rester pour toujours, leur vouer ma vie. Parce que sans eux, j'aurais peut-être même plus de vie quand t'y penses. Tout le monde les prend pour des monstres mais au fond, ils sont bien plus que ça. Il faut savoir gratter la surface pour les connaître au-delà des apparences. Sérieux, moi ils m'ont permis de trouver une voie. Peut-être pas la plus « respectable » qu'il puisse y avoir, mais c'est mieux que pas d'voie du tout. Et moi j'veux pas finir comme les putains de moutons qu'on croise partout en ville. Je préfère largement vivre ma vie comme je l'entends avec mon gang qui m'a pris sous son aile quand j'avais le sentiment que tout le monde m'avait lâchée, que tout le monde avait baissé les bras et même moi.

Darkened eyes you'll see
There is no hope, no savior in me
Learned from years gone by, no one will care
What happens to me
( Desecrate Through Reverence - Avenged Sevenfold )
Le temps ayant passé, ma vieille a commencé à refaire sa vie. Elle s'est trouvé un riche peigne-cul du Northside. Un type avec ses grands airs, sa caisse trop belle, ses cheveux trop coiffés, ses ongles trop propres, ses fringues trop repassées. Quand j'l'ai vu pour la première fois, j'ai cru que j'allais gerber. J'ai toujours fait en sorte de pas être là quand il venait voir ma mère. J'ai toujours fait des doigts à ma daronne quand elle nous proposait à ma sœur et moi de venir chez lui pour dîner. En plus il a une fille tout aussi coincée du cul que lui, ce con. J'l'ai jamais vue, c'est ma sœur qui m'a raconté. J'ai jamais compté la rencontrer et c'est jamais arrivé. J'sais pas à quoi elle ressemble. Peu importe. Au bout de quelques mois de relation avec ce type, ma mère a fait ses bagages, ma sœur a fait les siens et elles sont parties dans le Northside. Mes bagages à moi, ils ont atterri chez ma meilleure amie. Hors de question de partir vivre chez les bourges là où j'avais pas ma place. Plutôt crever que de foutre les pieds là bas. Malgré les suppliques, les menaces, j'ai tourné les talons et j'ai laissé la bagnole s'éloigner de moi, j'me suis barrée. Le cœur lourd, les dents serrées, j'ai tourné le dos aux membres de ma famille qui me restaient. C'était la dernière fois que je leur parlais.

Est-ce que je regrette ?
Honnêtement, ouais.
Est-ce que je vais faire machine arrière ?
J'en suis pas capable.

Mon oncle, il s'est jamais rien passé de spécial contre lui, mais j'avais pas envie qu'il me prenne la tête. J'voulais pas l'emmerder non plus. Alors je lui ai caché le plus longtemps possible que j'avais fugué. Finalement, lui j'ai pu le retrouver malgré tout. J'me suis faite engueuler, bien évidemment, mais il m'a pas forcée à quoi que ce soit. Bien sûr qu'il m'a dit que je faisais de la merde. Bien sûr que je l'ai pas écouté.

J'ai vécu un temps chez ma meilleure amie, puis chez un pote. J'avais plus de maison, mais j'ai jamais eu à pioncer dans la rue. Tant mieux pour moi, j'imagine.

I am who I am, this is what we are,
I don't care if this offends you, or your worthless god
To all the kids who's letters I've receive
The broken hearted, the damaged just like me
( Immaculate Misconception - Motionless In White )
J'ai fini deux fois en détention. Une fois à seize ans, une fois à dix-neuf ans. Une fois pour violence aggravée, une fois pour possession de drogue. Là-bas, j'y ai retrouvé des Ghoulies, j'ai du y cohabiter avec des putains de Southside Serpents aussi. Ça c'était la merde. Mais tu veux quoi ? Quand on joue et qu'on s'fait prendre, on a pas d'autre choix que de subir les conséquences. On récolte ce qu'on sème, comme disent les vieux, t'sais. J'étais encore mineure, j'suppose que c'était une chance. Et puis ça a fait des vacances aux autres, à l'extérieur, tu vois. Évidemment, j'étais pas ravie de c'qui se passait, ça me cassait les couilles et j'avais juste hâte de me barrer de ce trou. Mes potes sont venus me voir, c'était pas si mal. Ma mère et ma sœur ont tenté, j'ai refusé leurs visites. Franchement… Fallait pas déconner non plus. J'me suis dit que c'était du foutage de gueule. Qu'elles m'avaient pas aidée à ne pas finir là et que ma vieille ferait sûrement comme elle avait fait avec mon père. Venir souvent, puis m'abandonner dans ma merde comme un chien. Et puis elle avait une nouvelle fille, celle de son mec. Elle devait sûrement être fière de celle là comme elle l'a jamais été – et ne le serait jamais – de moi. Non. J'ai refusé de les voir. J'préférais encore voir personne et supporter la vue des autres qu'étaient ravis d'avoir vu leur famille et qui revenaient avec des cadeaux. Rien à foutre.

Là bas, j'me suis fait casser la gueule plusieurs fois. Surtout pendant la première détention puisque j'ai atterri là bas pour avoir pété le bras d'un Serpent. Ils ont bien vengé leur pote, les salopards. Mais ça m'a pas empêchée de me bagarrer et d'encore tabasser du Serpent quand je suis sortie. Comme si ça pouvait me faire peur, bordel. J'ai grandi avec la violence, c'est devenu une grande amie, tu vois.

I don't believe in heaven, I don't believe in hell
Never joined the herd, could not adjust well
Slave and master, it's not for me
I choose my own path, set myself free
( The Eagle Flies Alone - ARCH ENEMY )
Je suis sortie de détention juste avant l'attaque chez Pop's à laquelle je me suis fait un plaisir de participer. Okay, on a pas réussi à atteindre notre objectif et j'ai été en rogne pendant des semaines après ça, mais franchement… J'trouve que j'ai fait masse de progrès. J'crois que je me suis juste trouvée, ou un truc du genre. Faut toujours pas m'emmerder, j'monte toujours aussi vite au créneau, mais… Je rage plus dans le vide. J'agresse plus les gens gratuitement. On va dire que c'est déjà un mieux. Et puis quand j'suis sortie de détention, on m'a dit que j'devais trouver une occupation, faire un truc bien pour passer le temps et faire au moins une bonne action de temps en temps. Histoire de valorisation, blablabla, conneries du genre, t'sais. Il m'a envoyée jouer aux cartes avec des vieux dans une maison de retraite et au début ça m'a franchement cassé les couilles je dois dire. Mais finalement… J'crois que je les aime bien ces petits vieux. Et ils m'aiment bien aussi même si des fois j'les brusque un peu. J'vais souvent les voir et les occuper quand j'ai le temps. C'est une occupation en parallèle de mon taf de mécano et de dealeuse. Crois pas que j'ai arrêté d'être une emmerdeuse non plus. J'le resterai toujours. Mais on dira que je me suis faite plus digérable en grandissant. Ou p't'être qu'on le dira pas, j'en sais foutre rien. En plus de mon taf, j'ai aussi mon propre appart' à la maison de morts, aussi, et ça c'est vachement cool.

Pseudo et/ou prénom : 2981 12289 0

Âge : 25 ans

Pays : France

Comment es-tu arrivé sur GHU ? Je l'ai fondé en fait ->

Inventé, scéna, PV, pré-lien ? Inventé (refonte de ma fiche)

Besoin d'un parrain ? Ça devrait aller ->

Un commentaire : Truite ._.

OHHHHHHHH QUELLE BEAUTE MAADS ✘ never asked you to like me. 807935885

MAADS ✘ never asked you to like me. 3918221147

Hâte de voir ce que tu vas faire avec elle et de pouvoir jouer avec toi, ça va être le feu ! MAADS ✘ never asked you to like me. 3271650654

MAADS ✘ never asked you to like me. 844395905

Ca va être le feuuuuuuuuuu ce personnage, omondieuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu MAADS ✘ never asked you to like me. 844395905

@Young-Jae Rhee → J'espère bien MAADS ✘ never asked you to like me. 3146451546

@Elizabeth St. Clair → Merci, j'espère que tu penseras encore après la lecture de la fiche MAADS ✘ never asked you to like me. 3918221147

Hey. Hâte de voir la refonte de ton perso parce qu'elle est graaaaaaaaaaave cool

FélicitationsT'es des nôtres, bro !Héhé, mais MADONNA est une sale peste, mais qu'est-ce que je l'aime trop! Une parfaite Ghoulie, avec une histoire bien construite et assez triste, on ne va pas se mentir... Good job pour tes modifications, le rendu est génial du début à la fin! MAADS ✘ never asked you to like me. 844395905

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Bienvenue chez toi ! Tu fais maintenant partie des Hail to the King ! C'est pas classe, ça ?! En tout cas, maintenant que c'est fait, n'oublie pas d'aller faire ces petites choses :

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Merci @Alice Cooper MAADS ✘ never asked you to like me. 1988898984

Merci pour la validation et ce message qui fait vraiment plaisir à lire @Noham Davenport MAADS ✘ never asked you to like me. 1988898984